Chapitre 6 6

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*** Alex OSOFOR***

Plus d'un mois que je ne recevais les nouvelles de Carlos. Je me demandais s'il avait pu reprendre ses cours. Et même si c'était le cas, il aurait dû m'informer. J'entendis ma mère m'appelait pour je ne sais quoi. Je fis semblant de ne rien n'entendre quand elle m'appelait de nouveau. Je quittai mon siège pour la rejoindre.

- Alex! où était tu depuis que je t'appelait? dit-elle avec un air serein

- Maman, je n'avais pas entendu ta voix.

- Tu dis que tu n'avais pas entendu ma voix?

- Oui mum

- Apprête toi pour aller prendre ta cousine à la gare, elle viendra aujourd'hui

Qu'est ce que je ne comprenais pas bien?

- Maman tu veux dire que Sharon viendra chez nous?

- Oui. Elle viendra pour peu de temps.

J'étais plus qu'émerveillé!

- Oh! ma Sharon m'a beaucoup manqué vraiment

- Alors, fait vite. Elle arrive à treize heures.

- Sans problème maman. Je m'apprête.

Au fil des quelques minutes, j'étais déjà prêt. la joie qui me prenait dessus était grande que je n'avais même pas prit ma nourriture avant de me rendre à la gare. Je sorti de la parcelle en courant. Pour ne pas y arriver en retard, j'avais pris un taxi qui partait au même endroit. Vingt minutes après, j'y arrive. Je regarde tout autour de moi et je ne vois aucun bus alors que c'était l'heure à la quelle tous les bus arrivaient. Je commençais par m'en soucier, que Sharon arrive quand même si non je serai déçu. J'entendis des shhhii! shhhii! qui est une façon avec la quelle on s'appellent souvent chez nous en Afrique. Je tourne de nouveau mes yeux tout auprès de moi et je n'aperçois personne. Je commençais de nouveau par avoir peur, je me disais que peut être ça serai un fantôme qui m'appelait. Je retirai mes pas petit à petit jusqu'à ce que je senti des mains très froides fermés mes yeux. Mon coeur commençai par battre à vive allure. Je ne disais rien, je me demandai bien celui qui pourrait me faire cela. C'est vrai ce que je me disais, je suis dans un milieu plein des fantômes. J'ouvrais peu à peu mes yeux jusqu'à prendre courage à deux mains et dire;

- Dites moi qui vous êtes svp. J'avais très peur

- Donc tu ne reconnais plus celle qui te tient au visage? Alex, tu me déçois.

Cette voix me semblait familière mais je ne m'en souvenais plus. En plus une fille!

- Alors, veuillez enlever vos mains de mes yeux afin que je saches qui vous êtes. Dis-je avec assurance.

Après quelques secondes, ces mains quittèrent mes yeux, je me tournai avec un Ouff de soulagement avant de me retrouver nez à nez avec Sharon. C'était mirobolant vraiment!

- La folle, tu sais combien tu m'as effrayé. Dis je avec une vive émotion

- Oh mon petit chéri, comment vas tu?

- Je rend grâce. Et de ton coté ?

- Je suis juste très contente de venir vous rendre visite aujourd'hui

- Donc c'est seulement pour aujourd'hui? Sharon, j'espère que tu ne blague pas hein. Cela fait plus d'un an qu'on ne s'est plus vus et tu me dis que tu es là juste pour aujourd'hui? Ne m'énerve pas oh

- Ok. c'est pas la peine. Allons y à la maison.

Nous primes le chemin de chez nous, j'étais très heureux du faite que Sharon était là comme ma mère me l'avait dit. Sharon décida qu'on prennent le bus vu que le soleil était très accablant. Ce que nous fimes. Le bus nous déposa à la maison après vingt minutes. À notre entrée dans la parcelle, ma mère s'était mise à nous regarder avec sourire et s'approcha de Sharon avant de prendre la parole.

