Chapitre 8 On se retrouve

*Dans la peau de June*

Lamentable... c'était tellement lamentable que je suis partie avant même de voir la fin.

Pas besoin de toutes façons vu que des scènes comme ça j'y assisterais plus souvent. Morpion n°1 avait jeté son dévolu sur elle. Je l'avais remarqué à sa façon de la regarder.

Avec toute la sournoiserie et le sadisme qui le définissait.

Conscience :Savoir ça devrait encore plus te motiver à l'aider. Si tu ne le fais pas ils vont la démolir.

Je reconnais qu'elle m'a fait un peu de peine cette rouquine. Elle m'a rappelé beaucoup de choses que j'aurais voulu oublié à jamais.

Conscience :Alors tu vas l'aider?

Je verrai bien. En attendant je vais tâcher de trouver ma classe. C'est ce que j'avais prévu de faire avant d'être interrompue par L'autre diablesse et son cri de l'horreur.

Salle b3 secteur A c'est la classe qui m'a été attribuée cette année. Je ne tarde pas à la trouver. Le secteur A est le premier à traverser à peine le lycée franchi. C'était pas bien difficile.

Quand j'entre dans la salle mon premier réflexe est de regarder les deux premiers bureaux de la troisième rangée.

Je pousse un soupir en voyant coller sur leur dossier les fameuses bandes noirs: évidemment...il fallait qu'eux aussi soient ici...

Pourquoi ça ne me surprend pas?

Ah oui...peut-être parce que je sais que c'est eux qui attribuent les classes par le biais de leur chère mère.

Sales gosses pourris gâtés va...

En tout cas classe commune ou pas rien ne changera le fait que cette année je ne me laisserais pas faire.

*Dans la peau d'Angel*

Chelsea...Chelsea... est-ce que j'ai trop de chance ou est-ce que tu as trop de poisses?

Moi qui me demandais si j'arriverais à convaincre Dawn de marcher dans mon projet, il faut dire que Woods est sa préférée, je n'ai même pas eu à trop forcer, Chelsea s'en est chargée toute seule et très bien. Maintenant elle est aussi dans la ligne de mire de Dawn...Les choses sérieuses vont donc pouvoir commencer. Est-ce que ça signifie que June Woods va pouvoir dormir tranquille maintenant ? Certainement pas...

Ce n'est pas parce qu'on a un nouveau jouet qu'on ne peut plus continuer d'utiliser l'ancien.

Bon... c'était une parenthèse.

Eh...devinez quoi...je suis en Salle b3 secteur A C'est pas génial ça ? Et je précise que ce n'est pas une coïncidence. C'était prémédité.

Comment j'ai fait ça ?

On va dire que c'est un des avantages à être le fils de la fondatrice du lycée dans lequel on étudie.

Lorsque j'arrive dans la classe, je suis plus que ravi de trouver Mon jouet n°1 dans la pièce avec quelques autres élèves.

Bien bien...je lui fais mon sourire le plus éclatant en lui offrant également un clin d'œil mais sans surprise, elle lève les yeux au ciel et fait mine de ne pas me voir.

Dommage pour elle que je sois bien là et que je ne compte pas bouger. Elle ferait mieux de commencer à s'y habituer.

Et sinon je vais essayer de l'aider tout en mettant les autres dans le bain pour qu'ils sachent à quoi s'attendre en tant qu'élèves occupant cette salle avec moi.

Je saisis un marqueur noir posé sur le bureau du prof et écrit sur le tableau en grand caractère ''LES LOIS DU 2RHS'' je m'adresse ensuite aux élèves déjà en classe.

Moi: ÇA, C'EST LA PREMIÈRE LEÇON POUR LES BLEUS DE CE BAHUT ET POUR LES AUTRES, UN PETIT RAPPEL. TOUS LES MEMBRES DU 2RHS ,SANS EXCEPTION MÉRITENT RESPECT ET CONSIDÉRATION. TOUS CEUX QUI NE RESPECTENT PAS CETTE RÈGLE SONT MIS SUR LISTE NOIR ET CROYEZ-MOI ON NE FAIT PAS DE CADEAU AUX REBELLES. DEUXIÈME RÈGLE, CONTRADICTION HORS ZONE, CONCLUSION, TOUTES MES DÉCISIONS SONT INCONTESTABLES ET INCONTESTÉES, ET LA TROISIÈME RÈGLE...LA VOILÀ !

Je la pointe du doigt. Elle roule des yeux. Eh ouais bébé, fallait t'y attendre...

