Chapitre 3 3

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Les présentations entre la mère de Carlos et Lydie eurent lieu. Lydie était très joyeuse de faire la connaissance de cette dernière. La joie animait le coeur de tout un chacun, à voir Carlos qui riait et souriait comme jamais. La mère de ce dernier leur faussa compagnie en vue d'aller au marché

- Maintenant je veux savoir tout te concernant, n'hésite pas de me dire s'il te plaît. Insista lydie

- Tu veux savoir quoi au juste? je ne suis pas de nature à étaler mes problèmes à n'importe qui

- Donc ma confiance envers toi ne te dis rien?

bon, tu es en quelle classe maintenant ?

- J'étais en quatrième quand j'ai abandonné, faute de moyen. Mon père était tombé malade et c'est ma mère qui nous prenaient en charge. Elle effectuait bien ses économies jusqu'à ce que les choses s'étaient compliquées pour elle et je me retrouvais obligé d'arrêter les cours. Ce fut vraiment quelque chose de très douloureux pour moi, je ne cessais de regretter à maintes reprises, des fois je pleurais... Enfin j'avais juste compris que rien ne se fait par hasard et j'avais pu tout oublié.

- mawa!(qui veut dire pitié en lingala) Je compatis

- Merci Lydie. Alors comment est ton histoire ?

- Dans ma vie, je n'ai jamais vécu la pauvreté. j'ai eu un parcours rose, une vie facile et tout est possible pour moi. Toi même tu vois la vie que mène mon oncle!

- Oui je vois, de fois je l'envie même

- Ah bon! tel qu'on dit que les riches doivent aider les pauvres, ton histoire m'a vraiment touché et j'ai décidé de rendre certaines choses de la vie facile pour toi. Imagine quoi

- Ne me surprend pas lydie

- Bon, prépare toi. la semaine prochaine nous irons prendre l'inscription ensemble.

- Oh mon Dieu! qu'est ce que je ne comprend pas bien? tu viens de dire quoi Lydie?

- Tu m'as bien saisi Carlos, arrêtes de jouer à l'innocent

- En tout cas merci beaucoup Lydie, Que Dieu te bénis ma chère. dit Carlos sur le point de l'embrasser

- Tu peux m'embrasser, n'y a pas des problèmes.

***Carlos***

On s'embrassa si fort! la joie était très grande en nous. J'imaginais déjà la tête que j'allais faire à mon ami Alex. Ce fut une un très bon moment pour moi de faire connaissance d'une si jolie et compatissante demoiselle. Elle me quitta après plus de deux heures passées ensembles.

***Lydie***

J'avais hyper mal au coeur en pensant au genre de vie que Carlos mène. J'ai juré de rendre sa vie facile et je le ferai de tout mon coeur. Je n'aime jamais voir quelqu'un souffrir alors que j'ai toutes les possibilités de l'aider. Non! je me rassurerai que Carlos soit riche et c'est là que je serai en paix. Mes parents m'ont envoyé chez mon oncle afin d'y passer le reste de mes vacances et aussi faire connaissance de ses enfants vu que je ne l'ai jamais fait. Mon oncle et sa femme m'avaient bien accueilli et je possède ma chambre seule même si j'ai seulement quinze ans et bientôt j'aurais mes seix ans. J'étais dans ma chambre quand j'entendis mon oncle m'appeler.

- Lydie! viens voir tes frères et soeurs!

- Oui! oncle, j'arrive.

Je sortis vite en courant avant de croiser sa femme qui venait me voir. Comme j'étais très impatiente de faire connaissance de mes frères et soeurs, je l'avait passé après l'avoir salué.

J'arrive au salon et j'aperçois un bel homme et une autre fille qui me dépassait en âge, tous deux assis dans les canapés.

- Oncle, où sont ils? dis-je toute souriante

- les voici. Michaël et souza, je vous présente Lydie, ma nièce.

Waouh! je remerciait Dieu du fait que ces sont vraiment eux. Comme je suis trop aisée avec les gens, je sautai dans les bras de chacun avant que je ne les appelent par leurs prénoms.

- Oh la petite Lydie, soit la bienvenue chez nous. met toi à l'aise et surtout, fait comme chez toi. Me dis tonton Michael

- Oui oui ma chérie Lydie, fait comme chez toi hein, soit libre et demande tout ce que tu voudras

car on te le donneras. Ajoute souza

- Je suis vraiment émue en ce moment. merci beaucoup.

- Tu n'as pas à nous remercier notre cadette, on t'aime bien. Répliqua Michael

- Moi aussi je vous aimes plus que tout au monde.

