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Lydie allait complètement bien. Elle pouvait alors réunir toutes ses forces pour aller à l'école. Et se sentait très reconnaissante envers Carlos.
- Ma fille, comment vas tu ce matin? lui demande son oncle en entrant dans sa chambre
- Bonjour mon oncle. Je vais bien, et vous?
- Bien aussi ma chérie. J'espère que tu iras à l'école aujourd'hui? ou bien tu te sens toujours mal?
- Ah non, je me sent mieux maintenant.
- D'accord. Fais vite qu'on te dépose à l'école
- Ok mon oncle.
Quelques minutes après, le chauffeur arrive. Lydie était déjà prête pour le départ, elle fit une petite prière avant de sortir de sa chambre. À son arrivée, le chauffeur lui fait entrer et il démarre.
Carlos venait de quitter sa maison pour se rendre chez lydie afin qu'ils partent ensemble à l'école.
Alex quittais aussi sa maison pour se rendre chez Carlos étant donné qu'il avait déjà été informé que ce dernier avait repris les cours mais dans une autre école. Cette révélation lui choquai au point où il était curieux de tout savoir. Comment carlos peut reprendre les cours sans toute fois m'informer? Se demanda t-il
Il était déjà à quelques mètres de la maison de carlos quand il le vit sortir de leur parcelle. Il se dirigea dans le sens de ce dernier vu qu'il ne l'avait pas remarqué.
- Carlos! L'appelle
Il se retourne et voit alex qui venait vers lui
- Eh mon ami, comment ce matin?
- Très bien. Mais, comment peut tu rentrer à l'école sans me mettre au courant? Carlos, comment peut tu devenir méchant jusqu'à ce point?
Carlos ne savait quoi dire afin de calmer son ami
- Mon ami, je t'expliquerai tout après. Pour le moment je ne te dirai rien. Comprends moi juste
- Ok. Tu t'es inscrit dans quelle école ?
- Je suis au collège de la paix.
- Waouh! Mais tu es dans une grande école hein, je suis curieux de tout savoir à propos
- Voilà pourquoi je t'ai dit que tu sauras tout après. J'avais raison de le dire!
- Alors, on se voit quand? ou bien tu seras disponible le soir, moi je viendrai te voir
- D'accord. Viens le soir je serai disponible
- Cool mon gars, je serai présent. bye...
C'est ainsi que carlos et alex s'étaient séparés.
Carlos reprit sa route jusqu'à ce qu'il arriva à l'école. Il était impatient de voir lydie et savoir son état de santé. D'où il marchait la tête inclinée. Une voix commença par l'appeler, c'était lydie qui était arrêtée aux portails. Carlos se dirigea vers elle
- Ah lydie, où était tu passée aujourd'hui ?
- Je viens même d'arriver et je t'attendait ici
- Me voici alors!
- Je voulais te remercier pour ton aide de ce jour là, n'eût été toi je serai morte carlos
- Ne dis pas ça. C'est plutôt moi qui devrais te remercier chaque jour. Regarde toi même ce que tu fais pour moi. Qui peut le faire aujourd'hui ? Je ne cesse de remercier Dieu jour et nuit du fait qu'il t'aie placé sur mon chemin. Si non, qu'allais-je devenir? Lydie, saches que tu es unique en ton genre et aucune fille, je dis bien aucune, ne peut avoir ce genre de sympathie que tu possèdes.
- Je suis émue carlos. ça suffit, ça suffit, cesse de me flatter
- Je suis absolument sérieux lydie, pourquoi dois-je te flatter avec ces genres des mots?
- Ça va, je crois maintenant. Bon, on se voit en récréation ou à la sortie. Il est l'heure maintenant
- Je t'attendrai. Bonne chance!
Chacun se dirigea dans sa salle et les cours débutèrent dans la bonne ambiance.
(...)
Tous les collègues de carlos et ceux de lydie avaient déjà remarqué la réciprocité qui régnait entre eux. Les professeurs également avaient aussi constaté cela. C'était alors une occasion pour tous les camarades de carlos de se mettre à le critiqué, certains lui battait, les autres l'insultaient et certains étaient très étonnés de leur voir ensembles. C'était la même chose chez lydie. Ses camarades la demandaient chaque fois comment elle elle était régulièrement à côté de carlos. À chaque fois que cette question frappait son vent aux oreilles de cette dernière, elle ne pouvait rien faire à part donner sa langue au chat et faire surtout la sourde oreille. Son comportement ne plaisait plus à ses collègues.
