L'amour du PDG dominateur
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Chapitre 3 Chapitre 3

Claire sentit un frisson lui parcourir le dos. Elle aurait voulu entendre autre chose, un démenti, n'importe quoi qui aurait pu disculper Léo. Mais non. La vérité la frappait de plein fouet.

- Alors... c'est vrai ? murmura-t-elle, presque pour elle-même. Léo est impliqué ?

Vincent haussa les épaules, l'air désinvolte.

- Pas qu'un peu. Ce type a trempé dans plus de magouilles que vous ne pourriez imaginer. Mais je suis curieux... Comment une fille comme vous a pu se retrouver mêlée à ça ?

La question la piqua au vif. Elle redressa la tête, tentant de cacher sa gêne.

- Léo est... mon fiancé, admit-elle.

Vincent éclata de rire, un rire sec et sans chaleur.

- Votre fiancé ? Et vous pensez sérieusement qu'il vous aime ? Mademoiselle Vallier, si je devais parier, je dirais que vous êtes juste un pion de plus dans son jeu.

Claire serra les poings.

- Vous ne le connaissez pas ! Il n'est pas seulement ce que ces documents montrent. Il y a une autre facette de lui, celle que j'aime, celle qui...

- Celle qu'il vous montre pour mieux vous manipuler, coupa Vincent en la regardant droit dans les yeux. Écoutez, je ne suis pas là pour vous ménager. Si vous voulez que je vous aide, il va falloir accepter les faits tels qu'ils sont.

Elle baissa les yeux, incapable de répondre. Il avait raison, bien sûr. Mais l'entendre dire avec une telle froideur la rendait malade.

- Très bien, dit-elle enfin. Vous pouvez m'aider, oui ou non ?

Vincent se pencha en avant, croisant les mains sur son bureau.

- Je peux. Mais je ne travaille pas gratuitement. Et encore moins pour des gens qui ont un lien direct avec la famille Chambrel. Alors, voici mes conditions : vous suivez mes instructions à la lettre, et vous ne vous attendez pas à ce que je sois gentil. Marché conclu ?

Claire hésita une fraction de seconde avant de hocher la tête.

- Marché conclu.

Vincent esquissa un sourire en coin.

- Bien. On commence demain. Et d'ici là, un conseil : évitez de croiser Léo. Si ce gars découvre que vous travaillez avec moi, ça pourrait mal finir.

Les paroles de Vincent résonnèrent dans sa tête alors qu'elle quittait le bureau, le cœur lourd. Mais en arrivant chez elle, elle trouva Léo déjà là, assis dans le salon, un verre de whisky à la main. Il se leva dès qu'il la vit, son visage illuminé par un sourire qui semblait presque... forcé.

- Claire ! Tu étais où ? Je m'inquiétais, dit-il en s'approchant.

Elle détourna les yeux, consciente qu'il pouvait lire ses émotions comme un livre ouvert.

- J'avais des choses à régler, répondit-elle évasivement.

Léo posa son verre sur la table basse et s'approcha davantage, jusqu'à ce qu'il soit si près qu'elle pouvait sentir son parfum boisé.

- Des choses à régler ? Avec qui ? demanda-t-il, son ton se durcissant légèrement.

Claire sentit son estomac se nouer. Elle savait qu'elle devait mentir, mais les mots refusaient de sortir. Léo fronça les sourcils, son regard devenant plus perçant.

- Tu m'as l'air... distante, ces derniers jours. Est-ce que quelque chose te tracasse ?

Elle força un sourire.

- Non, rien du tout. Juste... un peu de fatigue.

Il ne sembla pas convaincu, mais il ne poussa pas davantage. Du moins, pas pour l'instant.

- Très bien, dit-il enfin. Mais si jamais tu as besoin de parler, je suis là.

Claire hocha la tête, mais au fond d'elle, elle savait que cette mascarade ne pourrait pas durer. Pas avec un homme comme Léo, qui avait une capacité presque surnaturelle à deviner quand quelque chose n'allait pas.

Elle passa le reste de la soirée à éviter son regard, à prétendre qu'elle était plongée dans un livre alors que ses pensées tournaient en boucle. Quand elle se coucha enfin, elle sentit Léo l'observer un instant avant de se tourner de l'autre côté.

Le lendemain matin, tout bascula. Alors qu'elle prenait un café dans la cuisine, son téléphone vibra. Un message de Vincent.

> **"On a un problème. Léo sait que tu m'as contacté."**

Claire sentit son cœur rater un battement. Elle releva la tête et croisa le regard de Léo, qui se tenait dans l'encadrement de la porte, son expression indéchiffrable.

- On doit parler, Claire, dit-il d'une voix calme, presque trop calme.

Elle sentit ses jambes fléchir légèrement sous le poids de l'appréhension.