Moi: ÇA C'EST MON SOUFFRE-DOULEUR, CONCLUSION : ELLE EST JUGÉE INTOUCHABLE. PERSONNE N'A LE DROIT DE L'APPROCHER À PART LES MEMBRES DU CLAN (ça me laisse penser qu'il y en a un dont je dois m'occuper). QUELQU'UN A UNE OBJECTION ?

Personne ne devrait avoir d'objection je précise. Si je pose la question c'est juste pour la forme.

Malheureusement Woods décide de n'en faire qu'à sa tête...je m'y attendais un peu en fait parce que c'est justement ça qui me plaît chez elle: elle ne se laisse jamais marcher dessus même si j'essaie à chaque fois. C'est pour ça que j'aime jouer avec elle.

June Woods: MOI J'AI UNE OBJECTION!

*

*Point De Vue de June*

Moi: PRIMO ÇA SE FAIT PAS DE TAGUER LE TABLEAU D'UNE ÉCRITURE AUSSI MINABLE! ÇA PIQUE LES YEUX ET EN PLUS C'EST MAL ÉCRIT ! (En fait si c'est bien écrit mais tant qu'à le contredire, autant bien le faire) SECUNDO JE.NE SUIS LA. CHOSE DE PERSONNE! ET TERCIO IL FAUDRAIT RECTIFIER DEUX TROIS TRUCS DANS CE QU'IL Y A LÀ DEDANS. (Je pointe le tableau depuis mon siège, les jambes croisés sur la table)LES LOIS DU 2RHS HEIN?

Je me lève de mon siège lentement, arrache le marqueur à l'autre type et écrit sur la partie gauche du tableau : LES LOIS DES ANTI 2RHS.

Aïe...je sens de la colère dans l'air. C'est bien...

Moi: LOIS DES ANTI 2RHS. Première règle: Rien à foutre du clan 2RHS. on est tous des élèves de ce bahut, personne n'est au dessus de personne. Deuxième règle: les lois à la con de ce clan de merde, il y a que les mauviettes qui les respectent. Troisième et dernière règle: June Woods parle à qui elle veut, quand elle veut. Des objections ?

Je scrute la salle en attendant de voir mais...je ne trouve personne. Y a intérêt.

Je rive ensuite mon regard vers l'autre vermine...il affiche un sourire en coin mais je sais que ce n'est qu'une façade. Au fond il doit être très à cran et moi ça me plaît. Ça me plaît beaucoup.

Je m'avance vers lui et lui remet le marqueur en lui rendant son sourire en coin. Le mien au moins a le mérite d'être vrai.

Moi: Je t'ai contredit j'espère que ça ne te dérange pas...

Angel: Je n'ai pas à être dérangé de ce qui n'est pas vrai bébé. Tu n'as qu'à regarder et tu verras que ton manège n'aura servi à rien.

Moi: On verra bien...

La porte s'ouvre dans un bruit sourd nous amenant à tourner notre regard dans sa direction pour voir entrer une femme brune de taille moyenne aux cheveux mi-longs raides et portant un chemisier fourré dans une jupe crayon. Ça doit être la prof mais on dirait qu'elle même ne sait pas que c'est son métier vu sa dégaine.

Quelqu'un devrait lui dire qu'elle est prof, pas Secrétaire...oh et aussi qu'elle casse grave l'ambiance.

Elle: Jeunes gens, veuillez retourner à vos places respectives. C'est l'heure de mon cours.

Sans blagues...

Je roule des yeux en retournant à ma place mais la « bonne dame » n'est pas de cet avis.

Elle: Jeune fille, nettoyez-moi d'abord ce tableau.

Attends attends...quoi?

Moi:C'est à moi que vous parlez vous êtes sûre?

Elle: Oui c'est à vous que je parle.

Déclare-t-elle avec désinvolture en s'installant derrière son bureau.

Elle est dingue celle-là si elle croit que je vais faire ça. D'autant plus que...je ne suis pas la seule à avoir écrit dessus et puis...

Moi: Désolée m'dame mais c'est pas moi qui tiens le marqueur ici alors je vois pas pourquoi je devrais essuyer ce tableau.

Ma remarque la fait jeter son dévolu sur Morpion n°1. C'est pas trop tôt.

J'en profite pour m'asseoir à ma place qui est soi dit en passant bien loin de la sienne et m'adosse, bras croisés derrière la tête histoire de mieux assister au spectacle.

Elle: Jeune homme, veuillez essuyer le tableau s'il vous plaît.

Il ne bronche pas et se contente de claquer les doigts. Un des élèves de la première rangée se lève automatiquement et récupère l'effaceur sur le réceptacle du tableau tandis que lui repart à sa place, la première de la quatrième rangée.

J'aurais dû me douter que ça se passerait comme ça. C'est toujours écœurant de voir à quel point ce lycée est pourri.

