Anita
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Chapitre 4 • 3 •

Anita :

C'est un cauchemar.

c'est pas possible !

je me suis faite avoir aussi facilement !

Sanchez me regarde de haut en bas et savour sa victoire, il m'a eu dans ses filés, je ne peux rien faire maintenant que je suis dans l'entre du diable, je ne peux que prier pour m'en sortir indemne mais j'en doute, cette fois je ne crois pas que je vais sortir de cette maison saine et sauve ou peu être que je ne sortirai jamais.

- Anita, Anita, Anita. Dit l'homme en s'approchant tout doucement de moi. Pourquoi tant résisté ? Si tu te laisses faire, tu passeras un très bon moment je te le garantie.

Si je pouvais faire un seul souhait maintenant ça sera d'être invisible. Mon dieu aidez moi s'il vous plaît ! Il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi. Mon sort est scellé. J'aurais aimer pouvoir me défendre mais malheureusement je suis faible face à lui qui fait deux fois ma taille, il s'arrête à mon niveau et me plaque violemment contre le mur, mon dos me fait atrocement mal mais je reste forte et je ne pleure pas devant lui, je ne lui donnerai pas ce plaisir, je le fixe droit dans les yeux en espérant qu'il me laisse tranquille mais je constate que non. A son tour il me fixe avec ses yeux aussi noirs que son cœur et un sourire s'affiche sur son visage ridé, un sourire qui me fait froid dans le dos mais je ne montre pas ma peur qui envahit tout mon corps.

- détent toi, ça va bien se passer mi Cierva. Me dit-il en approchant son visage de mon cou. ( Ma biche)

Son souffle s'écrase sur mon cou, c'est tellement désagréable comme sensation.

" mon dieu aidez moi !"

Un élan de courage m'envahit tout a coup, je tourne ma bouche vers son visage enfouis dans mon cou et je lui mord l'oreille jusqu'au sang, le cabron qui me sert de patron pousse un hurlement qui me satisfait. (L'enfoiré.)

Un goût métallique envahit mon palais, c'est du sang. C'est son sang. Malgré le goût dégueulasse de la substance je continue mon carnage en mordant encore plus fort jusqu'à obtenir ce que je voulais c'est à dire un bout de chaire. Je lui est arraché l'oreille, sa peau est désormais dans ma bouche, je le vois tomber à mes pieds en mettant sa main sur son oreille en sangloter.

- ¡Eres solo una puta! Me cria l'homme dessus. ( Tu n'es qu'une pute!)

Je souris de toutes mes dents pleines de sang et je lui crache le morceau de chaire qui est rester dans ma bouche, je me baisse a son niveau et je lui chuchote c'est quelque mots :

- la seule pute ici c'est toi, cabron. Je me lève et me dirige vers la porte satisfaite.

L'homme me regarde avec des gros yeux comme si le ciel venait de lui tomber sur la tête, après tout il venait de perdre une oreille a cause d'une petite de 19 ans sans défense " hihi, quelle dommage."

Je passe le couloir et désend les escaliers, le salon est vide a première vue ce hijo de puta S'est débarrassé de ses salopes pour avoir le champ libre pour me violer tranquillement, mais c'est raté. Je passe la porte qui mène au jardin et la traverse pour sortir, le gardien me vois arriver et je croise les doigts pour qu'il me laisse passer sans broncher.

- tu as terminé ton service ? Me demanda le gardien.

Il s'appelle Raoul si je me souviens bien .Raoul Perez. Il est brun au yeux vert, très grand et très bien bâti, son cou est ancré d'un tatouage en forme de fleur rouge qui fait ressortir la couleur de sa peau matte. Il me dévisage un moment pour que je lui donne une réponse.

- Euh, oui j'ai fini. Mente-je

- Hmm.

C'est la seule réponse que j'ai eu de ça part, il se tourne et m'ouvre le portail, j'allais le traverser pour sortir en fin de cette enfer mais le jeune homme me barre la route, je me fige un instant en croyant que cette fois ci je vais vraiment y passer " est-ce qu'il a remarqué les taches de sang sur mon visage et mes vêtements ? Ou bien il a du entendre les hurlement de son patron ! Seigneur aidez moi encore une fois !"

- tu n'as pas entendu des hurlements qui venaient de la maison ? Me demanda-t-il.

Mon cœur a failli s'arrêter à l'entente de sa phrase " réfléchie Anita ! C'est pas le moment de se dégonfler !"

- Ah oui j'ai entendu... C'est... C'est la télé.

Je sais que c'est le pire mensonge de la terre mais c'était le seul que j'avais en stock, pour vu qu'il y crois !

Le gardien me regarde un petit moment avant de baisser sa tête en affichant un petit sourire qui le rend vraiment mignon " mais qu'es ce que je raconte moi !"

- la télé... Oui, ça doit être ça. Me reponda Raoul en me laissant le passage libre d'accès.

Ni une ni deux je trace ma route en direction de chez moi, je n'ai qu'une envie c'est de voir mi hermana " j'ai besoin d'un peu de réconfort" ( ma sœur.)

Il est 23H30, je viens d'arriver dans mon cartier après avoir éviter des hommes Ivres, des sifflement et des dealeur qui me proposent leurs produits, je suis enfin arrivée devant l'immeuble là où j'habite, je monte les escaliers jusqu'au premier étage et me dirige vers la porte de mon appartement, un flash me vient soudain en tête : j'ai laissée mes affaires dans le placard !

"¡Qué día de mierda!"

( Quelle journée de merde !)

            
            

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