Le Milliardaire Vengeur
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Chapitre 2 No.2

POV Alicia.

Je n'arrive pas à croire que j'ai fait ça. Je suis montée dans la voiture d'un inconnu et maintenant nous sommes dans un ascenseur tous les deux en direction de son appartement. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et toute mon assurance disparaît d'un coup. Vais-je vraiment faire ça ? Il insère la clé et pousse la porte, puis se met sur le côté pour me laisser entrer. Je regarde la porte ouverte pendant de longues secondes hésitante. Toute ma vie, j'ai toujours fait ce qu'on m'a demandé. J'ai toujours été respectueuse des règles, j'ai toujours donné à tout le monde sans jamais rien attendre en retour et là j'apprends que l'homme qui était censé m'aimer et voulait m'épouser dans quelques jours se tape ma meilleure amie. La personne en qui j'avais le plus confiance. Alors au diable la morale, au diable les principes, je vais coucher avec cet homme. J'entre dans la pièce d'un pas que j'espère assuré.

" Vous pouvez vous asseoir ou vous voulez, je vais chercher la trousse de secours. "

Il tape dans ses mains et le plafonnier s'allume éclairant la pièce. Je sursaute, parce que moi aussi, j'aurais bien aimé recevoir une tape quelque part. Je regarde autour de moi, la pièce est immense. Même le salon de Marc n'est pas aussi grand. Cet homme doit être encore plus riche que lui. C'est certainement pour cette raison qu'il le déteste autant. L'intérieur de la maison ressemble presque à une revue de mode, j'ai l'impression de faire tâche dans ce décor tellement classe et distingué. Je regarde mes pieds couverts de boue, merde ! Il revient avec la trousse et je me tourne vers lui.

" Puis-je aller prendre une douche avant ? "

" Bien sûr. "

Il me conduit jusqu'à une chambre que je pense être la sienne.

" La salle de bains est tout droit, vous pouvez prendre un peignoir. "

Je secoue la tête et je file, je retire mon manteau que je laisse tomber par terre. Je me mets devant le miroir et je regarde mon reflet. Mon maquillage a coulé, je suis affreuse, l'humidité a fait baisser le volume de mes cheveux. Marc a peut-être raison au final, je renifle pour repousser les larmes qui menacent de couler. Je me tourne vers la douche italienne, quatre personnes pourraient se laver ici aisément. J'actionne l'eau et je prends une douche en utilisant les produits de cet inconnu. Je prends ensuite un peignoir comme il me l'a demander et je l'enfile et je sors. Lui aussi s'est changé, je lui souris faiblement et je reste planté devant le lit sans savoir comment réagir.

" Vous permettez que j'examine vos blessures ? "

Je secoue la tête et je vais m'asseoir sur le lit. Il me prend la main et y dépose un peu de pommade. Sa main sur la mienne me donne des frissons, il m'applique délicatement la pommade en évitant d'appuyer trop fort, comment peut-on être aussi tendre, avec un physique de boxeur. Puis il me demande de me retourner pour qu'il puisse regarder ma cuisse ouverte. Lorsqu'il soulève mon peignoir, j'ai l'impression qu'un courant électrique me parcourt le corps.

" Elle est plus ouverte que les autres sans doute parce que vous vous êtes appuyée dessus. "

Je ne l'écoute déjà plus, je ferme les yeux et je laisse la sensation de ses mains sur mon corps me transporter loin de mes pensées, me transporter dans un monde que j'ai oublié depuis très longtemps maintenant. Lorsqu'il termine et retire ses mains de mon corps, le froid m'envahit. Je me redresse et je me retourne.

" Si je vous demandais de coucher avec moi, le ferez-vous ? "

Il plisse les yeux et lève la tête vers moi.

" Je vous demande pardon ? " Demande-t-il en se relevant.

" Il a dit qu'il devait se forcer pour m'embrasser, que j'étais moche et qu'il était certain que je suis un glaçon. "

" Votre fiancé ? "

Je lui dis oui de la tête et j'essuie la larme qui coule de mon œil, je marche jusqu'à lui et je retire mon peignoir. Il se tourne dans ma direction et sursaute.

" Oh putain ! Rhabillez vous. "

Toutefois, ses yeux ne quittaient pas mon corps, il me dévorait littéralement des yeux. Pour la première fois depuis longtemps, je voyais du désir dans les yeux d'un homme et c'est moi qui en était à l'origine. Je me mords la lèvre et je continue d'avancer dans sa direction.

