Lui : Ne paniquez pas ; elle a juste été choquée par la nouvelle qui lui a été annoncée ; l'évanouissement se produit lorsque la personne connaît une émotion forte. Le corps réagit de telle façon que la personne chute et reste inconsciente quelques instants. C'est ce que l'on appelle familièrement « tomber dans les pommes » ;
Moi : mais alors, que devons-nous faire ?
Lui : rien de grave, elle va se réveiller mais appelez quand même l'ambulance, on ne sait jamais ;
Moi (énervé par ses propos) : êtes-vous Médecin ?
Lui : non, je ne suis pas Médecin mais j'en sais beaucoup sur le sujet ; les conséquences de ce genre de malaise sont rarement dramatiques, tout rentre dans l'ordre habituellement dans les minutes qui suivent. Dans la majeure partie des cas, la victime reprend spontanément et rapidement connaissance. L'employé avait raison ; quelques minutes plus tard, Nicette reprend connaissance ; elle insiste pour continuer la discussion mais je décline son offre ; d'ailleurs, nous insistons tous pour l'emmener aux soins ; heureusement, il y a eu beaucoup plus de peur que de mal.
Moi : mais Nicette, je te pensais plus forte que ça ! Si toi tu t'évanouis, ça veut dire que moi je devrais être mort !
Nicette : Chris, j'espère que tu es bien sûr de ce que tu me dis ; Marcos et Murielle ont fait ou c'est plutôt une suspicion de ta part ?
Moi : Marcos n'est pas mort ; tu n'as qu'à lui poser la question ; il est tard ; ton frère et ta sœur se montrent impatients ; à bientôt.
NICETTE
Les propos de Chris m'ont considérablement choqué ; quelle est cette histoire ? Je suis certaine qu'il y a un malentendu quelque part ; lady nady; Marcos ne peut pas faire ça ! Non ! Il ne peut pas agir ainsi envers son meilleur ami. Actuellement, nous sommes en pleins préparatifs de ma dot et de notre mariage ; j'ai été intriguée de constater que Chris était distant ; après avoir longtemps réfléchi, j'ai décidé de l'interroger. Je m'attendais à tout sauf à ce que je viens d'apprendre. Il était tard quand nous avons quitté l'hôpital ; lorsque j'en ai parlé à mon frère et ma sœur, ils ont tous soutenu Marcos, me disant qu'il ne pouvait agir ainsi et que Chris mentait pour nous séparer ; je n'avais qu'une envie, c'est de voir Marcos en face pour lui poser la question ; mon frère et ma sœur ont insisté pour que j'attende le lendemain matin ; ils étaient persuadés que c'était un mensonge. Une fois à la maison, je n'ai presque pas dormi de la nuit ; aussitôt que j'entends le premier chant du coq, je saute de mon lit et prend mon bain ; déjà à sept heures du matin, je me retrouve à sonner au portail de Marcos. Marcos : chérie, tu es bien matinale aujourd'hui ! Moi : il le fallait ;
Marcos : que se passe t-il ?
Moi : Marcos, j'ai discuté avec Chris ; dis-moi que c'est juste une accusation sans fondement ; que jamais tu n'as touché à Murielle, encore moins, lui faire un enfant ! Il garde le silence. J'insiste :
Moi : dis-le moi ; parle !
Marcos : j'implore ton indulgence ma chérie ; je n'aime que toi ; c'est le diable ;
Moi : hein ! Donc c'est vrai ? Tu es le père du bébé de Chris ? Marcos répond par l'affirmative. Décontenancée, j'introduis ma main dans le col de sa chemise et le secoue de toutes mes forces.
Moi : tu n'as pas osé faire cela !
