1
J'étais fatigué d'aller chaque fois au cours pour être toujours renvoyé. Depuis que mon père à pris congé de son travail, tout allait mal pour nous. Le petit commerce que ma mère effectuait ne suffisait pas vraiment de nous nourrir tous. Des fois on mangeait, d'autres fois nous dormions ventres creux. Je manquais même la force d'aller à l'école. Tout ce que je voulais c'est de manger chaque jour afin d'avoir la force de suivre mes cours. Il me suffisait juste de demander à manger auprès des personnes que je connaissais et en particulier mon meilleur ami. Ce dernier m'aidait beaucoup et parfois il me donnait des petites sommes de poche. J'aimais mes parents malgré le fait que l'un était malade et l'autre prenait soin de moi. Ma mère fournissait touts ses efforts afin que j'étudie mais les moyens ne la permettait pas de le faire. Une vie qui nous paraissait vraiment difficile. On voulait à tout prix la quitter mais le destin décidait autrement. Notre famille ne cessait de se confier à Dieu, car c'est à lui seul de décider sur nos vies, lui seul a le dernier mot sur nos destins. Voilà le fondement et confidence de ma famille. Malgré toute cette souffrance qui nous tenait à bout, on savait sacrifier le peu de nos temps pour glorifier Dieu.
Je répond au nom de Carlos. J'avais 16 ans lorsque j'étais en quatrième des humanités. J'étais un élève très intelligent, très doué et surtout apprécié par ses enseignants. Mais le destin ne voulait jamais que je continue mes études. Je suis de nature calme, je n'aime pas trop parlé et je vise toujours le meilleur des meilleurs.
Mon père, de son vrai nom Edouardo Carlos, est un portugais qui a grandi chez nous à Kinshasa et il compte ses 43 ans. Tandis que ma mère, elle, porte le prénom de betty et elle est âgée de 37ans. Ma mère est une femme brave, elle est trop courageuse et capable de faire n'importe quoi pour gagner sa vie. Les cris de moqueries et les injures qui ne cessaient de tomber sur elle tous les soirs, provenant de nos voisines, des certains membres de la famille, ... lui redonnaient beaucoup des forces et de courage pour mieux persévérer dans ses luttes. Tous, l'on espérait et croyait avec toute foi qu'un jour nous crierions des joies. Que Dieu allait nous venir en aide.
- Carlos! donc tu continues de rêver? Ne sais-tu pas qu'il est l'heure d'aller à l'école ?
Je vins de me réveiller en sursaut, c'était ma mère, celle qui est prête à tout pour mon bonheur.
Je bondis de mon petit lit à l'instar d'un être électrisé vu que j'étais réellement dans mes rêves en pensant au devenir de ma vie scolaire.
- Mon fils, arrêtes de te plonger dans les pensées , lève toi de ton lit et prépare toi d'aller à l'école.
C'est là que je remarquai sa présence. Elle était sûrement devant ma porte.
- Maman, je ne peux plus. Je ne peux plus mère. Je suis totalement fatigué du faite que c'est toujours moi le premier élève à être renvoyé pour les frais de l'école. N'importe lequel, et mes amis ne cessent de m'insulter et me rigoler.
__ Calme toi mon fils, ça toujours été ainsi pour tout un chacun. La vie à des diverses réalités qui font souvent couler des larmes et il faut être patient pour vivre ce genre de vie. hum, lève toi mon chéri, Dieu est au contrôle.
Elle était très triste en me parlant, je ne voulais plus lui faire penser au pire vu qu'elle regrettait moralement.
__ Maman, tu peux maintenant rentrer. J'irai à l'école. Dis-je avec sourire.
Elle avait quitté ma petite chambre pour le marché et moi je faisais très vite afin d'aller aux cours. À ma sortie, je trouvai papa au salon entrain de lire un journal. Je lui fis signe de mon départ et me mis en route vers le collège.
Tel que je le disais, à peine franchi les portes d'entrer qu'on me renvoi par le directeur. Ah! seigneur, c'est qu'elle genre de vie ça! C'est avec un grand regret que je rentre chez moi. À mon arrivée, mon père ne semblait pas être surpris vu que cela était un phénomène régulier.
Je ne cessais de pleurer, regretter tous les jours que le bon Dieu à créé. La tristesse était devenue mon meilleur ami, le regret n'en parlons même pas et c'était ainsi tous les jours jusqu'à ce que je me suis retrouvé à une étape où je devrais arrêter mes études. Quelle douleur j'avais au coeur!
Je ne comprenais rien de cette vie que l'on vivait.
Unique enfant de mes parents que je suis, et je manque comment continuer mes études! c'est ne pas possible. C'est ne pas possible seigneur!
Je me parlais en me dirigeant vers mon père, je voulais savoir pourquoi il ne travaillait plus.
