Dans une salle de classe. Léo se trouve face au bureau du professeur. La sonnerie retentit.
PROFESSEUR : On fait une pause de 5 minutes avant que la sonnerie ne reprenne.
Des élèves se lèvent pour en rejoindre d'autres. Léo sort son téléphone.
LÉO : Il ne m'a toujours pas répondu...
HÉLOÏSE à côté de lui : Qui ça ?
LÉO : Mon copain.
HÉLOÏSE : Comment ça se fait ?
LÉO : On s'est pris la tête, mais là n'est pas le problème. Il ne me répond pas depuis ce matin alors que j'ai essayé de l'appeler, sauf qu'il ne m'a répondu ni à mon appel, ni m'a même répondu après mon message.
HÉLOÏSE : Peut-être est-il encore en train de dormir.
LÉO : Il se réveille avant moi.
HÉLOÏSE : Peut-être que son téléphone n'a plus de batterie.
LÉO : J'ai entendu quatre sonneries quand je l'ai appelé.
HÉLOÏSE : Peut-être qu'il...
LÉO : Peut-être que quoi ? Qu'il est mort, c'est ce que tu vas me dire ?
HÉLOÏSE : Hein ? Mais non, évidemment.
LÉO : Alors ça ne sert à rien de formuler des hypothèses. Ni toi ni moi n'avons la réponse de ce qu'il est en train de faire en ce moment, de ce qu'il pense ni même pourquoi il ne me répond pas.
HÉLOÏSE : Ou tout simplement qu'il te fait la gueule.
LÉO : Il n'est pas comme ça.
HÉLOÏSE : Ou peut-être qu'il te trompe ?
LÉO : Quoi ?
HÉLOÏSE : Bah réfléchis, si il décide de ne plus te répondre et cela fait depuis, disons 10h, c'est forcément qu'il te cache quelque chose qui ne veut pas te l'avouer de peur de te blesser, donc il te trompe. C'est logique. Et en plus, les gars sont ceux qui trompent le plus.
LÉO : Hélo, je crois que tu deviens un peu trop paranoïaque, et faudrait que tu arrêtes de regarder trop de séries qui parlent d'amour avant d'aller de te coucher à 5h du matin.
HÉLOÏSE : Et comment tu peux réfuter mon hypothèse ?
LÉO : J'ai fouillé une fois dans son téléphone quand il avait le dos tourné. Il ne parlait à aucune personne excepté les membres de sa famille ou des potes, et je peux et je lui ferai toujours confiance là-dessus, et il peut avoir la mienne. Eric est le seul homme que j'aime sur cette Terre.
HÉLOÏSE : Si tu le dis.
LÉO : Tu dois pas connaître ça avec tous les hommes qui te passent sous le nez.
HÉLOÏSE : Qu'est-ce que t'es con.
LÉO : Je le sais.
La sonnerie retentit.
PROFESSEUR : Bon, s'il vous plaît tout le monde reprenez vos places, on reprend le cour là où on s'est arrêté.