Marcos : mon ardeur à t'épouser n'est pas émoussé Nicette ; je t'aime toujours ;
Moi : va aimer ta chienne qui ne connaît pas ce qu'on appelle dignité ;
Marcos : chérie, je comprends que tu sois fâchée mais l'erreur est humaine ; de plus, je ne l'aime pas ; c'est elle qui m'a provoqué ; elle m'a certainement envoûté. Je m'effondre au sol ; Marcos essaie de me consoler ; je le repousse violemment, tellement il me répugne ; après un moment, je me décide à me lever et à partir ; il essaie de me retenir et je lui assène une gifle. Il ne cherche pas à répliquer car il sait bien qu'il le mérite. Nous sommes dimanche et ma dot, c'est jeudi prochain, suivi du mariage le samedi ; tout est fin prêt ; mais il n'est pas question que j'accepte cette dot, ni que je me marie ; j'en fais part à ma mère, une fois rentrée. Maman : je sais, c'est difficile mais tu es déjà avancée dans les préparatifs ; tout est fin prêt ; il faut supporter ; tous les hommes sont infidèles ;
Moi : mais maman, je ne peux pas épouser un homme de ce genre ! Il ne s'agit pas que d'infidélité mais de trahison et de perfidie ! Quelqu'un qui trahit son meilleur ami de la sorte n'est pas recommandable ! Il peut commettre un meurtre ! Il pourrait même me vendre un jour comme une vulgaire marchandise ; si son intérêt est en jeu, il va me livrer aux terroristes ;
Maman : hey ! Toi aussi ma fille ! N'emploie pas des mots pareils ! Tu sais, je te comprends mais les gens se moqueront de nous en famille ; et puis, Marcos n'est pas n'importe qui ; il est riche ; de plus, c'est le fils du Président de l'Assemblée Nationale ; tu veux foutre la honte à ses parents ? Tu sais bien que les invitations sont lancées ; tu ne peux pas faire marche arrière ;
Moi : je m'en fiche éperdument ; c'est un salaud ; fils de personnalité ou pas, je ne vais pas lier ma vie à un imbécile de son espèce ! Je ne veux plus de lui ;
Maman : et si tu avais découvert tout cela après le mariage ?
Moi : je vais tout simplement divorcer. Lorsque ma mère informe mon père de ma décision, il s'y oppose.
Lui : écoute-moi bien Nicette ; tu recevras cette dot jeudi et tu te marieras samedi, conformément au programme retenu ; rien ne changera ;
Moi : mais papa ! Marcos m'a trompé avec la femme de son meilleur ami et a eu un enfant avec lui ! C'est inadmissible ! Il n'a pas trouvé une autre que la femme de Chris ?
Lui : Marcos t'a trompé et a eu un enfant ; et puis quoi encore ? C'est ça qui est quoi ? Moi aussi j'ai eu deux enfants hors mariage ; ça n'a pas tué ta mère ; Marcos est un homme après tout ; c'est toi qu'il veut épouser ;
Moi : peu m'importe papa ! Je ne vais pas me marier avec lui ! Que les gens disent ce qu'ils veulent !
Lui : écoute-moi bien, Nicette ; je suis un simple professeur de mathématiques ; mais le père de Marcos a promis œuvrer auprès du Président de la République pour que je sois Ministre de l'Education lors du prochain remaniement ; quelque chose dont je n'ai jamais rêvé dans ma vie ; sache donc que personne ne me fera perdre cette occasion, encore moins toi ; ce mariage aura bel et bien lieu ; et si tu te permets d'y renoncer, je vais te renier. Je regarde mon père, la bouche ouverte ; je suis ébahie par sa réaction ; c'est vraiment la totale ! Une foule d'interrogations circulent dans ma tête, entre autres, comment des parents peuvent vouloir sacrifier l'avenir de leur enfant contre de l'argent et de la position ? Quelle cupidité !
