Chapitre 5 Chapitre 05

Chapitre 5 : Une envie dévorante

¨¨¨¨¨¨ 1mois plus tard¨¨¨¨¨¨

Je regardai la pile de documents que je devais traiter d'urgence et je soupirai. Ça faisait seulement un mois que je bossais ici mais j'avais l'impression que j'y travaillais depuis des années. Déjà que la majorité des filles du cabinet m'ignoraient je ne vous raconte même pas l'enfer que je vivais.

Mon téléphone sonna, je regardai futilement l'écran de mon portable et je souris à la vue du prénom qui s'affichait (pardon arrêtez de me faire les gros yeux)

Moi : Allô ?

Andrew : Petite ça va ?

Moi : Je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça. ....... Et oui je vais bien.

Lui : Te fâche pas, tu es où ?

Moi : Heu, il est 14heures, selon toi où je peux être ?

Lui : Au boulot ?

Moi : Bingo monsieur Aubame.

Lui : Tu es libre ce soir ?

Moi : Heu, oui je n'ai rien de prévu.

Lui : Donc si je viens te chercher vers 22heures pour qu'on sorte prendre un verre ça t'ira ?

Moi : Je ne sais pas.

Lui : Alleuuuu c'est Vendredi aujourd'hui, en plus j'ai envie de te voir.

Si je n'étais pas bien noire je vous jure que je saurais rougir comme une tomate.

Moi : Bon d'accord, on va où ?

Lui : On va aller à l'Hollywood prendre un verre et vers 1heure du mat on va aller rejoindre des potes à moi. Ça te va ?

Moi : Oui ça me va.

Lui : Okay, donc a plus ?

Moi : A plus.

Depuis le soir de notre rencontre, on avait gardé le contact, très souvent on déjeunait ensemble mais à part quelques moments très gênant entre nous on avait jamais rien fait. D'ailleurs il ne m'avait pas demandé de sortir avec lui donc moi je ne prenais pas ses « j'ai envie de te voir » ou encore sa façon de me regarder au sérieux.

Je savais que c'était un « Playeur » donc je ne me faisais pas de fausses idées parce que je ne voulais pas revivre ce que j'avais vécu avec Edouard et Steve donc je restais sur mes gardes.

Andrew physiquement ? Il était mon genre. Il avait 25ans, noir avec des petites faussettes sur chaque joue, un sourire ravageur, de belles petites fesses bien rondes et un peu musclées (comme je les aime). Il devait faire un 1m96 et il avait un charme fou. Il n'était pas aussi beau qu'Edouard ou encore Steve mais Andrew avait ce truc qui te donnait envie de le regarder, de te laisser charmée par ses belles paroles. A chaque fois qu'on sortait, il y avait toujours ces filles qui lui lançaient des regards et je ressentais un peu de jalousie mais je me disais que je n'étais pas sa copine, il était libre de faire ce qu'il voulait donc je devais me reprendre et éviter de laisser paraître un quelconque signe de gêne ou de jalousie quand une autre fille lui faisait les yeux doux.

Enfin bref, je terminai le boulot qu'il me restait et je rangeai mes affaires dans mon sac. Je sortis et je passai à l'accueil pour aller dire au revoir à Brigitte (la secrétaire) quand ce fut fait je sortis de l'immeuble et je traçai direct à la maison.

Quand j'arrivai papa n'est pas encore là, et Antoine depuis qu'on était arrivés , et Paul (un des ses potes là) couraient derrière les pauvres petites filles de Libreville. Pardon les choses des enfants là je ne parlais plus déjà qu'à Paris, une fois une fille était venue à 3heures du matin pleurer devant notre porte parce que Antoine l'avait « baisée » et plaquée parce qu'elle était nulle au lit (pardonnez la vulgarité de la phrase mais ce sont les mots qu'elle avait employé) .Enfin bref il avait fallut que je parle pendant 3heures avec la pauvre fille pour qu'elle arrête de pleurer .

J'allai prendre une douche et après ça j'allai faire une petite sieste pour être en forme ce soir.

Toc toc toc !!!

Moi (endormie) : Entrez !

Célia : Donc toi tu sors avec mon bon petit et tu ne peux pas me le dire?

