Chapitre 4 Trahison familiale

Cela faisait déjà un long moment que j'attendais cet incapable de Flávio, je détestais qu'on me fasse attendre et il le savait mieux que personne en tant que bras droit, et meilleur ami.

Mais décidément il avait décidé de me mettre à bout aujourd'hui. Je commençais à sérieusement m'impatienter quand on toqua à ma porte, espérons que ce soit à lui ou bien je vais faire des ravages.

« Entrez » dis-je impatiemment dans l'espoir de voir Flávio au pas de ma porte.

« Monsieur Russo, Flávio n'est toujours pas arrivé. Voulez-vous qu'on commence les recherches sans lui ? » m'annonçai Bruno, un crack en informatique qui auparavant m'avais beaucoup servi.

« Non, attendez encore un peu, il va arriver je le sais » répliquais-je en lui faisant signe de disposer d'un mouvement de tête.

Mon cher Flávio, tu as intérêt à revenir maintenant avec ton boulot fait sinon ma vengeance n'en sera que plus pénible pour elle. Et si à cause d'elle, tu m'as abandonné je t'assure que je ne l'oublierais pas, mio frattelo (mon frère). Je t'en fais la promesse.

Valentino

J'étais toujours sur le dos de Flávio et il m'avoua qu'on allait arrivé dans 5min, pendant ce temps je me décidai à l'analyser, peut-être trouvez vous cela assez bizarre mais j'ai une certaine capacité à analyser les choses plus vites que les autres, sûrement un trait de mon hypersensibilité.

Revenons-en à Flávio, il était assez grand environ 1m80, ses cheveux était semi-long et de couleur blond. J'étais sûr qu'il devait beaucoup plaire aux filles vu son corps d'apollon et son visage d'ange. Je ne l'avais pas remarqué la première fois mais il était vraiment beau, mais je penses que ce que j'aimais le plus chez lui et bien.. c'était ses yeux, son regard. Il faisait passer un message à travers ses yeux bleu-gris, c'était sûrement fou dit comme cela ou peut-être était-ce seulement mon côté romanesque qui parlait, mais j'avais comme l'impression qu'il me disait quelque chose dans son regard, ce regard que j'avais l'impression d'avoir déjà vu..

Je voulais me dire qu'il voulait me dire quelque chose qui changera toute ma vie, parce qu'il me paraissait beaucoup trop familier, comme ci je l'avais toujours connu.

Je continuais à cogiter sur lui, jusqu'au moment où je cru que j'allais m'évanouir. Je devais sûrement rêvé, ce n'était pas possible, cela ne pouvait pas recommencer après 6 longues années.

Mais non ce n'était pas un rêve, cela se produisait réellement, j'étais devant la source de tout mes cauchemars... La résidence de la famille Russo, et de la mafia italienne 'Ndrangheta..

En tout cas, j'avais tord mon cher Flávio, tu ne me rappelles guère mon cher grand frère, tu es un traître, je n'aurais pas du te faire confiance, alors change moi tout de suite ton regard me faisant croire que c'est pour mon bien, car désormais notre quelconque relation amicale s'arrêtait là.

Katherina

Nous venions d'arriver que je m'empressa de regarder si Katherina allait bien. Mais non, elle descendit de mon dos et au fur à mesure qu'elle fit des aller-retour entre la résidence et moi, je pu voir son visage se décomposer peu à peu.

Quelle ironie comment moi ai-je plus la trahir elle ? Celle qui était mon tout. Celle qui était mon oxygène. Celle que j'avais protégé. Celle avec qui j'ai grandis. Tout simplement celle que j'aimais du plus profond de mon coeur. Même si elle elle ne le croira pas une seule seconde après cette trahison, sache que ti amo (je t'aime), oui c'est vrai je t'aime ma petite sœur.. sempre e per sempre (pour toujours et à jamais).

Flávio