Chapitre 8 Chapitre 8

CHARLY Voir Claire dans une telle posture m'a bouleversé ; je ne m'y attendais pas ; je reste là à l'observer ; elle danse merveilleusement bien ; au lieu de détourner mon regard, j'ai fixé ses courbes et sa chute de reins qui sont justes superbes ; je remarque rapidement qu'elle a de longs cheveux puisqu'elle les a laissés libres ; ses fesses légèrement plantureuses sont mises en valeur par la belle lingerie fleurie qu'elle porte sur elle ; cette jeune fille est tout simplement belle ; je l'avais déjà remarqué depuis sa venue chez nous mais là, je peux affirmer que c'est une véritable princes

se africaine avec un corps pouvant posséder un saint. C'est maintenant que je comprends que les vêtements larges qu'elle porte cachent son beau corps. En plus, elle porte des perles qui ornent magnifiquement ses hanches ! Je sais que je ne devrais pas avoir ce genre de pensée mais seul un impuissant resterait insensible au tableau que je viens de voir en entrant dans notre chambre. Après tout, je suis un homme et je peux apprécier les bonnes choses ; l'essentiel, est de ne pas s'en approcher au point de faire des bêtises. Aussi étrange que cela puisse paraître, je me surprends en érection ; ça commence à devenir dangereux ; on dit souvent que l'esprit est bien disposé mais la chair est faible ; alors, je m'éclipse avant qu'une autre idée ne traverse ma tête. J'ai quitté la chambre sans que Claire ne me remarque ; c'est normal, elle était trop occupée à danser. Je suis allé m'asseoir sur la terrasse pour me remettre de cette émotion qui vient de m'envahir. olympe dan. Ainsi, Mademoiselle fait la java en notre absence ! Evidemment, quand le chat n'est pas là, la souris danse. Mais tout ça, c'est de la faute de Vanessa. J'avais pensé qu'après ma remontrance, ma femme s'était corrigée quant au nettoyage de notre chambre. Mais apparemment, non. Elle a choisi de ne pas m'obéir au point de me mettre dans ce genre de situation embarrassante. C'est compris ; je n'en ferai pas un drame. Puisqu'elle ne veut pas faire l'effort de me plaire, je cesserai aussi d'être l'époux attentionné que je suis jusqu'à présent. Pourquoi devrais-je me gêner pour lui faire plaisir si elle se fiche de ce que moi je veux ? CLAIRE Lorsque je fais le ménage, j'aime être relaxe ; d'habitude, je mets une culotte qui m'arrive aux genoux et une camisole sans manche afin de pouvoir bien me mouvoir. Mais ma patronne a saisi tous ces vêtements ; alors, comme je suis seule dans le bâtiment, je me suis mise en caleçon et soutien-gorge ; je ne suis pas à l'aise en pagne pour travailler car il faut défaire et nouer à chaque fois. Même au village, pour faire les travaux domestiques, je ne me mets pas en pagne ; j'ai du mal à m'y faire. Parfois, lorsque je pénètre dans la chambre conjugale de mes patrons, j'allume la télévision pour profiter au maximum de ce plaisir avant l'arrivée de Madame qui ne me le permet pas. djifa blessings. C'est ainsi que pendant que je nettoyais la chambre, la chanson « Elu palala » de l'artiste Cheela passe. Oh ! C'est trop dansant ; j'arrête momentanément le rangement et me défoule sur le rythme de la chanson. Je bouge, je tape des mains, je me cambre, j'ondule et je remue mes fesses ; oh ! J'adore ce son ! Lorsque la chanson se termine, je reprends mon nettoyage. Après avoir fini mon travail, je quitte la chambre et la ferme à clé comme d'habitude. Je me dirige vers ma propre chambre pour mettre un pagne que je noue au niveau de ma poitrine avant d'aller sur la cour pour commencer la lessive des dessous de Madame. Comme cette tâche m'énerve ! Je sais que je suis bien payée mais franchement, ce n'est pas confortable pour moi de laver les caleçons d'une femme adulte ; mais, je n'y peux rien ; n'est-ce pas l'argent que je cherche ? En me rendant donc sur la cour, j'aperçois de loin Monsieur Charly, debout, sur la terrasse. Mon cœur bat la chamade ; pourquoi est-il revenu à cette heure-ci ? Ce n'est pas dans ses habitudes. Voir mon patron sur la terrasse m'a étonné ; depuis quand est-il là ? Mon Dieu, s'il m'a vu dans leur chambre, je suis cuite. Je cours porter un T-shirt sur le pagne avant de revenir l'aborder. Moi : Monsieur, il y a un problème ? Charly : non, Claire ; alors, ça va ? Moi (tremblante) : oui Monsieur ; êtes-vous là depuis longtemps ? Charly : ne t'occupe pas de moi Claire ; va vaquer à tes occupations ; Gênée, je file à pas pressés vers le portail pour interroger le gardien qui me confirme que le patron était là depuis un long moment ; je panique me disant que peut-être qu'il a entendu le bruit de la télévision ! Peut-être qu'il sait que je nettoyais la chambre ! Pire, peut-être qu'il est entré sans que je ne sache et m'a même vu en petite tenue et dansant ! Je tremble à cette idée. Si jamais, il le dit à Madame, je serai virée. Toute tremblante, je m'approche de lui, à nouveau. Moi : je voudrais vous parler Monsieur ; Charly : je t'écoute Claire ; Moi : j'ai nettoyé votre chambre ce matin ; je m'excuse auprès de vous ; mais c'est juste pour aider Madame ; elle m'a interdit de le faire ; l'initiative vient de moi ; si jamais, elle l'apprend, je serai virée ; et j'ai besoin de ce travail ; s'il vous plaît Monsieur, ne lui dites rien ; Charly (ton neutre) : Madame t'a interdit de faire le ménage de notre chambre mais elle te laisse toujours la clé ; mieux, si elle rentre, elle verra que la chambre a été nettoyée et le drap changé, mais tu n'as pas peur qu'elle le constate ! Dis plutôt qu'elle t'a demandé de t'arranger pour que je ne le sache pas ; Moi (ne sachant quoi dire) : euh... Charly (me coupant): ne t'inquiète pas, je ne dirai rien ; après tout, c'est Madame la maîtresse de maison ; elle peut faire comme elle l'entend. Sans attendre mon mot de remerciement, mon patron se dirige vers la chambre, y reste un moment puis m'annonce qu'il est reparti. Pourvu qu'il respecte sa promesse et qu'il ne dise rien à sa femme ! J'ai vraiment besoin de gagner ce salaire pendant encore une année pour atteindre mes objectifs. VANESSA Je rentre le soir complètement épuisée ; je dîne, prend mon bain et directement, je me mets au lit. Charly vient m'y rejoindre quelques minutes plus tard. Charly : comment s'est passée ta journée ? Moi : épuisante ; trop de clients aujourd'hui ; Charly : t'occuper de tes clients ne t'est pas difficile mais de ton mari, oui ; Moi : tu ne peux pas dire cela ; chaque jour, je fais tout pour améliorer ton quotidien ; par exemple, aujourd'hui, n'es–tu pas parti au boulot avec ton déjeuner ? Tu ne m'as même pas félicité pour cet effort ; Charly : quel effort ? Il me semble que tu ronflais encore dans le lit quand je me suis réveillé ! C'est la bonne qui a cuisiné que je sache ; Moi : mais, c'est moi qui lui aie donné l'ordre de le faire ! Charly : vraiment ? Je t'en remercie alors ; je me demande qui t'a donné ce si bon conseil ! Moi : personne ; j'ai eu l'idée par moi-même ; c'est cela ! Charly : tant mieux, ça m'a fait plaisir ; au fait, j'espère que désormais tu nettoies notre chambre toi-même ; Moi : oui ; puisque tu ne veux pas que la domestique le fasse ; Charly : es-tu sûre de ce que tu me dis ? Moi : depuis quand doutes-tu de ce que je te dis ? Charly : c'est étrange mais je ne te crois pas ; Moi : c'est simple ; tu n'as qu'à l'appeler et lui demander. Charly : je n'en ai pas besoin ; ce qui est certain, la vérité, c'est comme le ventre d'une femme enceinte ; elle finit par se montrer ; Moi : je n'aime pas ces insinuations, Charly ; je viens de te dire que tu peux poser la question à la domestique ; Charly : écoute Vani, l'amour même très fort peut mourir à cause d'une connerie ; et tu commences à trop en faire ; tu es avertie ; Moi : que veux-tu dire ? Charly : la récréation que tu introduis dans notre couple doit prendre fin ; Moi (énervée) : récréation ! Quelle récréation ? Tu n'es pas clair ; dis-moi exactement ce que j'ai encore fait de mal ! Charly : je tombe de sommeil ; et demain, ma journée sera chargée ; je n'ai pas le temps de discuter ; bonne nuit. Je me demande pourquoi Charly dit qu'il ne me croit pas ; de quelle récréation parle t-il ? Aurait-il encore surpris Claire en train de nettoyer ? Si tel est le cas, je suis cuite. Il faut que j'en ai le cœur net. Lorsque je constate que Charly s'est endormi, je me lève du lit pour me diriger vers la chambre de Claire. J'ouvre la porte sans frapper car je suis chez moi. Je la surprends nue ; mon Dieu ! Elle a une taille de guêpe ! Vraiment, elle est bien dessinée par le Créateur ! Il me semble qu'elle venait de sortir de la salle de bain. Moi (ton sévère) : pourquoi ne peux-tu pas t'habiller dans la salle de bain avant d'en sortir ? Claire : mais madame, la douche est dans la chambre ; je ne pensais pas mal faire ! Moi : tout comme je viens d'ouvrir, Monsieur également pourrait le faire ! Décidément, tu ne connais pas les bonnes manières, toi ! Elle garde le silence ; je la toise avant de poursuivre : Moi : dis-moi, Monsieur t'a-t-il demandé si tu ranges toujours notre chambre ? Claire : non ; il ne m'a posé aucune question ; Moi : bien ; n'oublie pas qu'il ne doit rien savoir ; enfin, si tu veux toujours rester ici ; et puis, quand tu es nue, ferme la porte ! Pfff ! Lorsque je rejoins mon lit, j'avais toujours l'image nue de Claire dans ma tête. Habillée, j'avais déjà remarqué sa belle silhouette ; mais nue, elle ferait même fondre le Président de la République ; je ressens un brin de jalousie ; pourquoi Dieu ne m'a pas donné une aussi belle forme et va la donner à une domestique de rien du tout ? Heureusement que je lui ai confisqué tous ces habits provoquants ! CLAIRE Après le départ de ma patronne de ma chambre, je pousse un petit juron ; Madame trouve que je ne connais pas les bonnes manières ; lorsqu'elle entre dans ma chambre sans prendre la peine de frapper, est-ce des bonnes manières ? Vraiment, on aura tout vu ! Mais pourquoi vient-elle me demander si le patron m'a interrogé ? J'ai répondu par la négative parce que je sais que si Monsieur Charly lui avait avoué qu'il m'a surpris, ce n'est pas une simple question que cette méchante dame va me poser. Mais il a dû faire des allusions. Le lendemain matin, je me lève encore tôt pour apprêter le déjeuner que le couple doit emporter. Je dépose le sac contenant la glacière dans la voiture de Monsieur Charly. Moi : tout est mis dans la voiture ; passez une bonne journée Monsieur ; Charly : qu'as-tu cuisiné aujourd'hui ? Moi : du couscous au gras accompagné de la viande de mouton ; Charly : merci Claire pour tes efforts ; Moi : c'est avec plaisir Monsieur ; Charly : à ce soir. La façon dont le patron m'a parlé achève définitivement de me rassurer qu'il ne dira rien à sa femme quant à ma bévue de la veille. Je n'ai plus qu'à remercier le ciel. CHARLY J'ai dormi avec l'image de Claire, dansant, dans ma tête. Je la revois se bougeant divinement de façon rythmique ; ses mouvements étaient ordonnés ; je suis complètement subjugué par son corps parfait ; en pensant à elle, j'ai été en érection plus d'une fois au cours de la nuit. Je me suis même imaginé en train de lui faire l'amour. Et pourtant, ce n'est pas mon genre de me laisser aussi ébranler par le sexe opposé. Je suis marié et Claire est la servante. Il faut que je la sorte de ma tête. Ce jour-là, au boulot, chaque fois qu'il m'arrivait de prendre une pause, je me rappelle d'elle. Lorsque je mangeais le couscous qu'elle a préparé, j'ai encore pensé à elle ; elle est belle, polie, bonne cuisinière, corps de rêve et elle sait prendre soin de ses patrons. C'est d'ailleurs la seule qui dès son arrivée n'a pas essayé de me séduire. Hormis le fait qu'elle ne soit pas intellectuelle, elle a toutes les qualités dont un homme rêve