- Qu'est ce que j'ai raté ici? dites moi oh. Dis la femme de mon oncle en sortant de nul part. Cette dernière aime trop blaguer avec nous

- Tu as raté l'épisode où ils se disaient les mots d'amour tres doux. Dis mon oncle

- Ouais! c'est ça. Ajouta souza

- J'aurais dû être là. j'imagine déjà la joie qui vous aimaient tous . Dis la femme de mon oncle

- C'est rien ça, tu verras des grandes choses hein ne t'énerve pas notre amour. Répliqua Michael

- Bah, ce qui est raté est déjà raté. Tu as perdu, c'est tout. Répliqua mon oncle

- Qu'allons nous mettre sous nos dents aujourd'hui ? Demande souza

- Vos plats préférés! répondit la femme de mon oncle

- Ah bon! s'exclama Michael

- Venez prendre vos nourritures oh, si non je vais tout finir seule. dit la femme de mon oncle

- Nous sommes derrière toi mum

C'est dans une énorme joie que Michael et souza quittèrent le salon pour la cuisine. Après plus de trois minutes auxquelles j'arrangeait mes documents, je fus rentré dans ma chambre pour me reposer et penser pour quelques minutes.

****

Michaël YERIMA, fils aîné de couple John YERIMA et Anny YERIMA. Pré-licencié en faculté de marketing à l'université de Kinshasa. Il sied de dire que Michael est un homme très attentionné et très intelligent. À 22ans, il compte déjà diriger une grande entreprise des produits cosmétiques auquel son père est le Directeur Général.

Souza YERIMA est la deuxième fille de ce beau couple, mais seulement celle qui était derrière elle comme cadette avait quitté ce monde très tôt. Souza est en niveau deux de comptabilité et gestion à l'université de Lubumbashi(une grande ville en république démocratique du Congo"RDC")

Parlant d'amour, souza ne s'en ai jamais intéressée vu les déceptions qu'elle sous entends chez plusieurs de ses camarades.

Monsieur John YERIMA et madame Anny fondent un beau couple; un couple basé sur l'amour et le respect de l'autre, un couple qui est considéré comme l'exemple typique pour tout le monde au quartier, personne ne pouvait savoir la vie que ces derniers menaient sans toute fois leur envier. C'était une vie que les jeunes célibataires du quartier rêvaient ...

Il ne restait plus qu'un mois pour la rentrée. Alex n'étais toujours pas rassuré que son ami Carlos rentrerai à l'école. Il s'inquiétait trop pour ce fait.

***Alex***

Je ne comprends toujours pas pourquoi Carlos ne prend même pas l'inscription. Ses parents ne savent pas que les études sont ô combien important dans la vie de leur fils? Cela me dépasse en réalité.

Une idee lui était venu d'aller rendre Carlos visite afin de mieux connaître sa situation. Au bout de quelques minutes, il se retrouva sur le chemin qui mène vers la demeure de Carlos. Il prit un taxi afin qu'il y arrive à temps vu qu'il faisait déjà tard.

Sur la moto, il ne pouvait laisser sa mémoire tranquille en pensant à Carlos et sa vie. une vingtaine de minutes plus tard, il arrive chez son ami et ce dernier vint l'ouvrir les portails.

- Salut mon ami, comment vas tu? Lui demande Carlos

- Salut Alex, je vais bien mon ami

- Tu es sûr que tout vas bien, Carlos?

- Oui mon ami. répondit-il tout timide

- Là c'est bien

- Prenons place d'abord.

Ils prirent place dans des chaises. Alex demanda à son ami s'il avait déjà prit l'inscription mais il était déçu du fait que ce dernier n'e l'avait pas encore fait.

- Mais qu'attends tu Carlos?

- J'attend encore l'argent, et après j'irai m'inscrire

- D'accord. comment se portent les parents ?

- Ils vont bien mon frère.

Alex et Carlos restèrent à parler pendant des minutes et des minutes avant que ce dernier ne se met en route pour sa demeure. Sur le chemin du retour, Alex vit une grande dame dont l'âge environait une soixantaine, prête pour un accident de voiture, il avait l'envie de la sauver mais c'était déjà tard, la dame à été tamponner et la voiture fut sa disparition en quelques secondes. Ne pouvant plus supporter ces genres de scènes, il s'est mit à courir si vite en vue d'effacer ce scénario de sa tête.

- Jeune homme, où vas tu comme ça en courant? l'interpella un jeune qui était au bord de route

- Où est ton problème dans tous ça? Répondit-il en jettant des coups d'oeils partout

- As tu vu quelque chose d'effrayant? Répliqua le jeune

- Je n'ai vraiment pas le temps de répondre à tes questions, fou moi la paix. répondit-il en continuant sa petite course

- Eh! les jeunes d'aujourd'hui, vous ne savez plus donner des bonnes réponses à vos grands? S'exlame le jeune, un peu terrifié.

Alex fit la sourde oreille à cette question et continua aisément sa marche.

            
            

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