MIREINE
Adjokè ma domestique vient de m'annoncer son prochain départ mais elle a promis se faire remplacer ; cette idée ne m'enchante pas mais je n'ai pas le choix ; il faut bien qu'elle poursuive sa vie. Elle est avec moi depuis trois ans et je lui fais confiance. La nouvelle domestique est d'ailleurs venue ; Adjokè reste un mois de plus, afin de l'initier correctement. Deux semaines après son arrivée Mario mon beau-frère vient nous voir, mon mari et moi. djifa blessings. Il faut dire qu'entre Mario et moi, le courant est toujours passé ; je l'aime bien et il me le rend bien ; il n'y a même pas une année qu'il est revenu du Canada afin de travailler au sein de l'entreprise familiale, vu qu'Hospice mon mari et son frère Chris ont préféré voler de leurs propres ailes. Depuis longtemps, j'essaie de lier ma copine Amsa et Mario mais ce dernier s'y oppose. Il a d'ailleurs une amoureuse qu'il nous cache. Mais je ne désespère pas.
Mario : j'ai une nouvelle à vous annoncer tous les deux ;
Hospice : je suis sûr que tu veux enfin nous parler de ta mystérieuse fiancée ;
Mario : en effet ;
Moi (le taquinant) : hum ! Mon beau-frère est amoureux ! ça n'arrive pas souvent hein ;
Mario (souriant) : vous savez que l'amour est mystère ; on ne sait jamais pourquoi on aime l'autre ; après avoir papillonné longtemps, mon cœur s'est enfin posé ; mais je suis inquiet car je me demande si vous saurez me comprendre et l'accepter.
Moi : tu me fais peur là ; on dirait que c'est d'une sorcière que tu veux nous parler !
Hospice : ou peut-être d'une amie à Murielle !
Mario : n'appelle pas le nom des mauvais esprits ici. Tout le monde éclate de rire puis mon mari reprend la parole :
Hospice : parle frangin ; nous sommes avec toi ; sois sans crainte ; de toute façon, je te le dis tout de suite, je respecterai ton choix ;
Mario : tant mieux Hospice ; ça me rassure ; j'espère qu'il en est de même pour toi, Mireine !
Moi : tu sais qui moi je veux pour toi ; c'est Amsa ; tu n'as qu'à essayer et tu verras ;
Mario : arrête à la fin ! Moi : elle fera une bonne épouse ;
Mario : malheureusement ce n'est pas elle que j'aime ;
Moi : tu vas apprendre à l'aimer ;
Hospice : chérie, arrête de le fatiguer ; trêve de bavardage ; Frangin, dis-nous de qui il s'agit ; Mario : très bien ; c'est Adjokè ma fiancée ;
Moi (surprise) : Adjokè ? Quelle Adjokè ? Mario : ton ex-employée ;
Moi : ma domestique ?
Mario : ton aide plutôt ;
Moi (furieuse) : Mario, j'espère que tu plaisantes !
Mario : pas du tout ; pourquoi devrais-je plaisanter ? Nous nous aimons follement ;
Moi : tu n'es pas sérieux ! Adjokè ! Qu'est-ce que tu fais comme ça ?
Mario : c'est elle que j'aime, Mireine ; et tu es mieux placée que moi pour savoir qu'elle ferait une bonne épouse ;
Moi : Ça ne se passera pas ; je refuse ; mais enfin, quel est ce genre de bêtise ?
Mario : en quoi est-ce une bêtise Mireine ?
Moi : tu t'amouraches de ma domestique et tu me poses ce genre de questions ! Tu veux la mettre sur le même pied d'égalité que moi ? Tu as si peu d'estime pour ma personne ?
Hospice : Mais Chérie calme-toi !
Moi (hors d'elle) : je ne peux pas me calmer ; Pice, je refuse que ton frère prenne ma domestique comme épouse ;
Mario (ton ferme) : écoute-moi bien Mireine ; jusque-là, je te porte dans mon cœur et nous nous sommes toujours entendus ; ne fais pas que les choses changent ; c'est mon choix et je te prie de le respecter ; sache que la valeur d'une personne ne se mesure pas à son argent, son statut social, ses biens, sa beauté ; ce qui fait la valeur d'une personne, c'est sa personnalité ; Adjokè est une femme comme toi ; et c'est elle que je veux ; olympe dan; de toute façon, ma décision est prise et elle est irrévocable. Peu importe celui qui sera contre, je maintiendrai ma position car Adjokè est une femme comme toutes les autres ; elle a droit au respect et à la considération ; sur ce, je suis parti. Après son départ, mon mari essaie de me calmer :
Hospice : écoute ma chérie, calme-toi ; mets de l'eau dans ton vin ;
Moi : jamais ! C'est inadmissible !
