II.
Mon père fit son arrivée au coucher du soleil. Il était un peu bouleversé à nous voir tous avec ma mère dans un état triste. Il voulait ouvrir sa bouche pour nous demander de quoi s'agissait quand ma mère l'expliqua toute la drame. Il afficha un air rempli de tristesse et de déception.
Au lieu de consoler ma mère, c'était elle qui le faisait à mon père. Il était rempli de tristesse, son esprit devait exactement être ailleurs vu qu'il était incliné et avaient ses deux mains sur sa tête. Je ne pouvais plus supporter cette situation, je fis un tour dans ma chambre avant de sortir pour aller aller je ne sais où. Je ne savais pas où aller, mon esprit était ailleurs, mes idées s'étaient mélangées, toute sorte de pensée faisait de vas et viens dans ma tête remplis des problèmes dès mon jeune âge. C'était plus que difficile pour moi, de supporter cette vie qui nous surprenaient tous les jours avec des tristes nouvelles. Je marchais sans savoir où je me retrouvais. Grande fut ma surprise de me retrouvais dans un grand embouteillage de voitures.
- Jeune garçon, où as tu mis ton esprit ? Ne vois tu pas que tu allais créé un grand accident ?
Dis la jeune dame qui conduisait dans la voiture qui était devant moi.
Je retourne afin de m'excuser quand j'entendis une autre voix qui m'interpelle
- Ehh là, n'as tu pas d'yeux ou quoi? Disait une voix féminine venant de nul part
- Regarde même comment il est perdu, disait une autre voix féminine d'une jeune fille. Je la regarde et elle avait presque le même âge que moi, son cri m'avait déclassé, j'avais eu honte de moi-même et je ne pouvais plus rien dire que de m'excuser.
- Où vas tu comme ça? Répliqua la jeune fille
- Je m'en vais quelque part
- Où exactement ?
- Je n'ai pas le temps de répondre à toutes tes questions, jeune fille.
- Mon garçon, tu peux partir. Ajouta la dame qui conduisait dont l'âge avoisinait une cinquantaine Elle devrait être sa mère.
- Tu peux continuer ta route. Ajouta t-elle.
Je continuai ma route avant de rencontrer ma collègue de classe de la troisième. Cela faisait longtemps qu'on s'étaient plus vus.
- Eh! Carlos, comment vas tu?
- Je vais bien, et toi,
- Bien aussi. comment les cours évoluent ?
.- Ça évoluent très bien, mais pourquoi tu n'es pas à l'école cette année?
- Je reprendrai l'année prochaine. J'avais fait un petit voyage qui m'a empêché de reprendre
- Ah bon! Dans ce cas c'est bien alors. bonne journée!
Elle me dit bonne journée en partant, juste pour se moquer de ma vie, tout iras mieux pour moi un jour.
Quelques jours après la scène que j'avais survi au marché, la honte m'empêchait de sortir de la parcelle vu la façon dont les deux dames m'avait ridiculisé. C'était vraiment honteux de ma part.
J'étais plongé dans mes pensées quand j'entendis quelqu'un frapper aux portails. Je ne savais pas qui ça devrait être car on n'a pas quelqu'un qui pourrait nous rendre visite. C'est après plusieurs hésitations que je sors du salon pour aller ouvrir les portails. Arrivé là, grande fut ma surprise de voir la fille du scène qui m'est arrivé dernièrement. Celle qui me posait plusieurs questions à la fois. Elle a presque mon âge mais j'ignorai et je me demandais même qui l'avait donné notre adresse. On ne se parlaient pas mais on étaient sûrement tous surpris. Je voyais que la fille aussi était surprise de me voir.
- Euh, excusez moi. Je ne voulais pas être ici mais je suis envoyé chez mon oncle qui est dans ce quartier. Dit-elle d'un ton compromis.
- Attendez un peu, c'est vous la fille de la dame qui conduisait dernièrement dans une voiture de couleur noire auquelle je voulais crée l'accident?
- Oui, c'est moi. Alors, qu'est qui te mettais dans cet état?
- C'est rien de spécial, juste quelque chose qui me rendait un peu triste.
Elle me fixait droit dans les yeux comme pour peser mes mots et savoir si c'était vrai ou pas.
- Quelque chose que tu ne peut pas partager avec d'autres personnes?
Eh, c'est quoi cette question!
- Évidemment. Bon, donne moi l'adresse de ton oncle j'aimerais t'aider à retrouver son domicile
Elle n'avais pas hésité avant de me donner l'adresse de ce dernier et il s'agissait de l'homme le plus riche de notre quartier. Le monsieur qui a une vie que j'envie de fois. Donc la fille ici est d'une famille très riche! Me disais-je.
Je l'indiquais chez ce dernier et elle me faussa compagnie après m'avoir remercié. Je retourne dans la maison soucieux un tout petit peu. Je senti mon ventre reclamer quelque chose. Malheureusement pour moi, n'y avait rien à la maison et pire encore on étaient dans l'embarras total. Je faisais semblant de ne pas afficher l'air soucieux, mais au moins j'espère mettre quelque chose sous la dent avant que le soleil ne retire sa présence du jour. Mon père n'étais plus à la maison, je n'avais même pas envie de savoir où était il passé vu la dalle qui me prenait dessus. Au bout de dix minutes, je senti de nouveau une guerre intense dans mon ventre, mes veres étaient sûrement entrain de se battre.
