La confession de ma vie
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Chapitre 4 Chapitre 04

Chapitre 4 : Mon boss

BRIIIIIIIIIIIIIIIIII­­IIIIIIIIIIIIIIIIIII­I­IIIIIIIIIIIIIIIIII­II­IIIIIIIIIIIIIIIII­III­NGGGGGGG !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!­­!!!!!!!!!!!!!!!!!!!­!­!!!!!!

C'était mon réveil qui se mettait à sonner. Je me levai lourdement du lit et j'allais me doucher. Sortie de là, je mis une jupe droite noire et un chemisier blanc (je trouve que ça fait plus professionnel) et des escarpins noirs de 15 Cm.

Je mettais juste du rouge à lèvre et un peu de mascaras pour allonger mes cils.

Comme j'avais des yeux en amandes je mettais du rayon noir sous les paupières inférieures histoire de rendre mon regard plus expressif.

Je pris mon sac et je sortis de ma chambre. J'allais rejoindre le reste de la famille dans la cuisine.

Moi : Bonjour tout le monde !

Eux : Bonjour !

Papa : Prête pour commencer le boulot ?

Moi : Je pensais que j'allais juste rencontrer mon patron et prendre mon attestation de présence au poste ?

Papa : Mais non, tu as un bon dossier selon eux donc tu seras embauchée en CDD (contrat à durée déterminée) puis ils verront avec le temps si tu peux passer en CDI (contrat à durée indéterminée)

Moi : Ah d'accord mais c'est cool ça !!

Célia : Han j'espère seulement que tes collègues ne vont pas t'embêter.

Moi : Mais non. Et puis d'abord, je vais la bas pour bosser et non pour me faire des amis.

Célia : Oui mais essaie quand même de sympathiser avec certaines personnes.

Moi : okay pas de soucis, je vais suivre tes conseils à la lettre.

Célia : On passera la pose déjeuné ensemble ?

Moi : Pas de problème, je t'appellerai. Bon bisou la famille.

Eux : Hum, bisou.

Je sortis de la maison avec cette boule qu'on a quand on va dans un nouveau lycée. J'étais tellement contente de bosser que j'avais un sourire béat depuis ce matin.

Les bureaux du cabinet étaient dans un immeuble à côté du Café Chaude (café de Libreville situé au bord de mer,au galerie d'Hollando).

Le gardien SGS me demanda de prendre une pente qui menait à un parking souterrain. Je me garai et je pris l'ascenseur pour aller au 5ème étage où se trouvaient les bureaux du cabinet de Maître OPIANGAH Stephen .L

Dès que les portes de l'ascenseur s'ouvraient, j'atterris dans le secrétariat.

Tout était en blanc. Ça faisait chic. J'allais voir la secrétaire, une femme d'âge mûr, elle devait avoir beaucoup d'élégance plus jeune.

Moi : Bonjour !

Elle (en me souriant) : Bonjour mademoiselle que puis-je faire pour vous ?

Moi : J'ai rendez-vous avec Maître OPIANGAH. Est-il là ?

Elle : Heu....... Oui mais là il est en réunion avec ses associés. Pouvez-vous me donner votre nom s'il vous plaît ?

Moi : Mlle ANOUMBA Amandine.

Elle (en consultant l'ordi en face d'elle) : Ah vous allez travailler ici

Moi : Oui c'est bien ça.

Elle : Bien donc vous allez vous installer en attendant qu'il finisse. Moi c'est Brigitte.

Moi : Enchanté moi c'est Amandine.

Elle me fit un sourire et m'indiqua les fauteuils derrière moi.

Je m'assis sur un siège en face d'elle. J'aimais bien la secrétaire, elle était très accueillante.

Ça changeait des secrétaires sauvages qu'on voyait d'habitude dans certaines agences du pays (je dis ça, je dis rien han).

Y'avait pleins de jeunes qui passaient devant moi, donc ça prouvait que le travail devait être plus vite fait. Brigitte vint me proposer à boire mais je préférai prendre juste une bouteille d'eau VOLVIC.