" Pour toi aussi je ne suis pas attirante ? "

" Là n'est pas le problème, je ne veux pas que tu fasses quelque chose que tu risques de regretter aussitôt demain matin. "

" Oui, mais ce sera mon choix. "

Prise d'un regain de confiance en moi, je mets mes bras autour de son cou et je frotte mon corps nu contre le sien. Je dépose un baiser sur le coin de sa lèvre, il ferme les yeux. Je continue à couvrir son visage de baisers et il ne réagit toujours pas.

" J'ai tellement besoin de toi. " Dis-je au bord des larmes.

Les larmes me montent à nouveau aux yeux, encore un homme à qui je ne fais aucun effet, je retire mes mains de son cou et je me tourne pour aller m'habiller et m'en aller d'ici. L'homme me retient par la main et m'attire à lui. Ses lèvres se posent sur les miennes pour un baiser gourmand, sa langue joue avec la mienne, la caresse. Je me sens fondre, l'excitation me gagne lorsqu'il me mord violemment la lèvre. Mon corps est en feu et je ne me satisfais bientôt plus d'un simple baiser. Mes mains passent sous son t-shirt pour le lui faire enlever. Il grogne et me pousse vers le lit. Je tombe sur le dos et je le regarde retirer son t-shirt et son pantalon. Il ne porte rien d'autre en bas, son torse est dénué de toute présence de poils, son corps est aussi parfait que son visage. Mes yeux descendent vers sa virilité, je déglutis en voyant à quel point son sexe est énorme. Il me sourit orgueilleusement et s'allonge sur moi. Sa main me caresse l'intérieur des cuisses et se glisse entre mes lèvres intimes. Mes pieds s'ouvrent d'eux-mêmes, je gémis mon regard ancré dans le sien. Il se penche à mon oreille et me murmure.

" Là je peux t'assurer que tu es tout sauf un glaçon. Ce mec était décidément un connard. "

Je n'ai pas le temps de sourire à sa blague que ses doigts s'insèrent en moi, je suis surprise par cette intrusion. Mais plus ses doigts s'activent en moi, plus je prends du plaisir. J'en prends tellement que je suis obligée de me mordre la main pour éviter de hurler trop fort. Il me mord le cou et les mamelons, avant de repasser dessus avec sa langue pour effacer la douleur. J'en veux plus, plus de douleurs, plus de caresses, plus de brutalité,. Comme s'il avait compris ma prière muette, il me retourne sur le ventre, les mains dans le dos, un coup sur mes fesses et je crie de bonheur j'entends le bruit d'un emballage plastique que l'on déchire, puis il me pénètre d'un geste sec.

" Ah ! "

" Tu aimes ça Alicia ? "

J'ouvre les yeux, surprise qu'il connaisse mon nom. Comment me connaît-il ? Ma question meurt dans ma gorge lorsqu'il me cloue sur le lit avec un coup de butoir.

Dans cette position, je ne peux pas le toucher, je ne peux pas le voir, je me contente juste de subir. De sentir son sexe énorme m'ouvrir les lèvres, s'enfoncer en moi jusqu'à la garde. À chaque coup de butoir, je me sens vivre. Une main s'abat sur ma croupe et je dois reconnaître que j'aime ça. J'ai envie de m'accrocher sur les draps, mais mes mains sont retenues dans mon dos par lui. Une vague de chaleur naît dans mon bas-ventre. Le mystérieux inconnu dont je ne connais pas le nom ralenti.

" Tu n'as pas répondu à ma question Alicia. "

" Oui, j'aime tout ce que tu me fais. "

La marrée de plaisir qui semblait disparue recommence avec beaucoup plus d'ardeur.

" Plus fort. "

Il sourit et sa main s'abat encore avec plus de violence sur ma croupe. Je crois que si en ce moment je devais mourir de plaisir, je le ferais. Je ferme les yeux et je me laisse envahir par cette sensation, puis je jouis en hurlant à plein poumons. Mais il ne s'arrête pas là, il continue ses va et vient jusqu'à ce qu'il jouit dans un cri et s'effondre sur moi. Nous restons silencieux jusqu'à ce que le sommeil nous gagne tous les deux. Je me réveille en sursaut et je regarde autour de moi, je ne suis pas mon appartement. Je regarde l'homme endormi à mes mes côtés et j'étouffe un cri. J'ai couché avec un homme, que je ne connais pas, dans son appartement et loin de me sentir mal, je me sens plutôt bien. Mais j'ai honte, honte de m'être laissé guider par la colère. Je sors du lit et j'enfile le peignoir, je marche sur la pointe des pieds jusqu'au salon et j'ouvre la porte, je prends mon sac à main et je sors de l'appartement. Ce qui s'est passé était génial, mais il faut que je l'oublie maintenant, je ne le reverrai plus jamais.

            
            

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