L'amour du PDG dominateur
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L'amour du PDG dominateur

Kyria
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Chapitre 1 Chapitre 1

La lumière tamisée de la salle de bain projetait une lueur douce sur le marbre blanc éclatant. Claire se tenait devant le grand miroir, ses mains légèrement tremblantes alors qu'elle ajustait les boucles d'oreilles en argent qui complétaient sa tenue. Une robe noire fluide, sobre mais élégante, épousait sa silhouette, laissant juste assez à l'imagination pour qu'elle paraisse à la fois sophistiquée et mystérieuse. Elle inspira profondément, cherchant à calmer l'agitation qui s'était emparée d'elle depuis le matin.

Chaque fois qu'elle s'apprêtait pour un événement organisé par la famille de Chambrel, une pression sourde s'installait dans sa poitrine. Ce soir ne faisait pas exception. Elle aurait dû être heureuse, excitée même, à l'idée de passer cette soirée aux côtés de Léo, son fiancé, et de rencontrer les puissants invités triés sur le volet. Mais quelque chose en elle résistait, une part plus sombre qui refusait de se taire.

Les souvenirs de ses parents flottaient dans son esprit, comme des ombres persistantes. Leur mort tragique, il y avait dix ans, dans un accident de voiture dont les circonstances demeuraient floues, l'avait laissée orpheline et profondément marquée. À l'époque, elle n'avait que dix-huit ans, une jeune adulte à peine sortie de l'adolescence, plongée brutalement dans un monde de responsabilités et de solitude. Depuis, elle avait appris à se tenir droite, à afficher un sourire qui masquait ses blessures. Mais ce soir, ce masque semblait plus lourd à porter que d'habitude.

- Claire ? Tu es prête ?

La voix de Léo résonna depuis le salon, chaleureuse et pressante à la fois. Elle cligna des yeux, revenant à la réalité.

- J'arrive dans une minute ! répondit-elle, en essayant de cacher la nervosité dans sa voix.

Elle se détourna du miroir, attrapa sa pochette noire, et se força à avancer. Léo l'attendait, debout près du canapé en cuir beige qui trônait au milieu de son appartement. Il était d'une élégance impeccable, comme toujours. Son costume sur mesure semblait avoir été pensé pour magnifier chaque ligne de son corps athlétique. Ses cheveux bruns, parfaitement coiffés, lui donnaient cet air d'homme d'affaires charismatique que tout le monde admirait.

- Tu es ravissante, dit-il en s'approchant d'elle, déposant un baiser sur son front.

Un sourire effleura les lèvres de Claire. Elle savait que Léo était l'homme dont beaucoup de femmes rêvaient. Galant, attentionné, il la comblait de cadeaux et d'attentions. Mais il y avait une froideur, presque imperceptible, dans son regard parfois. Une ombre qui la mettait mal à l'aise sans qu'elle puisse vraiment l'expliquer.

- Merci, murmura-t-elle. Tu n'es pas mal non plus.

Il eut un petit rire et lui tendit la main.

- Allez, allons impressionner tout ce beau monde.

Le trajet jusqu'à la villa de la famille Chambrel se fit dans un silence ponctué par quelques échanges banals. Claire fixait les lumières de la ville qui défilaient par la fenêtre de la voiture, son esprit encore embrouillé par ses souvenirs et ses doutes.

La villa, un monument de grandeur et d'excès, s'illuminait comme un palais sous les projecteurs. À l'entrée, une file de voitures luxueuses déposait des invités habillés comme pour une soirée de gala hollywoodienne. Léo posa une main protectrice sur le bas de son dos alors qu'ils pénétraient dans l'immense hall.

La soirée battait son plein. Les rires éclataient dans les coins de la pièce, les verres de champagne scintillaient sous les lustres. Claire esquissait des sourires, répondait poliment aux questions des invités curieux de mieux connaître la fiancée de Léo. Mais au fond d'elle, elle se sentait étrangère à tout cela, comme une pièce qui n'appartenait pas vraiment au puzzle.

- Tout va bien ? demanda Léo, posant une main légère sur son épaule.

Elle hocha la tête, même si son cœur s'emballait inexplicablement.

- Oui, ça va. Je vais juste prendre un verre d'eau.

Elle s'éloigna, traversant la foule avec une certaine aisance, bien qu'elle se sentît de plus en plus oppressée. Elle atteignit le bar, se servit un verre d'eau et s'appuya contre le comptoir, observant la scène autour d'elle.