Moi : Hein ?

Célia : Andrew a dit à Yannick qu'il sortait avec toi ce soir.

Moi : Oui on sort prendre un verre, rien de plus.

Célia : Tu veux faire croire à qui qu'il ne se passe rien entre vous ? Vous déjeunez très souvent ensemble, vous vous appelez tout le temps, et tu passes très souvent des soirées seule avec lui dans son appart. Ose nier qu'il n'y a rien entre vous.

Moi : Oh mwane (enfant) arrêtes de m'agresser.

Elle : Mais tu m'énerves, un beau cadre dynamique te fait la cour et tu joues à celle qui ne voit rien.

Moi : Lol, qui t'as dit qu'il me faisait la cour ?

Elle : Eh ne joue pas avec moi oh, ne me dit pas que tu veux finir vieille fille han ?

Moi : Bien sûr que non mais Andrew c'est un Playeur je ne veux pas me faire de fausses idées et sortir de là avec une autre déception.

Elle : Tous les hommes ne sont pas pareils Mandy, je connais Andrew c'est un bon garçon, il est possible qu'il ait joué avec certaines filles mais je sais qu'il te respecte et qu'il te respectera pour ne pas tout gâcher

Moi : Okay mais qu'est ce qui te dit qu'il veut se mettre avec moi ?

Elle : Il s'est confié à Yannick et crois moi tu lui as fait de l'effet.

Mon cœur dansait la lambada, je connaissais Célia et si elle parlait ainsi d'Andrew c'était qu'elle savait de quoi elle parlait donc je m'étais dit que j'allais me laisser aller et si ça foirait,je sortirai de là avec une nouvelle leçon.

Moi : Il est quelle heure ?

Elle : 21heures 16min.

Moi (sautant du lit) : Il doit passer me prendre à 22heures damne (merde)

Elle : Tu as intérêt à être sexy han.

Moi : Lol, je vais mettre une robe droite noire.

Elle (en sortant de ma chambre) : J'espère han en tous cas j'attends de voir le résultat.

J'allais me préparer rapidement, j'allais dans le dressing et je tirai ma robe noir avec une fermeture derrière, un col carré et des courtes manches, j'aimais beaucoup cette robe, elle moulait parfaitement les formes de mon corps. Je mettais des escarpins noirs et une petite pochette noire, j'attachai mon long tissage en queue de cheval. Un peu de crayon noir, du push pour les lèvres et un peu de fond de teint. Et une touche de parfum, « LA VIE EST BELLE »de Lancôme

Biiiiip !!!!! Un message d'Andrew :

Andrew « Je suis devant chez toi dans moins de 10minutes, tu es prête ? »

Moi « Oui je suis prête et fais moi signe quand t'es là »

Andrew « Okay »

Je commençai à stresser tellement ce mec me faisait de l'effet. J'allai dans la chambre de Célia pour qu'elle valide ma tenue.

Dès qu'elle me vis, elle commença à se frotter les mains.

Célia : Haha petite faut pas aller tuer le pauvre enfant là bas oh.

Moi : Tu es folle oh !

Elle : Si tu pouvais voir comment tu es belle.

Moi : Merci la grande.

On resta là à se sourire. Quand Andrew arriva enfin je sortis du portail et dès qu'il posa ses yeux sur moi, il ouvra sa bouche et la referma aussitôt.

Moi (inquiète) : Qu'est qu'il y a ? C'est trop ?

Andrew : Non, je suis juste fasciné par ta beauté.

Je baissais la tête et il me la releva, il plongea son regard dans le mien et ma fréquence cardiaque augmenta à une vitesse incroyable.

Andrew : Ne sois pas gênée avec moi.

Je me contentai de hocher la tête, et de monter dans la voiture. Ça m'énervait de ne pas pouvoir contrôler la situation, de ne pas pouvoir me maîtriser quand il me regardait ou encore quand il me touchait. J'avais envie qu'il m'embrasse depuis longtemps mais jusque là rien ne s'était passé.