30 minutes après, Brigitte vint me dire que Mr OPIANGAH avait fini sa réunion et que je devais aller l'attendre dans son bureau. Je me levai et j'allai où m'indiquait Brigitte.

Le bureau de Mr OPIANGAH était au bout d'un long couloir isolé. C'était un peu flippant (effrayant) et ça faisait mystérieux à la fois.

Je rentrai dans son bureau, tout était fait en bois noir verni. C'était juste trop beau. Brigitte me demanda de prendre place et d'attendre encore 5min et elle sortit du bureau en me laissant là, toute seule.

Son bureau était tellement bien rangé, on aurait dit que personne n'y travaillait. J'avais même l'impression de faire tâche au milieu de tout ça.

10minutes plus tard, la porte du bureau s'ouvrit , je me levai et je me retournai pour le saluer. Mais comme vous-même vous savez que Libreville est petit, j'étais maintenant en train de regretter de m'être lever de mon lit ce fameux matin.

Vous vous souvenez du gars que j'avais cogné là , bah laissez moi vous dire que c'était lui mon boss enfin mon ex-boss, vu que j'étais sûre d'être bientôt virée et chassée.

Quand il entra dans le bureau, il ne prêta pas attention à moi et alla prendre une bouteille d'eau dans un des placards qui était en fait un frigo. Et quand il se retourna, il me regarda de haut en bas puis leva son sourcils droit.

Lui : Que faites-vous dans mon bureau ?

Moi : Heu..........................................

Lui : D'abord comment m'avez-vous retrouvé ?

Moi :

Lui : Mais vous allez parler là ?!

Brigitte (rentrant dans le bureau) : Ah monsieur Stephen vous êtes là ! Voici Mlle ANOUMBA

Il me regarda et moi je baissai la tête. Je sentais que je allais me faire crier dessus par papa si le gars là me virait dès le premier jour.

Lui : Merci Brigitte, vous pouvez nous laisser.

Brigitte sortit et nous laissa là. Il alla s'asseoir dans son fauteuil de bureau qui était juste en face de moi. Je sentis son regard sur moi et je me sentais très mal soudainement. Ça m'apprendra à faire la sauvage avec n'importe qui.

Lui : Vous avez perdu votre langue mademoiselle ?

Moi (hésitante): Non

Lui : Épargnez moi votre air gêné s'il vous plaît. Hier vous n'étiez pas aussi timide donc merci d'arrêter.

Moi : O-kay !

Lui : Bon c'est vous la fille de monsieur ANOUMBA ?

Moi : Oui.

Lui : Hum. Bon vous commencez aujourd'hui, en sortant,vous allez voir Brigitte, elle vous donnera vos horaires de travail et toutes les informations dont vous aurez besoin.

Moi : D'accord.

Lui : Votre bureau est à côté de accueil donc vous pouvez y aller.

Je me levai et je sortis à la vitesse de la lumière de ce bureau.

Putain je venais de vivre le moment le plus embarrassant de ma vie. Je vous raconte même pas comment j'avais honte ce jour là.

Enfin bref, j'étais allée voir le bureau que j'occuperais désormais. Quand je rentrai dans le bureau, mes yeux se mirent à briller. J'aimais bien, il était spacieux et tout était en blanc et en marbre, ça donnait un air de fraîcheur à la pièce.

Le reste de la matinée, Mr OPIANGAH n'avait fait que me donner des courses à faire comme si moi j'étais venue ici pour faire la stagiaire de service. Il avait dû faire ça exprès. A midi, je n'ai même pas eu de pose déjeuné car ce connard voulait que je consulte un dossier qui devait être rapidement examiné. Donc j'avais demandé à Célia de m'apporter une salade de fruit.

Comme Célia était pressée, j'avais dû rapidement descendre pour aller récupérer ma salade en bas. Quand je remontai a mon bureau,la porte était ouverte pourtant je me rappelais l'avoir fermé.

Je pénétrai dans mon bureau et je vis Mr OPIANGAH assis en train de lire ce que j'avais noté sur le dossier que je consultais.

Moi : Je peux vous aidez?

Lui : Non merci, je voulais juste savoir à quel niveau se situait votre travail.

Moi : Je vois.