Hospice : l'amour est un sentiment indéfinissable et inexplicable ; on dit souvent que le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ;
Moi : ne me dis pas que tu es de son côté et que tu approuves une telle bêtise !
Hospice : écoute ma puce, même si je ne suis pas content, je me dois de respecter son choix ! C'est sa vie !
Moi : jamais un tel mariage n'aura lieu ; d'ailleurs, je suis certaine que vos parents risquent d'avoir un arrêt cardiaque en apprenant une telle aberration !
Hospice : surtout, ne va pas le dire à ma mère ; c'est à Mario de lui parler ;
Moi : cette fille veut son argent et l'a envoûté ; ouvre les yeux !
Hospice : même si c'est son argent qu'elle veut, est-ce que c'est le mien ou le tien ?
Mireine : tu n'as donc pas honte qu'une boniche soit ta belle-sœur ?
Hospice (ton autoritaire) : maintenant, Mireine, ça suffit ! Après tout, c'est la vie de Mario ; ne t'en mêle pas. Folle de rage, je me rends à la cuisine où s'affairaient Adjokè et la nouvelle domestique.
Moi (très furieuse) : Adjokè !
Adjokè : oui Madame ;
Moi : tu ramasses tes affaires et tu dégages d'ici immédiatement ;
Adjokè (surprise) : mais Madame ! Qu'ai-je fait ?
Moi : tu es prétentieuse ! Tu veux être Madame Mavula comme moi ? Quel culot ! Tu dégages d'ici, de même que la nouvelle domestique. De plus, je veux que tu quittes Mario dans les plus brefs délais ; si tu persistes dans cette relation, ce sera tant pis pour toi ; je t'aurais prévenu.
MURIELLE
Je ne peux expliquer la situation dans laquelle je suis actuellement ; lorsque j'ai connu Chris, lui et Marcos étaient inséparables. Il y a trois ans, alors que Chris était en voyage, j'ai perdu mon père ; j'étais sous le choc ; Marcos est venu me réconforter ; me voyant très affectée, il m'a emmené chez lui pour me distraire et me soustraire momentanément à l'ambiance de deuil qu'il y avait chez nous; il m'a pris dans ses bras comme un frère l'aurait fait ; je n'ai pas fait attention car je sais qu'il est comme un frère pour Chris ; je ne sais pas comment les choses se sont passées ; Marcos me consolait et nous nous sommes embrassés ; je n'ai pas pu résister et nous avons fait l'amour ; après, nous en avons fait une habitude ; des sentiments sont nés ; Marcos me disait qu'il m'aimait. J'avais honte mais je ne savais pas comment arrêter ; puis, je me suis mariée à Chris ; malgré cela, nous avons quand-même continué jusqu'à ce que l'adage « tous les jours pour le voleur, un seul pour le propriétaire » se confirme : Chris nous a surpris la main dans le sac ; impossible de nier.
Tout a basculé ce jour-là. Chris m'a jeté hors de chez lui. Après cet évènement, je ne l'ai plus jamais revu ; ma mère et les autres membres de ma famille ont été déçus. Naturellement, j'ai cru que Marcos allait me prendre et annuler son mariage qu'il préparait !
Moi : je pensais que tu allais arrêter ton mariage avec Nicette ;
Marcos : je ne peux pas ;
Moi : quoi ! Je deviens quoi alors ?
Marcos : prendre l'épouse de mon meilleur ami serait très mal vu par la société !
Moi : c'est ce que tu dis aujourd'hui hein ! Quand tu couchais avec moi, tu ne disais pas ça ;
Marcos : au-delà de tout, j'aime Nicette ;
Moi : tu n'es qu'un salaud ; pourtant tu me disais que tu ne l'aimais plus ; tu me disais que j'étais la seule femme qui comptait à tes yeux et que si je n'étais pas avec ton meilleur ami, tu n'aurais pas hésité à me prendre ; maintenant, le secret est dévoilé ; tout le monde le sait ; tu devras m'épouser !
