Chapitre 5 une lionne sans son lion

Je n'arrivais même pas à réagir, j'étais sous le choque. J'étais revenue en Italie pour recommencer une nouvelle vie loin de tous mes malheurs actuels et non pour retrouver mes anciens problèmes .

Vous imaginez je me suis faite trahir par celui à qui je commençais peu à peu à accorder ma confiance. Quelle ironie ! En y réfléchissant un peu plus, je me rendis compte que c'était donc pour cela qu'il connaissait mon prénom, c'est parce qu'il l'avais envoyé.

Lors de ma trans, je n'avais pas remarqué que des hommes vêtues de costumes noirs, de chemises blanches et de cravates noirs s'approchaient de moi.

Je n'eu même pas le temps d'échafauder un quelconque plan pour m'échapper que des hommes d'une carrure plus qu'imposantes vêtues de costumes noirs, avec des chemises blanches s'approchaient de moi à grand pas.

Je suis faites comme un rat...Alala commence vais-je réussir à me sortir de ce piège cette fois-ci, je me le demande bien.

Katherina

Je l'ai enfin eu, elle est là, en Italie, à Cantazaro, chez moi.

Je n'y crois pas, je pensais que cela allait être plus difficile que prévu mais enfin de compte c'était un jeu d'enfant. Actuellement, j'attends impatiemment que mes gardes me l'emmène, mais d'abord j'ai demandé à des servantes de l'apprêté correctement. J'ai si hâte de mettre mon plan en exécution, si vous saviez.. Je suis donc assis sur ma chaise de bureau, attendant celle qui a gâché ma vie, qui l'a chamboulé, et qui m'a rendu vivant malgré tout..

Je l'attends elle, la sœur de mon meilleur ami: Katherina Cassano.

Valentino

Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe actuellement, je pensais qu'on allait m'apporter dans son bureau et que ma vie allait m'être enlevée sauvagement, mais non.

Des servantes sont entrain de m'apprêter, je suis donc vêtue d'une belle robe noir qui m'arrive jusqu'à mes chevilles, elle est légère et fluide, et je vous avoue que ce n'est pas pour me déplaire. Il y a une légère fente jusqu'à ma cuisse, ce qui la rend encore plus magnifique et sexy.

Je n'ai sincèrement pas l'habitude de porter ce genre d'accoutrement mais c'est loin d'être vulgaire et j'adore cela. Maintenant que je suis bien vêtue, une femme s'occupe de mes cheveux, mais je l'arrêta, elles peuvent faire tous ce qu'elles veulent de moi, mais je n'autoriserai pas qu'elles attachent mes cheveux comme une de ces médiocres femmes de l'époque.

Celle-ci me lança donc un regard noir mais compris rapidement que je ne plaisantais pas avec elle, elle me laissa donc faire. Je ne passa qu'un rapide coup de fer à lisser sur mes longs cheveux bruns pour enlever les ondulations que m'avait fais cette horrible femme, et je les laissa retomber sur mes épaules comme j'en avais l'habitude.

Puis une dernière servante, qui me paru très jeune, vint me mettre une touche de rouge à lèvre rouge mais le loupa légèrement. Elle commença donc à paniquer en s'excusant sous le regard noir de toutes les autres servantes nous entourant. Je l'arrêta donc en lui disant que ce n'était rien mais elle ne l'entendis pas de cette oreille. Alors je l'interpella: « ne t'inquiètes pas sincèrement ce n'est rien regarde » lui dis-je en effaçant le rouge à lèvre et en le mettant moi même. Elle m'offrit un sourire vraiment radieux et me remecia très faiblement.

Avant de me lever pour revoir après 6ans, l'homme de tous mes cauchemars, je me regarda une dernière fois, et j'adorais la vue que j'avais. Ce n'est pas pour paraître narcissique mais cette robe me mettait vraiment en valeur, et ce rouge à lèvre rouge sang, me transformait en une femme fatale. Après avoir fini de m'admirer j'arrangea une dernière fois mes cheveux et je sorti de la pièce telle une lionne qui allait revoir son lion après des années de cavale.. Mais comme elle je gardais la tête haute et j'entra dans son bureau, oui celui de Valentino Russo..

Katherina