C'est alors qu'elle le remarqua. Un homme, au visage à moitié caché par l'ombre d'une colonne, la fixait intensément. Il portait un costume sobre mais élégant, et son allure était bien différente des invités habituels. Claire détourna le regard, mal à l'aise, mais quelque chose l'empêcha de s'éloigner.

L'homme s'approcha lentement.

- Mademoiselle Vallier ? dit-il d'une voix basse et rauque.

Elle fronça les sourcils, surprise qu'il connaisse son nom.

- Oui ? répondit-elle avec une pointe de méfiance.

Il lui tendit une enveloppe.

- Vous devriez lire ceci. Ce que vous croyez savoir n'est qu'un mensonge.

Avant qu'elle ait pu réagir, il s'éloigna rapidement, disparaissant dans la foule comme une ombre. Claire resta figée, l'enveloppe serrée dans sa main. Son cœur battait la chamade, et une sueur froide lui parcourait l'échine.

- Claire ?

La voix de Léo derrière elle la fit sursauter. Elle glissa instinctivement l'enveloppe dans sa pochette avant de se tourner vers lui.

- Oui ?

Il la dévisagea avec une légère inquiétude.

- Tout va bien ?

Elle força un sourire.

- Oui, je... Je crois que je vais prendre un peu l'air.

Il fronça les sourcils, mais n'insista pas.

- D'accord, mais ne tarde pas trop.

Elle hocha la tête et se dirigea vers la terrasse, son esprit tourbillonnant de questions. Une fois à l'extérieur, elle ouvrit l'enveloppe avec des mains tremblantes. À l'intérieur, elle trouva plusieurs photos et une lettre.

Les photos montraient Léo en compagnie d'hommes qu'elle ne reconnaissait pas, mais leur apparence menaçante ne laissait aucun doute sur leur nature. La lettre, écrite à la main, contenait des détails sur une affaire criminelle impliquant des pots-de-vin, des menaces, et des actes bien plus sombres.

Les mains de Claire se mirent à trembler. Elle sentit son souffle se couper alors qu'elle relisait les mots, espérant qu'ils changeraient miraculeusement. Mais il n'y avait aucun doute. Léo, son fiancé, l'homme qu'elle pensait connaître, était impliqué dans quelque chose de terriblement obscur.

Un frisson glacé lui parcourut l'échine, et elle leva les yeux vers la foule à l'intérieur. À travers la vitre, elle aperçut Léo, souriant, charmant, parlant avec un groupe d'hommes en costumes. Elle ne voyait plus le même homme.

Alors qu'elle refermait la pochette, ses pensées s'emmêlaient, et une seule question résonnait dans son esprit : Qui était réellement Léo de Chambrel ?

Les rideaux étaient tirés, plongeant la chambre de Claire dans une obscurité presque totale, à peine éclairée par les lumières de la ville qui s'infiltraient à travers les interstices. Assise sur son lit, elle avait étalé le contenu de l'enveloppe devant elle : les photos, les lettres et les documents qui semblaient pointer vers une vérité qu'elle n'avait jamais osé imaginer. Son cœur battait si fort qu'elle avait l'impression qu'il allait exploser dans sa poitrine.

Chaque mot écrit sur ces papiers résonnait comme une trahison. « Détournement de fonds », « corruption », « faillites orchestrées ». Elle relut plusieurs fois les noms des entreprises ruinées, espérant que ses yeux la trompaient. Mais non. Là, parmi les victimes, se trouvait le nom de l'entreprise familiale que ses parents avaient dirigée avant leur mort. Une entreprise prospère autrefois, qui s'était mystérieusement effondrée quelques mois avant cet accident tragique qui l'avait laissée seule au monde.

Un goût amer monta dans sa gorge. Comment pouvait-elle avoir été si aveugle ? Comment avait-elle pu ignorer les ombres qui planaient autour de Léo, cet homme si parfait en apparence, si irréprochable ? Elle se souvenait maintenant des murmures qu'elle avait parfois entendus, des rumeurs dans les cercles mondains sur les affaires peu claires de la famille Chambrel. Mais elle avait toujours rejeté ces idées, les attribuant à la jalousie des autres. Ce soir, pourtant, ces murmures prenaient un sens terrifiant.

- C'est... C'est impossible, murmura-t-elle pour elle-même, sa voix brisée par l'émotion.

Ses mains tremblaient alors qu'elle tenait une photo où Léo apparaissait avec un homme en costume gris. Les traits de l'homme étaient sévères, presque intimidants. Il y avait quelque chose de froid dans leur posture, comme s'ils discutaient de choses dont personne d'autre ne devait être témoin. Claire laissa tomber la photo sur le lit, la gorge serrée. Tout cela était trop. Trop soudain, trop brutal.

            
            

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