- Eh ma fille, soit la bienvenue ici dans maison. dit elle en l'embrassant

- Merci mère. Contente de vous revoir tous.

- Nous également ma chérie. Tu nous a beaucoup manqué

- Vous aussi.

- Regarde même comment elle a grandit, on dirait une fille d'une vingtaine d'années. Alors qu'en réalité elle n'a que seix ans! Repliquais-je

- Arrêtes de me flatter hein. Me répond-elle

- Je ne te flatte pas. c'est une vérité pure

- Alex, laisse la se reposer. Ma fille, n'écoute pas ce qu'il dit. Vas te reposer. Ajouta maman

- D'accord maman. dit Sharon.

Elle s'en alla et me laisser discuter avec ma mère.

++LE LENDEMAIN++

Souza venait de faire son entrée dans leur demeure vu qu'elle avait passé nuit à la prière. Elle ne trouva personne à part leur bonne et le gardien. Elle entra dans sa chambre, s'échangea avant de recevoir un coup d'appel de la part de Michael.

- Allô! bonjour Michael

- Bonjour souza, ça va?

- Oui ça va. vous êtes où tous? Je ne vois personne à la maison! Même papa

- Fais vite et rejoins nous à l'hôpital st Louis.

- Han? vous y faites quoi?

- Tu ne sais pas que Lydie est malade?

- Oh mon Dieu!!! elle souffre de quoi?

- Rejoins nous juste à l'hôpital souza! c'est quoi?

- Ok. j'y serai dans quelques minutes

- Nous t'attendons.

***Souza***

Au bout de quelques minutes, j'étais déjà prête. Je montai dans la voiture jusqu'au lieu indiqué.

J'étais très impatiente de savoir l'état dans le quel Lydie se trouvait. Je vis de loin Michael qui venait vers moi. Arrivé où j'étais, il me prit par la main jusqu'à me conduire dans la salle où était Lydie. À mon entrée je vis cette dernière inerte sur ce lit d'hôpital. Elle ne faisait aucun mouvement et le docteur avait laissé comme ordre: de ne pas la toucher ou chercher à vouloir la parler.

Donc lydie à eu un problème avec sa tête? Mais c'est vraiment incroyable ça. Comment est-ce cela peut arriver? Une petite fille comme elle, qui ne sait encore rien de spécial concernant cette vie qui tombe sous des telles maladies? Non, ce ne pas possible. Ce ne pas véridique ça.

Depuis mon arrive dans cet hôpital, j'avais observé un jeune garçon qui sortait de la chambre où était lydie avec un air triste. Comme mon dessein était de voir Lydie, et rien d'autres, je n'avais pas tiré beaucoup d'attentions à lui. Mais je voulais juste savoir s'il connaissait lydie, vu qu'il sortait de sa salle.

- Jeune homme, salut!

- Salut grande soeur. Est ce c'est vous souza?

Mais comment as t-il su mon prénom?

- Oui, c'est moi. Repondit-je un peu surprise

- Alors, vous pouvez m'appeler Carlos. Je suis l'ami à Lydie y a de cela quelques mois

- Ah bon! c'est pourquoi je t'ai vu triste en sortant de sa chambre tout à l'heure

- Pourquoi pas. Nous sommes des bons amis et souvent elle m'aide. J'étais avec elle quand ce malaise l'avait atteint et je ne pouvais que tout faire afin de l'ammener à l'hôpital

- Oh, tu as vraiment un bon coeur carlos. Que Dieu te bénis

- Amen!

(...)

Souza avait fait connaissance de Carlos. Elle ne savait pas que ce dernier était ami à lydie.