Lui : Evitez de vous absenter ainsi.

Moi : Je suis allée récupérer (en lui montrant ma salade) ça en bas.

Il déposa mon Bloc note sur la table et se leva. Il avança vers moi, me prit ma salade de fruits des mains et dit :

Lui : C'est interdit de manger ici.

Moi : Vu que vous m'avez retenu ici je crois que je peux me le permettre.

Lui : Non. Aucun employé ne doit aller à l'encontre des règles du Cabinet.

Moi : Dans ce cas faites comme bon vous semble.

On se regarda droit dans les yeux et je sentis mon cœur battre trop vite à mon goût. Ce mec avait un truc, il est tellement séduisant, beau et il a des fesses tellement belles (oui les filles regardent aussi ça chez un mec). Il passa sa langue sur ses lèvres, je ne savais pas pourquoi mais il faisait subitement chaud. Je déboutonnai un peu plus mon chemisier, il baissait sa tête pour regarder ma poitrine. Puis il la releva et secoua sa tête comme pour se chasser une mauvaise idée de la tête.

Lui (en me rendant ma bouffe) : Bon pour cette fois, vous pouvez manger ici.

Il sortit de mon bureau et dans le couloir je l'entendis dire « merde, la salope ». Haha c'est fou comme l'homme est faible. J'avais fait exprès de me déboutonner le chemisier sous son regard et lui comme un con, il s'était laisser charmée.

Je mangeais en travaillant et à 17heures je rangeais mes affaires. Je pris les informations les plus importantes avec Brigitte et quelques minutes plus tard j'étais en route. Je passais par TARTARE (coin de Libreville situé à côté du lycée Ntchoréré) pour prendre des brochettes pour toute la maison.

Quand j'arrivai à la maison, je trouvai Antoine et Papa au salon.

Moi : Bonsoir oh !

Eux : Bonsoir !

Antoine : Et cette première journée de travail. Bien ou bien ?

Moi : Chargée. Direct arrivée, j'ai eu un document à consulter d'urgence.

Papa : C'était pour tester ton efficacité.

Moi : Ouais mais bon enfin j'ai acheté des brochettes .Vous venez, on va manger.

On était passé à table et après ça j'avais foncé prendre une douche.

Quand j'eus terminé, mon téléphone se mit à sonner. C'était Célia.

Moi : Allô ?

Célia : Oui petite, tu es rentrée ?

Moi : Ouais à peine et toi t'es où ?

Elle : Au BALI BAR, viens me rejoindre je veux te présenter le beau-frère.

Moi : Ah enfin, mais là je suis mal fatiguée. Je ne peux plus conduire

Elle : Prend une course, comme ça on rentre ensemble.

Moi : Oui c'est une idée, bon okay donne-moi ¾ d'heures (45min) et j'arrive.

Elle : Okay à toute alors.

J'allais rapidement mettre un slim blanc avec une chemise en soie rose pâle et une paire de ballerines de la même couleur que ma chemise. Je tirais mon tissage en chignon stricte et j'allai envoyer le gardien me chercher un taxi pour BATTERIE IV.

10Min plus tard, j'étais en route pour le BALI BAR. Depuis que j'étais montée dans le taxi là, le taxi-man faisait que me regarder. Regardez moi le vieux papa, franchement, les gens n'ont plus honte hein ?

Le taximan : Ma fille, excuse moi si depuis là je te regarde mais y'a quelque chose en toi qui ne va pas.

Moi (un peu surprise) : Comment ça ?

Lui : Quelqu'un t'a collé une mauvaise étoile qui n'est pas la tienne.

Moi : Ah papa, si c'est comme ça que tu fais pour draguer les jeunes filles que tu croises, faut revoir des techniques d'approche oh.

Lui : Non oh je ne pourrais jamais te draguer, tu as peut-être l'âge de ma dernière fille. Mais ma fille, quelqu'un de persécute spirituellement.

Moi : Ah et c'est qui le quelqu'un là ?

Lui : Je ne sais pas, mais tu as un voile, une ombre qui t'empêche de tout réussir dans ta vie.

Moi : Papa moi je ne crois pas aux choses des noirs là oh.

