Chapitre 7 coeur vide

Après notre échange, Valentino eu une urgence qui d'après lui était plus important que cette échange médiocre, alors il a décidé que je devais aller dans une chambre qu'il m'avait désigné et que je devrais l'attendre. Je suis donc actuellement assise sur un lit somptueux, et je n'ose pas bouger par peur de froisser les draps ou même de le salir.

Non mais je vous assure je suis certaine que ces draps coûtent une maison, et je n'ai pas les moyens financiers pour lui rembourser ne serait-ce qu'une noix. Je l'attends donc sur ce magnifique lit, et j'ai l'impression que le temps ne passe pas. À travers les grandes baies vitrés qu'il y a dans la chambre, je peux voir la nuit tomber, non mais pourquoi est-il si lent. Je suis assez fatiguée après mon vol et je n'ai pas eu le temps de fermer une seule fois l'oeil, alors sans le vouloir, je commence à m'endormir peu à peu jusqu'à totalement tomber dans les bras de morphée.

Katherina

Je viens enfin de rentrer de cette insupportable mission, qui malheureusement a pris plus de temps que prévu, alors je me précipite dans ma chambre, pour me débarbouiller le visage, et j'allais me changer pour me coucher lorsque je me rappela la présence de cette jeune femme, dans la chambre accosté à la mienne, alors je me dépêcha de sortir pour lui mettre les points sur les i et avoir une longue discussion avec elle, enfin vous m'avez compris.

Sauf qu'en entrant dans la pièce, je fus émerveillé par la vue qui m'était donné, il faut dire que cette chieuse est vraiment divine, je me permets donc de l'admirer durant son sommeil. Elle est encore plus magnifique qu'elle l'était il y a 6ans, elle a réellement des traits angéliques, c'est une des raisons qui me pousse à l'appeler « mon ange », mais bon regarder là, même un mannequin s'inclinerait face cette petite créature du nom de Katherina. La faiblesse de l'homme c'est la femme, et ça on a fait que me le répéter je n'y ai jamais cru mais elle, c'est une énigme pour moi, depuis notre enfance elle hante mon esprit tous les jours, regardez la, elle ressemble à un ange, mais c'est en réalité une diablesse..

Ne pensez pas que je vais être indulgent envers elle, ce n'est pas parce que physiquement elle est pas mal que je vais la laisser me marcher dessus comme ça ou même la laisser libre après ce qu'elle a fait, ça non, c'est impossible elle va payer je vous le promets. Je réfléchis donc et je décide de ne pas la réveiller et de la laisser dormir pour une fois, mais demain sera le début de tout..

Valentino

Je me réveille peu à peu grâce aux faibles rayons de soleil qui font leurs apparitions dans la chambre. C'est un réveil merveilleux je dois l'avouer mais qui ne l'est plus dès le moment où je me rappelle la journée d'hier.

Oh mon dieu, ce n'était pas un cauchemar, c'était la réalité. Je sens que je ne vais pas m'en tirer comme ça, mais je me dis que qui ne tente rien à rien. Alors j'enlève mes escarpins et je les laisse à côté du lit pour ne pas alerter la résidence avec mes bruits de pas. Et je me dirige à pas de loup, direction la sortie de cet enfer. En sortant de la chambre je regarde qu'il n'y a aucun gardes devant le porte ce qui je dois l'avouer me surprend énormément de Valentino, mais je n'en tiens pas compte. Je descendis calmement les escaliers mais j'entendis du bruit alors je m'arrêta et me cacha derrière le mur. J'entends soudainement des bruits de pas, alors je me précipita dans la pièce la plus proche de moi et je me tus. Les bruits se stoppèrent alors j'en profita pour admirer la pièce dans laquelle je me trouvais. Elle était immense mais comparé à la chambre où j'ai dormi, elle ne possédait pas de baies vitrée mais seulement une petit fenêtre, sûrement pour aéré la pièce. Il n'y avait rien sur les murs, ni dans l'armoire, ni dans les tiroirs. C'est comme ci elle n'était pas habitée. Je me demandais sérieusement qui donc pouvait bien dormir ici alors qu'à part un simple lit, il n'y avait rien.

Jusqu'au moment où j'entendis des pas, mais non des pas derrière la porte, pour m'annoncer que quelqu'un s'approchait, mais derrière moi. Alors je me retourna prudemment mais n'eus même pas le temps de dire quoi que ce soit que je fus projecter contre le mur, avec un torse qui me collait. J'étais sous le choque, d'où pouvait sortir cet individu, j'étais pourtant seule et il n'y avait qu'une seule façon d'entrer, c'était la porte mais pourtant personne n'est entré, j'en suis certaine. Je releva calmement ma tête vers mon agresseur et rencontra les yeux vert émeraude de mon ravisseur.

Et bah dis-donc je ne suis pas prête de m'en aller s'il me trouve sans même me chercher. Je pris donc la parole pour couper ce moment qui commençait à devenir quelque peu gênant, vu que son torse m'aplatissait tjrs telle une crêpe contre le mur.

« Qu'est-ce que tu fais là ? » dis-je précipitamment. Il me regarda donc comme si j'avais dis la blague de l'année avant de rire franchement et de me répondre:

« T'es conne ou quoi ? »

« Je te demande pardon ? »

« Oui c'est ça, excuses toi ».

Je n'eus même pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu'un homme vint nous interrompre, enfin c'est un grand mot c'est pas comme si quelque chose avait commencé mais il arriva quand même durant notre conversation, en disant qu'il avait absolument besoin de Valentino.

Je trouve qu'ils demandent énormément la présence de Valentino en ce moment, son père ne peut pas s'en charger ou quoi ?

J'arrêta donc de râler, et le regarda sans aller, mais il se retourna soudainement pour me lancer ces quelques mots avant de sans aller je ne sais où : « c'est ma chambre mi tesoro ».

Aïe Aïe Aïe j'étais donc dans sa chambre, et je me suis complètement ridiculisée en lui demandant ce qu'il faisait ici. Mais beaucoup de questions m'effleuraient l'esprit, comment était-il rentré ? pourquoi sa chambre est-elle vide ? pourquoi n'y a-t-il aucune couleur ? qu'est-ce qu'il y avait de si urgent pour qu'il s'en aille si précipitamment ? Bon je vais arrêter de me poser tant de questions parce qu'il y en a une plus importante, actuellement qu'est-ce que je dois faire moi ?? Je ne sais même pas où aller, non mais quelle piètre idiote fais-je. Enfin de compte je retourna dans la chambre et attendis que quelqu'un vienne me chercher pour je ne sais quoi. J'espère que l'attente ne sera pas aussi longue qu'hier..

Katherina