Chapitre 5 • 4 •

" quelle idée de merde ! "

Après 20 minutes de réflexion devant ma porte, me voilà entrain d'escalader les murs de mon immeuble pour atteindre la fenêtre de ma chambre. Ma sœur n'est apparemment pas à la maison ce qui m'inquiète beaucoup, il est presque minuit, elle devrait être rentrée depuis longtemps " j'espère qu'elle va bien" Mais pour le moment la seule qui ne va pas ici c'est moi ! je suis accrochée à plus de 5 mètres de haut ! j'ai échappée au pire, je ne vais pas flipper a cause de 5 mètres qui me sépare du sol et que si je tombe je serai probablement soit morte soit je me retrouve avec quelques os brisés.

"ça va aller, Anita !"

Après quelques efforts de plus je suis enfin à la hauteur de ma fenêtre, je l'ouvre et heureusement elle n'est pas fermée, pourtant j'ai demandé à Adrianna de la fermée avant de sortir ce matin " elle a dû oublier." Je me hisse par l'ouverture et je rentre enfin dans ma chambre qui est baignée dans l'obscurité, je me dirige vers l'interrupteur pour éclairer la pièce mais des bruits me coupe dans ma course, je pivote ma tête vers ma droite et je vois...

Ma sœur...

Dans un coin de notre chambre...

Entrain de pleurer toutes les larmes de son corps...

"mais que ce passe-t-il ?"

Plus tôt dans la journée :

Adrianna:

Tatouages, armes visible, hommes imposant.

Se sont les hommes d'El Diablo. Je suis vraiment dans la merde ! L'homme qui m'a parler s'avance vers moi et je recule pour l'éviter, j'allais commencer a courir à fin de sauver ma vie mais il était plus rapide que moi, il m'a attrapé par le bras, ses yeux verts me transpercent, son aura est tellement imposante que je ne peux plus bouger ni même sortir une seule syllabe de ma bouche, je suis tétanisée.

- n'est pas peur mi bonita je ne te ferais aucun mal. Me dit-il avant de se pencher vers mon oreille et me chuchote : pour l'instant.

La peur grandi en moi après chaque minute qui passe, je ne comprends rien, pourquoi sont-ils là ? Où est Marìa ? Est ce qu'elle va bien ? L'homme décide enfin d'enlever le rideau du doute qui me cache la vérité de leurs présences ici.

- es ce que tu as une arme sur toi, mi bonita ? Me demanda-t-il en serrant mon bras encore plus en signe d'avertissement.

- Je... Je... non... Je n'ais pas d'armes sur moi.

- tu es sûr ?

Avant que je ne puisse répondre il me coupe la parole.

- Non, attend excuses moi je n'ai pas formulé ma phrase correctement. Il respire un bon coup avant de continuer. Es ce que tu as une arme volée sur toi ?

Une arme ?

Volée ?

Une arme volée ?

Sur moi !

- NON ! je n'ai rien sur moi je vous le jure !

Je suis au bord de la crise de panique, mes larmes commencent à me monter au yeux, je ne tiendrai pas longtemps avant de craquer !

- calme toi, on va vérifier ça et si tu dit vrai on te laissera partir, d'accord... ?

- Ad... Adrianna .

- muy bonito nombre. Allez, lève les bras et laisse moi fouillé ce magnifique corps. Il me fait un clin d'œil et me sourit de toute ses dents blanches avant de se tourner vers les deux hommes qui l'accompagne. Fouillez son sac. ( Très joli prénom.)

Son ton est sec et dur, il me fait froid dans le dos .

- Si, Sergio.

Sergio ? J'ai déjà entendu parler de ce nom quelques part, mais où ?

Sergio ?

Sergio !

Mais oui ! C'est le bras droit d'El Diablo !

Si le bras droit du Jefe se déplace jusqu'ici en personne c'est que je suis vraiment dans la meirda. Par peur je lui obéit et je lève les bras pour le laisser me fouillée et de toute façons je n'est rien sur moi donc je n'ai rien a craindre, pas vrai ?

Un sourire au coin des lèvres de Sergio se dessine, je vois qu'il est pleinement satisfait que je lui obéisse, il commence à me fouiller ou plutôt il commence à me tripoter pour être exact " il se régale ce salop !" Je lui lance un regard noir qui n'échappe pas à l'homme mais malgré ma tentative de l'intimidé il continue quand même son activité.

- tu vois , je ne t'ai pas mangé, mi bonita. Me dit-il en laissant ses mains sur mes hanches.

- si tu as terminé enlève tes sales pattes de là !

- Oh, belle et aggressive ? Me dit-il d'un air

faussement étonné avant de se baisser une deuxième fois vers mon oreille en me chuchotant de ça voix grave : J'adore ça.

- Sergio ? L'interpella un des hommes.

Ma respiration se coupa en voyant une arme à la main de l'homme.

C'est pas vrai !

Le regard de Sergio change radicalement, il a passé d'un regard pervers mignon à un regard froid et menaçant.

'¡Qué día de mierda!"

- ce n'est vraiment pas ton jour de chance. Me dit Sergio avec le même regard froid.

- Je... Elle n'est pas à moi je vous le jure ! Crie-je a m'en arraché les poumons.

- tu devras expliquer ça au Jefe.

Franchement,

"¡Qué día de mierda!"