Lui : Oui, ma fille mais tu oublies que c'est ta culture et que si toi tu n'y crois pas les gens mal intentionnés profiteront de ça pour te détruire.

Moi : Hum

Lui : Tu es libre de me croire ou non mais je te conseillerai de beaucoup prier car seul Dieu peut te libérer.

Moi : Mais libérer de quoi ?

Lui : De cette femme, elle est en train de te voler toutes tes chances.

Moi : Hein ?

Lui : Va voir ta grand-mère au Cameroun c'est de là que provient le problème.

Moi : Mais comment vous savez que ma grand-mère est au Cameroun ?

Lui : J'ai vu tout ça, en te regardant.

Je le regardais dépassée, peut-être même que c'était un marabout. La mère de ma mère vivait au Cameroun car elle avait grandit là bas donc elle avait préféré aller faire ses derniers jours à Yaoundé.

Je n'avais qu'une envie, qu'on arrive pour pouvoir descendre de ce taxi.

Dès qu'on arriva, je payai et je lui dis de garder la monnaie on ne sait jamais, il pouvait être un envoyé pour venir me tuer ou atteindre un membre de ma famille.

Je n'avais jamais cru en cette histoire de sorcière, blocage spirituel et autres mais cet homme m'avait fait peur. Comment il avait su pour ma grand-mère ? Mais d'un autre côté je me disais que c'était juste un rigolo qui a voulut faire son malin en racontant n'importe quoi.

Mais avouez quand même que cette affaire est très louche. N'est ce pas ?

Je secouai ma tête et j'allai rejoindre Célia et son gars.

Je rentrai dans le Bali bar et je voyais Célia accompagnée de deux hommes qui eux étaient de dos. Je sentais que y'a un qu'elle a prévu pour moi.

Je m'avançai à leur table.

Moi: Bonsoir.

Ils se retournairent tous et je tombai sur un mec un peu clair de peau,assez mignon et un mec noir chocolat qui n'est pas beau mais qui avait un truc là qui lui donne un air vraiment sexy.

Hum! Je m'étais dit dans ma tête que si c'était pour moi le type noir là, je ne dirai pas non.

Le tismé: Bonsoir, tu dois être Amandine .

Moi: Oui oui, et toi sûrement Yannick ?

Le tismé (en souriant) : oui c'est moi. Enchanté de faire ta connaissance.

Donc si c'est le tismé le beau-frere, moi je garde le noir.

Moi (lui rendant son sourire) : Avis partagé.

Le noir: Et moi je suis Andrew .

Moi : Enchantée.

On s'était tous installés, j'avais sympathisé avec Yannick et Andrew. Célia avait l'air vraiment amoureuse et si elle était heureuse moi ça m'allait.

Andrew : J'aime beaucoup tes yeux.

Moi ( amusée ): Elle est belle ta technique de drague han.

Andrew (riant ): Je viens de me faire cramé ?

Moi (en souriant) : Exactement.

Andrew ( me regardant dans les yeux) : Tu me passes ton numero,histoire qu'on reste en contact ?

Moi : Seulement si tu restes calme le reste de la soirée.

Il me regarda un peu amusé et on éclate de rire ensemble.

Lui : D'accord maitresse, je serai un ange.

On resta là à se sourire bêtement. Ça m'avait vraiment fait du bien de rencontrer de nouvelles personnes.

A la fin de la soirée, on se leva tous pour partir. Arrivée à la voiture de Célia, Andrew vint me voir et me dit :

Andrew : J'ai été sage, alors puisse-je avoir ton numero ?

Moi : Oui, 07 -53-........

Il me sourit et on se fit la bise. Célia revint et on monta dans la voiture.

J'étais en train de penser à comment éviter mon con de patron demain quand Célia me fit sortir de mes pensées :

Célia : Alors il t'a autant perturber que ça ?

Moi : Hein ? De quoi tu parles meuf ?

Elle : D' Andrew .

Moi : Lol , il est sympa sans plus.

Elle : Hum, fais bien genre qu'il t'a pas taper dans l'oeil.

J'éclatai de rire tellement je la trouvai bête cette fille.

            
            

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