Chapitre 4 Chapter 4

Quentin serait tout sauf un saint, mais il avait une qualité qui est recherchée : il n'avait qu'une parole. Il aura divorcé à coup sûr, pour l'avoir dit. De plus, ce mariage ne signifiait rien d'autre qu'une occasion de vengeance pour lui depuis sa préparation.

Cependant, une année était une assez longue période pour elle. Elle n'aurait jamais pensé que ce mariage pouvait durer un an et trois mois.

« Non, je ne le veux pas. Je ne veux plus à nouveau me disputer avec toi. Je ne prendrai rien appartenant à la famille Lance ! Dis-moi, quand irons-nous remplir les formalités du divorce ; demain ? », avait demandé directement Eleonora. Elle voulait vraiment le quitter. L'année qui venait de s'écouler avait été vraiment un cauchemar pour elle. Elle s'impatientait de divorcer de lui depuis un bon moment.

Quentin fut très contrarié en entendant ce qu'a dit Eleonora.

Il a trouvé inadmissible qu'elle eût exprimé le moindre de ses souhaits en sa présence.

« Eh, ne dit-on pas qu'un couple de jeunes mariés doit prendre plusieurs années pour s'affectionner ? Au delà de toute chose, toi et moi sommes un couple depuis plus d'un an. Quand il s'agit de divorcer, ne peux-tu pas faire preuve de patience et de sagesse ? Es-tu pressée de te trouver un autre homme ? »

Quentin eut de l'amertume au fait de savoir qu'Eleonora était prête pour aller au divorce. Alors il usa des pires mots pour bien l'injurier et se moquer d'elle.

Mais Eleonora, consciente du caractère violent de Quentin, savait que si elle continuait à lui parler ainsi, il deviendrait très furieux. Peut-être que cela le pousserait à revenir sur sa parole. Alors, Eleonora n'a plus prononcé un seul mot.

Quentin vit que Eleonora ne parlait plus, et en devint encore plus contrarié.

« Tu ne parles pas, c'est la preuve même que j'ai raison. Tu es effectivement une femme hypocrite. »

Eleonora s'est abstenue de réagir aux propos insultants de Quentin et demeura silencieuse. Tout ce qu'il disait lui convenait tant qu'il pouvait divorcer d'elle. Son mutisme consuma encore plus le cœur de Quentin.

« Eleonora, sais-tu que tu es plus misérable qu'un être mort ? Je ne sais plus la raison pour laquelle je t'ai fait l'honneur de te prendre pour épouse. Tu es vraiment méprisante ! »

Eleonora répond calmement : « Pourquoi m'as-tu épousée ? Tu le sais très bien. Je n'ai pas besoin de te le rappeler. S'il te serait insupportable d'attendre jusqu'au lever du soleil pour l'accomplissement des formalités du divorce, je peux partir maintenant. »

« Eh bien, tu commences maintenant à acquérir quelques connaissances. Tu devrais bien savoir que je ne t'ai épousée que pour que tu paies le prix des péchés de ton père envers ma famille. Il est excellent que tu les expies avec ton corps. Maintenant, je t'assure, j'ai marre de toi et de ton visage impassible. Mais tu ferais mieux de te rappeler que la famille Balton a une dette envers la famille Lance. Même ta petite existence n'est pas assez pour la rembourser, sans parler bien sûr de ton misérable corps. Bien, maintenant tu peux sortir d'ici. Tu sors ! »

Dans le cœur de cette femme apparemment obéissante, il y avait en fait un petit univers qui pouvait exploser à tout moment. Elle avait osé le questionner. Cela l'avait vraiment énervé !

Eleonora était face à Quentin, furieux tel un loup, et resta bouche bée. Puis elle alla dans la chambre. Elle n'avait pas beaucoup de bagages.

À l'origine, il n'y avait rien de tel que ses affaires dans ce manoir.

Eleonora sortit de sa garde-robe, une petite valise qu'elle avait déjà préparée.

« S'il te plaît, sors afin que je puisse me changer », dit Eleonora à Quentin, qui se tenait près d'elle au visage à la fois vif et serré.

« Tu es vraiment pressée. N'oublie pas que nous n'avons pas signé les papiers de divorce. En plus, je t'ai connue sous toutes tes facettes. Penses-tu que je me soucie de toi ? » Après avoir débité ces mots, Quentin avait claqué la porte et alla du salon.