Pendant le trajet, on se lançait des regards en biais mais ni lui ni moi n'avions osé parler. Il portait un pantalon en tissu noir, et une chemise blanche qu'il avait frôlé dans son pantalon. Son parfum avait envahi toute la voiture, hum il s'était parfumé avec « L'HOMME » d'Yves Saint Laurent. J'avais envie de mettre ma tête dans son cou et de lui enlever sa chemise, je n'avais jamais eu de telles envies avant mais avec Andrew des idées pas très catholiques me passaient par la tête.

Je me répétais intérieurement: Eh Mandy arrête de fantasmer sur le pauvre enfant oh !!!!

Quand on arriva à l'Hollywood, on s'installa sur une table au fond de la salle et on prit à boire. On discutait de tout et de rien jusqu'à ce que je voie les serveuses commencer à s'agiter. Je les regardais amusée par ce manège jusqu'à ce que la personne qui leur faisait cet effet apparaisse devant moi.

Mon beau sourire a subitement disparu sous la vue de mon très cher patron entrant dans le bar accompagné d'une très jolie fille claire de peau. Il avait un ensemble bordeaux et un tee-shirt noir dedans, la fille qui l'accompagnait avait un pantalon cintré blanc, et une chemise croisée blanc et noir.

Je voulais détourner mon regard mais j'entendis seulement Andrew dire :

Andrew(en se levant) : Bonsoir le grand.

Mon (imbécile de) boss : Oh petit ça va ?

Andrew : On est là et toi ?

Mon (imbécile de) boss : Ca va, ça va. Je vois que tu es en charmante compagnie.

Andrew (se poussant pour qu'il puisse me voir) : Oui je te présente Amandine.

Je capitulais sur place, je ne voulais pas lever la tête mais si je restais ainsi il allait me voir comme la dernière des connes donc j'affichais mon sourire le plus hypocrite et je relevais ma tête. Quand il vu que c'était moi, il me regarda genre « encore toi ? » mais je ne faisais pas cas de ça et je me levai en lui tendant la main.

Moi : Bonsoir.

Il regarda ma main pendant un court instant et il sourit, la prit en me disant :

Mon (imbécile de) boss : Ah c'est vous Mlle ANOUMBA.

Moi : Monsieur OPIANGAH.

Mon (imbécile de) boss : Bon je ne voudrais pas vous dérangez (tu nous as déjà déranger imbécile) donc je vais vous laisser. Bonne soirée.

Nous : Bonne soirée.

Je le regardais partir et je regardais Andrew, je me demandais bien comment ils se connaissaient ces deux là.

Moi : Comment tu le connais ?

Andrew : Bah c'est le grand frère d'un de mes potes. Et toi ?

Moi (d'un air agacé) : C'est lui mon patron.

Lui : Ah le connard qui te prend pour une idiote là.

Moi : Oui c'est lui.

Lui : Pourtant moi je le connais et il n'est pas comme ça.

Moi : Bah laisse-moi te dire le contraire alors.

Lui : Lol, en tous cas, il est déjà 1heurs et mes potes ne font que m'envoyer des textos, ils ont hâte de te rencontrer.

Moi : Eh pourquoi ça ?

Lui : Ils veulent voir si je n'ai pas menti sur ta beauté.

Je le regardai un peu gênée par sa phrase. Ce garçon avait toujours le don de me perturber.

Il paya l'addition et on se mit en route pour le V.I.P. Quand on arriva, on se dirigea directement vers un salon privée. Il y avait plein de monde, je fis la bise à tout le monde.

Un des potes d'Andrew : Wow donc Andrew n'avait pas menti en disant que tu étais belle.

Moi : Mdr, merci.

Andrew : Mec je ne suis pas un menteur moi.

Un autre de ses potes : Si Andrew ne te satisfait pas moi je pose mon dossier.

J'éclatai de rire, et c'était comme ça que c'est dérouler tout le reste de la soirée. Puis le Dj avait mis cette chanson :

http://­www.youtube.com/­watch?v=CMGtbh7Q2zs&l­ist=RDpI0HKIAeF8M

Andrew vint me prendre et on alla sur la piste de danse. Il me tira vers lui et mit sa main au dessus de ma taille. Les paroles de la chanson me donnaient des envies là je vous dis même pas. Andrew me releva la tête et captura mes lèvres. Il me serra fort contre lui, sa langue jouait avec la mienne et il suçait mes lèvres comme ci elles étaient en sucre.