Pour eux, carlos et lydie étaient dans une relation amoureuse et ils ne voulaient que personne ne l'apprenne. Peu à peu certaines camarades de carlos, vu leurs recherches, avaient appris que ce dernier est un homme pauvre; qui vient d'une famille pauvre et ses parents sont aussi très pauvres. Et elles se demandaient bel et bien qui pourrait être celui qui prenait les études de ce dernier en charge. Elles avaient désormais, créée une grande curiosité en elles qui leur poussaient à tout savoir sur la relation qui existait entre carlos et lydie. Ces derniers étaient aussi très durs du langage que personne ne pouvait plus rien connaître de plus sur leurs vies.
Étant un enfant pauvre et intelligent, carlos était toujours concentré sur sa vie et ses études. Son but était d'achever ses études humanitaires et se mettre à la recherche d'un travail qui pourrait en retour, lui permettre de rendre certaines choses de sa vie facile. Il était l'élève le plus assidu de la salle.
Le soleil était déjà au zénith quand carlos arrangeait ses affaires pour sortir de la salle. D'un coup, son collègue du pupitre vint vers lui;
- Carlos, tu veux déjà rentrer?
Il fit un oui de la tête
Son collègue reprend la parole
- Mais avant tout, j'aimerais savoir qui est exactement cette fille qui te suit tous les jours, je veux dire cette fille qui est sans relâche à tes cotés. Qui est elle au juste?
La réponse était très loin de la mémoire de carlos. Après quelques secondes de méditation sérieuse, il prit la parole
- Euh, ta question est vraiment difficile et je manque quoi te donner comme réponse mon ami
- Mais, ignores-tu que je suis sérieux ?
- C'est quoi ton problème non, toi aussi ?
- N'as tu pas saisi mon problème?
- Je l'ai saisi. Mais au finish je n'arrive à ne rien comprendre
- Arrêtes de jouer à l'innocent. Tu sais très bien de quoi je parle.
- Tu me fais perdre du temps. Quelqu'un m'attend déjà à l'extérieur. À demain
- À demain mon ami. Mais qu'est ce que tu niait, voilà la fille même
- Laisse moi vivre en paix. dit il en sortant.
Lydie était là depuis un bon moment mais elle le laissait discuter avec son ami jusqu'à ce qu'il sorti de sa salle suivi de son collègue qui lui lançait un regard envieux. Lydie tourna sa tête
- Oh carlos, depuis que je t'attendait!
- Vraiment désolé. C'est mon collègue qui me faisait traîner avec des questions banales
- Le chauffeur nous attends déjà. Faisons vite
- Bougeons d'ici, le voilà qui nous appellent
Ils pressent les pas pour rejoindre le chauffeur qui demarre après leur entrée. Un quart d'heure et quelques minutes leur avaient permi d'arriver. Lydie descendit et fis signe à carlos de l'attendre. Elle s'échange et revient lui voir avec un bon sourire
- Maintenant dis moi, de quoi ton ami te parlait?
- Il me parlait à propos des choses qui me semblent vraiment inutiles de te dire
- Tu dois aussi tout me dire, n'ai-je pas le droit?
- Tu en as. Il me parlait de toi.
- À propos de moi(sourire), et c'était quoi le sujet? - Il cherchait à savoir si réellement tu es ma petite amie, vu que nous sommes très attachés selon eux.
- Qui sont ils, ceux qui cherchent à savoir cela
- J'avais oublié de te le dire; mes collègues ont complètement changés, ils ont fouillé ma vie jusqu'à découvrir que je suis d'une famille pauvre et à part ça, chacun se demande toujours si je suis ton petit ami ou non. Certains cherchent même à savoir qui prend mes études en charge
- Je l'ai constaté aussi chez mes collègues, surtout les filles.
- Moi je suis fatigué de toutes ces questions qui m'attendent du jour au jour.
- Moi aussi. Alors que peut-on faire au juste?
- Je manque la réponse maintenant. Bon, je compte rentrer. Il se fait déjà tard
- Bonne après midi!
- Merci pareillement.
Carlos faussa compagnie à lydie et prit la route qui mène vers sa demeure. Il arrive et ne trouve aucun de ses parents à la maison. La maison était aussi fermée à clé. Il tournait déjà ses pensées quand sa mère arrive et ouvre la porte après s'avoir excusée.
Vers le soir, alex était déjà là. Carlos n'avait pas hésité de tout le dire avant que ce dernier ne ramasse son étonnement.