d'avoir à travers une épouse. La voix de mon directeur me sort de mes pensées. En effet, il dégustait le couscous avec moi. Il est le Directeur et moi l'Adjoint. Toutefois, nous sommes très bons collègues. Lui : dis-donc, ta femme est très bonne cuisinière ; ce couscous est délicieux ; Elle : pour ne rien te cacher, ce n'est pas ma femme qui a cuisiné ; c'est la bonne ; Lui : ah ! Dis-lui désormais de mettre une part pour deux personnes ; elle est un vrai cordon bleu ; ça nous changera de la routine de la cantine ; Moi : pas de problème ; elle le fera avec grand plaisir ; elle est dévouée à la tâche ; Lui : quand elle quittera chez toi, conseille-lui d'ouvrir un restaurant ; elle se fera beaucoup d'argent ; Moi : cette fille a tellement d'atouts ! Lui : hum ! Attention ! Tu parles d'elle avec affection ! Ou bien tu la sautes ? Moi (riant) : toi aussi ! Est-ce mon genre ? Je suis un homme très fidèle et même si je devrais tricher, ce ne serait pas avec la bonne ; je ne vais quand-même pas faire ça à ma femme ! Lui : je suis de ton avis ; même si nous les hommes nous sommes parfois infidèles, nous devons éviter de frustrer nos femmes en sortant avec leurs domestiques, leurs amies ou leurs cousines ; ça, jusque-là, moi je fais l'effort d'éviter ; Moi : tu as tout à fait raison ; Lui : je te sens pensif ; qu'est-ce qu'il y a ? Moi : j'ai un problème ; hier, j'ai vu la servante dans une petite tenue ; elle dansait ; je ne vais pas te mentir, j'y pense encore sans cesse ; je n'arrive pas à la sortir de ma tête ; alors que ce n'est pas mon genre ; Lui : elle dansait en petite tenue ? Elle ne se gêne pas celle-là ! En ta présence en plus ! Moi : pas du tout ; elle ne sait même pas que je l'ai vu. J'explique à mon Directeur les circonstances de la veille. Lui : c'est la faute à ta femme ; comment peut-elle lui permettre de ranger votre chambre ? Voilà que tu la vois y danser et ça te tourne la tête ; Moi : cela ne m'est jamais arrivé ; je ne sais pas ce qui se passe ; j'ai tellement honte ! Jamais, je ne croyais que cela pouvait m'arriver de désirer ma servante ! Lui : tu veux savoir ? Il n'y a pas que son corps qui t'a attiré ; tu l'affectionnais inconsciemment depuis longtemps ; sa cuisine, sa politesse, ses efforts de petits soins à ton égard, ajoutés à son corps qui t'a fasciné, mêlés à la désobéissance de ta femme, ont donné ce résultat ; ne te voile pas la face ; tu l'estimes déjà et si tu n'y prends garde, tu en tomberas amoureux ; alors, sois vigilant ; Moi : vigilance ! Je pense qu'il faut mieux ne pas tenter le diable ; il vaut mieux m'en débarrasser ; Lui : attends quelques jours ; si vraiment, tu ne tiens pas et que tu n'arrives pas à maîtriser tes pulsions vis-à-vis d'elle, mieux vaut qu'elle parte ; et dans ce cas, passe-là moi car actuellement nous avons besoin d'une nounou pour les deux derniers enfants ; Moi : ta bonne est partie ? Lui : depuis deux jours ; elle s'est mariée en fait ; ma femme a dû prendre un congé en attendant d'en trouver une autre ; Moi (plaisantant) : ah d'accord ; mais il ne faut pas que j'envoie la mienne pour venir te tourner la tête dans ton foyer ! Lui (riant) : il y a peu de chances que je la surprenne en train de danser dans ma chambre conjugale ; ma femme est stricte ; elle fait tout-elle-même et si ce n'est pas pour la garde des enfants, jamais, elle ne prendrait de domestique ; Moi : je verrai quoi faire ; ton couple a plus besoin d'aide que le mien. Lorsque je rentre le soir et revoit Claire, j'ai compris que je ne peux pas risquer de continuer à rester dans la même maison qu'elle ; tout en elle m'invite à la tentation ; cette jeune fille risque d'être pour moi une occasion de chute. Il faut qu'elle parte. Je sais, Vanessa me demandera pourquoi ; je trouverai un alibi. C'est pour notre bien à tous les deux. A suivre........

            
            

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