La matinée était grise et lourde, comme si le ciel lui-même pressentait l'atmosphère tendue qui régnait dans l'appartement. Claire était assise sur le canapé, le téléphone toujours posé sur la table basse. Le message de Vincent lui tournait encore dans la tête : **"Léo sait que tu m'as contacté."** Mais, étrangement, Léo n'avait pas fait de scène. Pas encore, du moins.

Au lieu de ça, il avait passé la journée à l'éviter, allant et venant dans l'appartement avec un calme inquiétant. Mais ce soir-là, tout changea. Claire était en train de lire dans un coin du salon, essayant de se concentrer sur les mots qui dansaient devant ses yeux, quand Léo fit irruption dans la pièce, un sourire éclatant sur le visage.

- J'ai une surprise pour toi, dit-il, les mains derrière son dos.

Elle leva les yeux, méfiante, mais ne laissa rien paraître.

- Une surprise ? Quel genre de surprise ? demanda-t-elle en essayant de garder une voix neutre.

Léo avança jusqu'à elle, dévoilant un petit carton blanc qu'il tendit comme un trophée.

- Ce soir, on sort. Une soirée rien que pour nous deux. Tu en as bien besoin, non ?

Claire prit le carton et lut rapidement l'invitation. Il s'agissait d'un dîner privé dans un restaurant haut de gamme du centre de Paris, réservé exclusivement pour eux deux. Elle releva les yeux vers lui, cherchant des indices dans son regard. Mais il avait ce sourire désarmant, celui qu'il arborait toujours lorsqu'il voulait quelque chose.

- Tu sais, tu n'étais pas obligé de faire ça, murmura-t-elle en posant l'invitation sur la table.

- Bien sûr que si, répliqua-t-il en s'asseyant à côté d'elle. Ces derniers jours, je t'ai sentie... distante. Et je veux qu'on prenne un moment pour nous, pour oublier tout le reste.

Son ton semblait sincère, mais Claire sentit une boule se former dans son estomac. Tout dans cette initiative semblait trop... parfait, trop calculé. Mais elle ne pouvait pas refuser sans éveiller des soupçons.

- D'accord, dit-elle finalement. À quelle heure ?

Le sourire de Léo s'élargit, et il posa une main légère sur son épaule.

- À 20 heures. Je viendrai te chercher.

Claire hocha la tête, se demandant ce qu'il mijotait vraiment.

---

Un peu plus tard dans l'après-midi, Amélie passa chez Claire. Avec ses cheveux roux indomptables et son humour caustique, elle était comme une bouffée d'air frais dans la vie de Claire. Elles s'étaient rencontrées à l'université, et depuis, Amélie avait toujours été là pour elle, avec son franc-parler et ses blagues souvent déplacées.

- Alors, raconte, dit Amélie en s'effondrant sur le canapé comme si c'était le sien. T'as cette tête-là parce que t'as dormi trois heures ou parce que ton cher fiancé t'a encore fait une de ses manœuvres psychologiques ?

Claire ne put s'empêcher de sourire légèrement.

- Un peu des deux, je suppose.

Amélie plissa les yeux, exagérant une expression de détective.

- Hmm, je vois. Et c'est quoi cette histoire de dîner romantique ? Tu sais que les mecs comme lui, quand ils deviennent trop mignons, c'est jamais bon signe.

Claire haussa les épaules.

- Peut-être qu'il essaie juste de se rattraper.

Amélie éclata de rire.

- Se rattraper de quoi ? T'as découvert qu'il garde des cadavres dans le placard ou quoi ?

Le visage de Claire se ferma légèrement, et Amélie s'en rendit compte immédiatement.

- Oh non, dit-elle en posant son verre de vin. Qu'est-ce qu'il a fait, ce crétin ?

Claire hésita, puis soupira.

- Disons juste que j'ai des raisons de penser qu'il n'est pas aussi... honnête qu'il le prétend.

Amélie leva les yeux au ciel.

- Pas besoin d'être Sherlock Holmes pour deviner ça, ma chérie. Ce mec a une tête à vendre de la crypto douteuse à des retraités.

Claire éclata de rire malgré elle, et Amélie en profita pour poursuivre.

- Mais sérieusement, si t'as des doutes, pourquoi t'es encore là ?

- Parce que je n'ai pas encore toutes les réponses, répondit Claire. Et je ne peux pas juste tout laisser tomber sans être sûre.

Amélie hocha la tête, une lueur de compréhension dans les yeux.

- OK, je comprends. Mais fais attention à toi, d'accord ? Les types comme lui... ils peuvent être charmants, mais c'est souvent du poison dans un emballage de luxe.

Claire sourit tristement, consciente que son amie avait probablement raison.

            
            

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