Il me fit me retourner et il plongea sa tête dans mon cou. Je commençais à vraiment avoir chaud, mon entre-jambes brûlait et commençait à être humide. Comment en un seul baiser, je pouvais ressentir autant de plaisir?

Andrew : Tu veux qu'on aille chez moi ?

Je ne savais pas quoi faire mais j'en avais vraiment envie là maintenant. Donc sans me faire encore plus priée j'hochai la tête pour dire « oui ».

Sur le chemin, on était silencieux, pareil quand on avait prit l'ascenseur qui menait à chez lui. Dès que la porte s'était refermée, il m'avait plaquée contre celle-ci et avait parsemé de baisers le long de mon cou. Il ouvra la fermeture de ma robe qui tomba aussitôt au sol.

Il recula pour mieux me regarder, et il me souleva du sol, j'enroulai mes jambes autour de ma taille en déboutonnant sa chemise. Il nous entraîna jusqu'à sa chambre et me déposa sur son lit. Il retira son pantalon et se mit au dessus de moi, on s'embrassai comme des assoiffés à la recherche d'eau. Je sentais son membres gonflé et devenir dur dans son boxeur. Il dégrafa mon soutient gorge et je me retrouvais sein à l'air devant lui, il malaxa mes seins et téta mes tétons.

Je gémissais de plaisir, puis je le vus descendre et écarter mes jambes. Il retira mon sous-vêtement et je me raidis sur place.

Andrew : Détends toi. J'arrive.

Je levais la tête pour regarder le plafond. Puis je l'entendus sortir de la chambre et revenir. Je ne voulais pas le regarder alors j'étais restée dans la même position.

Il se remit au dessus de moi, il descendit et il mit sa tête entre mes jambes. Cette position me mit mal à l'aise mais quand j'ai voulu rétorqué.

Moi : OH MON DIEUUUUU !!!!!

Il avait un glaçon dans la bouche et jouait avec mon clitoris. Avec sa langue il faisait passer le glaçon le long de ma raie. Je me cambrais pour mieux ressentir le plaisir. Je n'avais jamais ressenti ça avant putain que c'était bon.

Je le sentis mettre un de ses doigts en moi, sa langue suçait mon clitoris et son doigt me pénétrait.

Moi : Hummmmmmm !!!!!!!

Je commençais à perdre la tête, j'étais prise de spasme, il mit encore deux doigts supplémentaire en moi, je n'arrivais pas à me retenir. Je me tirais les cheveux tellement c'était bon. Puis là je me suis sentie partir petit à petit.

Moi : OOOOOOHHH OUIIIIIIIIIIIIIIIIII­IIIIIIIIIIIIIIIIIIII­IIIIIIIIIIIIIIIIIIII­IIIIIIIIIIII !!!!!!!!

Je venais d'avoir mon premier orgasme, et c'était juste FORMIDABLE.

Andrew se redressa et se mit à m'embrasser, il baladait ses mains sur mon corps, je frissonnais de plaisir à chacune de ses caresses.

Il mit son engin à l'entrée de ma fleur et là je m'étais sentie mal, je ne pouvais pas, je n'étais pas prête. Je l'avais fait basculer sur le lit et je m'étais redressée.

Moi : Je........ Je.....

Andrew : Tu veux qu'on arrête ?

Moi : Oui.......Je suis désolée.

Il passa sa main sur mon visage et il parut réfléchir un moment puis il se leva du lit.

Andrew : Tu veux que je te raccompagne ?

Moi : Oui s'il te plaît

Lui : Okay rhabille toi.

Il alla dans la salle de bain pendant que moi je me rhabillais . Quand je finis, j'étais allée l'attendre dans le salon.30minutes plutard, il vint me retrouver au salon et on prit la route pour la maison.

On arriva devant le portail et je descendis :

Moi : Je suis désolée.

Lui : Tu dois avoir tes raisons donc je les respecte.

Moi :

Lui : Bonne nuit Mandy.

Moi : Bonne nuit Andrew.

Je fermai la portière et je tournai les talons. Il resta garé là donc en clair il était en train de me reluquer, le gardien vint m'ouvrir et je rentrai dans la barrière.

Quelle nuit!