__ Papa, j'aimerais savoir certaines choses. Dis-je en prenant place tout prêt de lui.
__ Quoi donc mon fils. Répondit-il d'un air triste
Je fis quelques soupires avant de lui parler
__ Papa, j'aimerai savoir pourquoi vous ne voulez plus travailler, c'est quoi au juste papa? regarde un peu, je ne vais plus à l'école juste pour l'argent. Papa, vous devez travailler afin de bien élever ma vie! Papa, je suis votre unique enfant et si je n'étudie pas, ça seras un enfer pour moi. Papa, fait quelque chose
__ Mon fils, si j'ai pris congé de mon travail c'est parce que j'étais souffrant. Dans trois mois, je vais tout reprendre et tu pourras continuer tes études.
__ D'accord père.
Je me levai et prit la direction de ma chambre.
Un peu plus tard, ma mère arriva et venus me voir dans ma chambre.
__ Bonsoir mère, vous êtes déjà arriver ?
__ Oui mon garçon, je suis déjà là. Pourquoi tu es toujours dans ta chambre ?
__ Rien mère, je me repose juste.
__ Ne me ment pas, je sais de quoi je parle et je sais pourquoi tu es seul dans ta chambre. Donc tu ferais mieux de venir avec moi.
__ Maman! ne t'inquiète pas pour moi! Je ne pense pas à ça mais plutôt à d'autres choses!
__ Malgré tout ça, rejoins moi afin d'éviter des soucis.
__ D'accord mère. Dis-je en me levant de mon lit.
Arrivé au salon, je vois que ma mère avait beaucoup des choses à faire. D'où j'avais décidé de la venir en aide. Après ce travail, je quittai ma maison pour me balader un peu.
****
Alex OSOFOR, âgé de 17ans et deuxième enfant d'une famille aisée, est l'ami intime de Carlos. Ils se sont connus depuis leurs études primaires en classe de troisième. La vie de son ami le rend triste et parfois mal à l'aise. S'imaginant comment un enfant unique à ses parents peut manquer comment étudier; ce fait créaient le chagrin et la douleur dans son coeur.
***Alex OSOFOR***
J'étais chez moi, tout triste d'apprendre que mon ami Carlos avait abandonné les études vu que ses parents n'ont des moyens. Le pire dans tous cela est que son père est souffrant et sa santé vas de mal en pis. Souvent je lui donne des petites aides mais ça ne suffit toujours pas pour lui.
__ Alex! quelqu'un te cherche ici.
C'est ma mère qui venait de m'informer que quelqu'un me cherchait. Je sortais tout impatient de voir qui ça pourrait être. Par surprise, c'était Carlos.
__ Ah! mon ami, tu es venu me voir aujourd'hui!
__ Pourquoi pas. si je n'ai rien à faire, qui d'autres dois-je rendre visite à part toi.
__ C'est gentil mon frère. Entre s'il te plaît
Après avoir prit place au salon, ma mère nous apporta quelque chose à mettre sous la dent.
On étaient entrain de manger quand je pris la parole;
__ Mon ami, j'ai appris que tu as abandonné les cours. Lui dis-je d'une voix compatissante
__ Oui c'est ça. Toi même tu sais comment est la situation de mes parents non
__ Je sais mon ami. Prend courage, tu es encore jeune et tu vas étudier jusqu'à la fin. C'est comme ça dans la vie.
__ D'accord mon frère. J'ai tout compris.
Nous passames des heures à parler, à rire et à nous donner des conseils, et après j'accompagnai carlos qui rentrait chez lui.
Je restai à expliquer à ma mère la situation que traversait mon ami. Elle était aussi soucieuse en apprenant cette triste nouvelle. Mais je me mettai toujours à insérer son nom et ses problèmes dans chacune de mes prières.
***Carlos***
Je venais d'arriver chez nous. Il sonnait presque 19h passée de quelques minutes quand ma mère vint m'annoncer que la nourriture est prête. Avec joie je quittai mon petit siège et la rejoint. On degusta bien notre repas avant que le sommeil nous emportent. Je me retrouvais sur mon lit en train de réfléchir au lieu de me coucher. Ça venait de soi, même si je ne voulais pas penser. Il me suffisait juste d'être seul et que ces pensées me viennent en tête. La douleur était atroce pour moi que je me mettais à couler quelques gouttes des larmes. Je ne savais même pas quand le sommeil m'avait prit et c'est le matin que je me réveille avec les cris de ma mère.
__ Carlos!
Je sursaute de mon lit et m'habille pour la rejoindre au salon. Cette fois ci je suis un peu surpris de la voir prête d'aller au marché car c'est ne pas de ses habitudes. Même mon père n'étais pas encore réveillé.