- Carlos, je ne parviens à ne rien comprendre. Donc c'est la fille là qui fait tout pour toi? demanda alex d'un ton mouillé des surprises
- Oui. C'est bien elle qui le fait
- Tu es vraiment chanceux carlos.
- C'est l'amour de Dieu mon ami
Alex était rentré très étonné de ce qu'il venait d'attendre. Malgré tout, il le prenait comme une pierre d'achoppement.
***
Michael était encore au super marché avec sa mère. D'un coup il se rappelle de ce qu'il avait promis à naomie: il devrait l'appeler si tôt, mais il n'avait plus la présence d'esprit. Il quitta le super marché après avoir signaler sa mère. Quelques minutes après, il arrive chez lui. Rien de ce qui se passait au salon ne l'intéressé, mais plutôt causer avec naomie et savoir ce qu'elle avait de mal. Arrivé dans sa chambre, il lance l'appel et cette dernière décroche à la quatrième sonnerie.
- Allô! bonsoir naomie, c'est moi michael
- Bonsoir michael, comment ce soir ?
- Je suis bien portant. Alors, j'aimerais savoir ce qui t'empêchait d'être à l'aise en cours de route
- Ah toi aussi. Je t'ai dis que c'est rien de grave non, pourquoi tu te soucis de moi
- Arrêtes de me mentir, dit plutôt la vérité
- C'est la pure de vérité que je puisse te dire michael. N'y a plus rien à ajouter
- D'accord, on se voit le week-end à la place du carrefour vers seize-heures
- Ok. Je ferai tout pour ne pas manquer à ce rendez-vous
- Cool. bye
- bye bye.
Michael raccroche et met ses documents à table pour la révision.
Naomie aussi ne comprenais rien du courage qu'avait michael. << Comment peut il me donner un rendez-vous et moi aussi comme une folle, j'accepte sans réfléchir>>. se disait-elle avec un peu d'inquiétude. Mais malgré tout cela, michael savait déjà que naomie avait des problèmes et il voulait la venir en aide. La discrétion aussi résidait dans le coeur de naomie, ce qui l'empêchait de dire la vérité à ce dernier.
Le week-end vint, michael et naomie était déjà sur le lieu de rendez-vous. Michael décida qu'ils partent dans un chic restaurant afin de mieux finir ce week-end; car c'était un week-end célèbre vu qu'il marquait la fin des études pour les élèves du primaire ainsi que ceux du secondaire.
Michael avait eu toutes les informations sur naomie. Il y a un bon moment où elle a arrêté les cours pour des raisons monétaires et elle devrait être en niveau deux de comptabilité et gestion. Ça l'avait fait mal de l'apprendre. Le caractère de naomie l'avait déjà impressionné et il l'appréciait malgré tout. Après tant des réflexions, il décida de prendre ses études en charge. Naomie était très sidérante, elle ne prenait pas pour véritable, ce qu'elle entendre. Elle était vraiment confuse.
- Michael, tu es sûre de ce que tu dis ou bien je rêve ?
- Tu ne rêve pas ma chérie, je suis sérieux
- Ohh merci beaucoup michael, je suis contente.
Naomie était vraiment heureuse. Ses valeurs heteronormeés s'étaient renversées à cause de la joie qu'elle éprouvait. C'était plus que mirobolant pour elle. Elle embrassa michael avec une grande joie. Michael aussi avait déjà bien préparé son plan. Il ouvre son petit sac et tend à naomie une enveloppe. Naomie ouvra grandement ses yeux à l'instar de demander ce que contenait l'enveloppe
- Mais michael, de quoi s'agit-il encore non? veux-tu me surprendre combien de fois ?
- Ouvre d'abord non
Naomie ouvra l'enveloppe et grande fut sa surprise de voir beaucoup d'argent à l'intérieur.
Elle avait ses deux mains sur sa bouche, et manquait quoi dire. L'enveloppe contenait l'argent de son inscription pour l'année prochaine
et aussi pour quelques fournitures scolaires.
La joie était grande en elle qu'elle pouvait embrasser de nouveau michael. Ils prirent leurs plats sous la bonne ambiance jusqu'à ce qu'ils s'étaient séparés et chacun rentra chez lui.
***
L'année avait bien prit fin pour Carlos et lydie.
Lydie avait eu une très bonne moyenne qui créa une grande joie dans le cœur de son oncle. Tout le monde était vraiment content pour elle. Dieu l'avait aidé. Et elle avait pu assumer la charge des études de carlos. Qui pouvait croire que carlos serait sorti premier de sa classe avec la plus grande moyenne de toute l'école?
Leur joie était grande.