Quelques temps après, la mère de souza fis son entrée. Elle était aussi étonnée de ce qui était arrivé à lydie. Elles étaient entrain d'échanger quand le docteur fis également son entrée et demanda à la mère de souza de rester. Il donna quelques consignes à cette dernière. C'était les nouvelles conditions dans lesquelles lydie devrait vivre: Il ne fallait plus la mettre la pression, la laisser penser de temps à autre... Lydie avait pu ouvrir ses yeux et elle demanda également où était-elle. Personne n'avais voulu répondre à sa question. Au contraire, la femme de son oncle était très soucieuse pour elle».

(...)

C'était le cinquième jour que le père de Rachel était toujours sur le lit d'hôpital. Le docteur leur avaient promis que c'est le cinquième jour qu'il devrait libérer leur père. Le rendez-vous était pour 10h. Le père de Rachel était déjà en forme malgré la fatigue dû à sa maladie. Vers neuf-heures, une voiture fit son entrée. Les infirmiers et infirmières coururent vers cette dernière pensant que c'était quelqu'un qui venait avec un patient. Alors que c'était Rachel qui venait prendre son père.

Elle entra avec une grande impatience et voulait juste voir son père.

Michael rentrait avec lydie qu'il tenait à sa main gauche. Rachel montait des escaliers quand elle vit ce dernier. La joie était grande entre eux qu'ils s'étaient mis à converser

- Eh! Rachel! c'est toi que je vois là?! S'exclama Michael

- Oui, c'est moi. Que fais tu ici?

- J'étais venu voir ma cousine qui avait un malaise, elle va mieux maintenant

- Mon père aussi était malade et c'est aujourd'hui qu'il sera libéré.

- D'accord.ais j'avais besoin de toi Rachel

- Quelques minutes seulement je reviens. Attend moi

- D'accord, je serai dehors.

- Sans problème.

«Carlos était très content du fait que lydie aie reprit sa forme. c'était quelque chose d'essentielle pour lui vu que c'est lydie même qui prenait ses études en charge. Ce dernier demanda à rentrer auprès de tout le monde. Lydie lui remercia et il prit un taxi qui paya souza. Ils étaient tous impressionné du comportement de Carlos envers lydie».

***Rachel MENSAH***

Le docteur m'avait accompagné dans la salle où était mon père. Il allait déjà bien malgré que ses yeux laissait lire la fatigue. Je lui prit par la main avant de sortir avec lui. Mon petit frère avait une joie que je ne pouvais croire. Papa avaient payé toutes les factures et nous étions déjà dehors. Le chauffeur était présent, et avec joie nous rentrames à la maison. Une demi heure plus tard, on arrive. L'émotion était grande en nous, cette soirée fut très bien célébrée

Tard dans la nuit, je me rappelai que Michael m'avait demandé de l'attendre.ais qu'es ce que j'avais fait? Il pensera que j'avais refusé alors que c'était juste la joie.

***

Michael de son coté attendait Rachel jusqu'à ce qu'il jugeait bon de rentrer avec lydie qui était déjà libérée. À sa sortie, il vit Naomie, la fille qui l'avait aidé en cours de route avec de l'eau. Elle partait nul part.

- Naomie! Naomie!

Elle n'entendait surtout pas. C'est après l'avoir appeler plus de trois fois qu'elle entendit

- Eh pardon, ..... dit elle d'un air insatisfait

- Tu ne te rappelle plus de moi? Je suis l'homme que tu avait aidé!

Après plus de trois minutes

- Ah oui! c'est Michael! oh, bonjour Michael

- Bonjour Naomie, comment vas tu?

- Je bien portant, et toi?

- Bien aussi. Où vas tu comme ça ?

Rachel tatonnait et ne disait rien. Cela montrait qu'elle avait des problèmes mais elle ne voulais pas les partager avec quelqu'un d'autre.

- Ne t'inquiète pas. Donne moi juste ton contact, je t'appelerai soir.

Naomie n'avait pas hésité avant de donner son contact. Elle n'avait pas l'air content malgré leur conversation avec Michael. Ses yeux laissaient lire l'inquiétude et la tristesse.

            
            

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