Marcos : essaie de comprendre Murielle ! Je ne peux pas ! Mes parents ne l'admettront jamais !
Moi (déçue) : tu n'es qu'un menteur ; tu te jouais de moi ; et bête que je suis, je te croyais !
Marcos : tu penses que tu es meilleure à moi ? Si je suis menteur, c'est que tu es une menteuse ; je ne peux pas te faire confiance d'ailleurs ;
Moi : tu m'as gâché mon mariage ; maintenant, tu veux me lâcher ! Après avoir sucé l'orange, tu jettes la peau ;
Marcos : arrête de chialer ! Tu n'es pas une sainte non plus ; je t'ai sucé, tu dis ? Mais tu l'as fait aussi ! Quand j'essayais de te séduire, ne pouvais-tu pas t'y opposer ? Maintenant, tu te prends pour la victime alors que c'est à deux que nous avons joué ! Vois la réalité en face ; essaie de te reconstruire ailleurs ; tout ce que je peux faire, c'est de m'occuper de l'enfant ;
Moi : Marcos, jamais je ne te pardonnerai ; Marcos : c'est ton problème Murielle. Marcos me laisse plantée là et s'en va. Je fais l'effort de conduire jusqu'à la maison de mes parents où j'habite depuis que Chris m'a chassé de chez lui ; j'étais si désemparée que je ne cherche même pas à voir mon fils ; j'ouvre la porte de ma chambre puis je m'enferme à clé ; je me jette sur le lit et verse des larmes de rage mêlées de désespoir. Comment ai-je pu été aussi sotte ? Je croyais tout ce que Marcos me disait... Qu'il m'aimait, que je suis belle, patati, patata. Rien que des mots ! Lorsque je finis de pleurer, je résolus en mon cœur que Marcos allait me le payer ! Même s'il est le fils de la deuxième personnalité de notre pays, rien ne m'arrêtera dans ma vengeance. Pendant que je pensais à ma situation, Reine l'une de mes plus proches amies vient me rendre visite. Depuis que mon secret est dévoilé, elle est pratiquement la seule qui me fréquente encore. Ma mère me demande de m'en méfier malgré tout.
Reine : alors Murielle, ça va ? J'hausse les épaules. Reine : tu n'as pas l'air gai ; raconte ;
Murielle : j'ai vraiment commis une grave erreur avec Marcos ; le gars s'est détourné de moi ; il continue allègrement les préparatifs de mariage avec son idiote de fiancée ;
Reine : les filles ne cesseront jamais de m'étonner ; comment elle peut encore vouloir de Marcos après un tel acte ?
Murielle : n'est-ce pas l'argent et l'ascension sociale ?
Reine : que vas-tu faire alors ?
Murielle : j'ai la rage au cœur ; je veux me venger de Marcos ; mais je ne sais pas comment ;
Reine : c'est simple ; le jour du mariage, quand le Maire posera la question de savoir, s'il y a une personne qui s'y oppose, tu te lèveras ; tu te présenteras avec ton fils et tu raconteras toute l'histoire devant l'assistance ;
Murielle : hum ! Je ne pourrai pas avoir ce courage ; tu imagines qu'il y aura un monde fou et que de hautes personnalités seront présentes à cause de son père ?
Reine : tu n'as rien à perdre ; de toute façon, ton secret est déjà dehors ; cabri mort n'a plus peur du couteau ; Chris t'a vilipendé partout ; nos amies te fuient ; il faut que Marcos soit dans le même pétrin que toi ; ne le laisse pas s'en tirer indemne ; il a fichu ta vie en l'air ; il doit payer. Au début, j'étais contre cette idée mais Reine arrive à me convaincre et j'accepte d'agir ainsi ; oui, Marcos doit payer. Vivement le jour du mariage !