__ Mum, depuis quand tu quittes la maison à cette heure? demandais-je d'un ton surpris
__ Mon fils, j'ai trop des choses à faire au marché aujourd'hui. Donc je dois m'en aller à temps.
__ Ok. Moi je n'ai même pas quoi faire ici
__ Comme ça, à partir de demain tu dois aussi m'accompagner à la boutique afin qu'on puissent travailler dur.
__ D'accord mère. Bonne journée!
__ Merci pareillement fiston.
Elle quitta la maison et alla à notre boutique qui n'est pas si grande. Mon père était toujours au lit, je me demandais bien ce qui pourrait le prendre en dormant jusqu'à cette heure. Après quelques minutes, je lui vois sortir de sa chambre tout joyeux comme jamais. Je voulais uniquement savoir ce qui pourrait mieux le mettre dans cet état. Après l'avoir salué, je pris place tout prêt de lui.
__ Papa, qu'est ce qui vous met dans cet état aujourd'hui? D'habitude vous n'êtes pas comme ça! Veuillez un peu m'expliquer ce phénomène
Il laisse un grand sourire aux coins des ses lèvres avant de me répondre
__ Mon fils! tu ne peut imaginer; devine quoi
Je pensais déjà à mon retour à l'école
__ Quoi donc papa? Je ne sais plus deviner. Dis-je avec une intense joie au coeur.
__ Tu ne peut pas croire à ce que je viens de voir au rêve. J'ai rêvé que tu es déjà devenu un homme très riche et très célèbre et tu avais plusieurs voitures. Mon fils, je te jure tu étais plus riche qu'on parlaient de toi même à la télé.
C'est quelle genre de rêves ça ! Me disais-je
__ Papa, je ne crois pas à ces genres de rêves. Comment peut tu me dire ça alors que tu ne fourni aucun effort afin que je rentre à l'école. tu m'énerve avec ça.
Il avait l'air étonné et surpris à la fois
__ Calme toi Carlos, je sais tout ça. Et saches juste que je ferai tout pour que tu rentres à l'école. Ne sois pas déçu mon garçon, crois moi.
__ Ok papa, je crois. Mais jusqu'à quand attendrai-je?
Il soupire avant de me répondre. Mes questions devaient exactement lui fatiguer.
__ Attendons juste le temps de Dieu mon fils. Dit-il d'un petit ton.
__ Je m'en vais prendre ma douche.
Je le fausse compagnie et me presse de prendre ma douche. Vingt minutes plus tard, j'avais déjà fini et j'y sortai pour porter d'autres habits et rejoindre ma mère au marché vu que je ne faisais rien à la maison. En sortant je trouve mon père qui lisait un journal.
__ Où vas tu, Carlos? Me demanda t-il d'un ton sévère
__ Au marché, rejoindre maman.
__ Est ce qu'elle t'a demandé de lui suivre?
__ C'était pour demain. Mais comme je ne fais rien de spécial ici, je dois y aller
__ D'accord.
Je pris le chemin du marché, je n'avais rien en poche pour payer même un taxi moto. Donc j'étais obligé de faire les pieds. Trente minutes environ, je surprend ma mère de ma présence.
__ Eh mon chéri, c'était pour demain non. tu viens aujourd'hui? Dit ma mère en me souriant.
__Mum, je n'ai vraiment rien à faire à la maison et c'est pourquoi j'ai voulu venir ici
__ Ça ne dérange pas mon garçon, prend place et vend avec moi.
__ D'accord mère. Mais tu vas me montrer quelques indications afin que je ne me trompe pas.
__ Sans problème mon enfant.
Désormais je vendais déjà avec ma mère au marché. Notre boutique grandissait du jour au jour, surtout qu'on economisaient cela afin que je rentre à l'école.
(...)
++ SIX MOIS PLUS TARD ++
Je vendais toujours avec ma mère. Les choses s'arrageaient petit à petit et mon père avait repris la force, tout ce qui lui restait c'était de trouver un travail descend. L'année tendait lentement et sûrement vers sa fin. L'unique point essentiel de nos provisions était mon retour à l'école. Mais je ne savais pas que j'allais vivre la pire de chose. C'était à deux mois de la rentrée que quelque chose qui nous avaient tous détériorer arriva: On avaient volé toutes les économies de maman. D'après les informations, les voleurs étaient entrés et on prit les marchandises de tout le monde. Donc toutes les marchandises qui étaient dans le dépôt. On avaient perdu toutes nos différentes marchandises et divers produits.
Ma mère avait pleuré de toute ses forces, moi n'en parlons même pas. Qu'est ce qu'on devraient faire encore? Si tout ce qui nous donnaient sens à cette vie était détruit. Je ne faisais que consoler ma mère qui ne cessait de pleurer et regretter pourquoi c'était toujours elle que la vie laissaient des mauvais souvenirs.
Je pouvais lire la plus grande et plus mauvaise de tristesse dans ses yeux, elle était sûrement entrain de se dire pourquoi elle méritait tout cela.
De mon coté, je savais déjà que j'allais reprendre mes cours mais ce coup m'avait affaibli en toute sorte, je n'avais plus aucun espoir pour ma vie scolaire ni quotidienne.
,