D'un coup, j'avais envi de vomir. Je commençais par jeter de la salive très vite avant de me rendre dehors pour vomir. Qu'est ce que je vomissais même à part de l'eau. Depuis le lever du soleil je n'ai rien mis sur la bouche et des choses pareilles veulent me tuer. Ma mère sorta de nul part avec quelques gâteaux suivi du met du jour. Une joie du genre m'emporta et je ne vomissais plus.
Ma mère me donna ces gâteaux et je les avaient tous dissiper dans moins de cinq minutes. Elle était entrain de se moquer de moi, elle riait mais moi je m'en foutais. Vraiment ma mère à un bon coeur; dans seulement deux minutes, elle m'a acheté à manger alors que je vomissais du faim.
Après avoir mis ces gâteaux sous mes dents, je senti une petite force en moi et j'échangeait déjà avec ma mère vu qu'elle avait aussi oublier ses soucis.
- Mère, dit moi un peu ce que tu vas faire encore après ce drame. Dis-je tout attentionné à elle
- Ne t'en fais pas mon fils, l'argent que j'epargnais va m'aider à reprendre mes activités même si c'est peu.
- Tu es géniale maman, tu es la seule mère qui sait comment se battre pour le bien de sa petite famille. Je te tire le chapeau ma lionne
- C'est mon devoir mon chéri. Je me battrai de tout sens afin que ta vie soit heureuse
- Tu me rend fou de joie avec tes objectifs
- Surtout saches que je suis ta mère et c'est moi qui doit le faire, quelqu'un d'autre ne viendra pas le faire à ma place.
- Oh! la meilleure mère qui ne puisse exister.
- On doit prier afin que Dieu nous épargnent de cette misérable vie. Dieu seras avec nous
- Amen mère.
Vers 16h on entendirent quelqu'un qui toquait de nouveau aux portails. On se regardaient avec ma mère comme pour se demander qui ça pourrait être. Chacun n'avais pas l'idée de la personne qui toquer.
- Vas ouvrir, ça pourrait être ton père. Me dis ma mère
Je sortais ouvrir à la personne qui toquer mais c'était toujours la même fille.
- Toi encore ici? mais que veut tu au juste ?
- Baisse ta voix, je suis là pour te remercier de ton aide. J'ai retrouvé la maison de mon oncle.
- Ah d'accord.
- Tiens ça, je le fais en signe de reconnaissance.
Je ne croyais pas à ce qu'elle m'avait donné, un billet de 50€. C'était mirobolant à mes yeux
- Mais, ne voyez-vous pas que c'est trop ça!
- Ne dites pas cela, je sais que tout le monde à besoin d'argent. Mais prend seulement
C'est avec une petite honte que je pris ce billet et la remercia après. J'avais déjà quelques idées sur la somme d'argent avant de lui dire
- J'accepte votre aide. Appelez moi Carlos.
- Je suis Lydie.
- Enchanté de faire ta connaissance, Lydie.
- Le plaisir est partagé cher Carlos. On se verras de temps à autre car je suis chez mon oncle pour un mois.
- Sans problème. bonne soirée à vous.
- Merci, à vous autant.
J'avais une joie intense ce soir là, je ne voulais pas que mon père l'apprenne. Néanmoins j'avais informé ma daronne et elle était juste contente de moi. Comme je n'avais rien à faire avec cet argent, je le donnais à ma mère afin qu'elle agrandisse son futur projet. Vers 19h, mon père fit son entrée, il avait l'air fatigué. Même s'il faisait semblant de l'être, je pouvais juste savoir quand il a des problèmes et quand il n'en a pas.
Lydie ENEH, fille cadette d'une famille de cinq enfants dont trois filles et deux garçons. Leur famille est une famille riche, personne ne demande quoi ce soit à l'autre. Âgée de 15 ans et élève en troisième hôtesse d'accueil, Lydie à un coeur compatissant, une personnalité pleine des romances et des yeux qui n'aiment jamais voir quelqu'un en souffrance. Sa mère est une avocate; l'une des plus réputées du pays et son père est un grand homme d'affaire. Sa rencontre avec Carlos fut un obstacle pour elle et elle se sentait obligée automatiquement de lui venir en aide malgré que Carlos faisait semblant d'être entouré des grands morceaux durs.
***Lydie***
Ce garçon semble avoir beaucoup des problèmes sans solution. Mais quelque chose me pousse de lui venir en aide volontairement, qu'est ce qui m'arrive? Se disait-elle toute soucieuse.
Après maintes réflexions, elle décida d'aller revoir Carlos et savoir certaines choses lui concernant.
(...)
Comme il ne restait que deux mois avant la rentrée, Alex le meilleur ami de Carlos ne cessait de se demander si ce dernier reprendrait les cours ou ça serait toujours le contraire qui prendra le dessus de l'affaire. Rien de réel ne venait dans la tête de ce dernier comme réponse justificatoire. Il devenait confus en quelques sortes. Il ne cessait de poser plusieurs questions sur Carlos et la vie qu'il menait. Enfin, pour boucler ses pensées, il décida de lui venir en aide concernant retour à l'école.
Carlos voulait effectuer quelques déplacements quand Lydie fit son entrée. Il était vraiment surpris de voir cette dernière dans sa maison.
Leurs regards se croisaient et personne ne pouvait plus rien dire. Pour défendre ses qualités entant qu'un homme fort, il donna place à cette dernière et leur conversation débuta. En moins de cinq minutes qu'ils causaient, chacun avait pu enlever la honte qu'il portait pour l'autre et ils échangeaient bien à l'instar de deux bons amis.
***
C'est de cette fameuse façon que la relation entre Carlos et Lydie avait pris naissance, ils étaient devenus des vrais amis de prime à bord sans que chacun d'eux le ressente.