Elle: C'est à vous que j'avais demandé d'essuyer le tableau il me semble monsieur...

Angel: Je sais...mais il vaut mieux que ce soit elle...si vous ne voulez pas perdre votre job je veux dire. Et au fait je suis Angel...Angel Ryan pour vous servir mademoiselle ou madame?

Elle : Vous êtes donc le fils de Madame Régina ?

Eh c'est reparti...

Angel: En effet...

Répond-t-il avec un sourire satisfait.

Elle: Ça ne vous donne pas le droit de faire ce que bon vous semble. Vous faites peut-être votre loi avec les autres professeurs mais ce ne sera pas mon cas.

Alors ça c'est inattendu. Moi qui croyais qu'elle lui lècherait les bottes comme les autres. C'est une première et même si je sais qu'elle risque de perdre son job pour ça... elle a tout mon respect la casseurs d'ambiance.

Angel: Alors vous devriez commencer à chercher un nouveau travail parce que celui là vous venez de le perdre.

Fallait s'y attendre.

Des exclamations ainsi que des messes basses fusent dans la salle et c'est au milieu de tout ce brouhaha que la porte s'ouvre de nouveau dans un bruit sourd.

Je secoue la tête désespérée...

Bien sûr il fallait que ce soit elle...

*Retour au point de vue de Chelsea*

Dans une dernière poussée, je finis enfin par faire rentrer le chariot dans le placard à balai. Je referme la porte aussitôt et m'appuie de dos contre elle pour qu'elle ne me refasse pas le coup du boomerang. J'en profite pour reprendre mon souffle et m'essuyer la fine goutte de sueur sur mon front avec le revers de ma main.

Je n'aurais jamais pensé que ça puisse être aussi fatiguant de nettoyer du vomi. Mais bon...je l'ai bien mérité. Et puis... ça aurait pu être pire. Ça aurait pu être comme à Westford...où on m'avait quasiment forcée...à lécher...

Rien que d'y penser j'en ai la nausée.

Conscience :Ça suffit le vomi pour aujourd'hui je crois. Y a plus important...

Comme quoi?

Conscience :Comme te trouver une classe !

Ah oui...madame Shumway, j'avais complétement oublié et le comble c'est que malgré tout le malheur qui m'est tombé dessus je ne connais toujours pas son bureau.

Quel misère !

Je soupire. Je vais devoir chercher encore...

Je quitte l'allée pour m'engager vers une autre. Craignant de voir d'autres élèves susceptibles de me rappeler les évènements récents, je suis soulagée de ne trouver que deux ou trois élèves déambulant dans les lieux.

À coups sûrs les cours doivent avoir commencé.

Conscience :Et t'es en retard...

Et je suis en retard. Quel bonheur ! Si la poisse se vendait, je serais riche.

**

Vide....toutes les allées sont maintenant vides. Seul le bruit de mes pas sur le carreau résonne à l'infini.

C'en est presque flippant et pour ne rien arranger, les murs sont blancs quand ils ne sont pas en vitres. Manquerait plus que des camisoles et des docteurs en blouse blanche pour qu'on se croit définitivement dans un hôpital psychiatrique.

Mais OÙ peut bien être ce fichu bureau ? OÙ ? Ça fait une éternité que je fais un million de fois le tour de ce lycée que je dois connaître maintenant sur le bout des doigts ! Et je n'ai toujours pas trouvé le bureau de Mademoiselle ou madame Shumway je sais même plus comment elle s'ap....

Moi: pelle....

Madame Shumway....C'est bien ce qui est écrit sur cette pancarte plaquée or. C'est bien ce que je lis. Enfin! Enfin je l'ai trouvé. Oh merci Seigneur !

Bon...et maintenant...hum...je fais quoi? Oh mon Dieu j'arrive pas à croire que je l'ai enfin trouvé. J'ai presqu'envie de sauter partout! Vous n'imaginez pas À QUEL POINT j'ai souffert...

Conscience :Si tu ne sais pas quoi faire tu pourrais...je sais pas moi...frapper à la porte?

Ah...oui c'est vrai.

Allez je me lance!

Je frappe deux coups à la porte et attend. Une voix fluette et un brin aristocratique ne tarde pas à se faire entendre m'indiquant d'entrer.

C'est ce que je fais. Je découvre alors l'auteure de la voix. Une femme aux cheveux blonds, la quarantaine installée derrière un bureau en chêne m'observe par dessus ses lunettes de vue d'un œil curieux.

J'avoue que ça me gêne un peu.

?!: Bonjour mademoiselle...

Moi: Oh oui le bonjour...je suis bête ! Bonjour ma...madame Shumway.

?!: Que puis-je pour vous?

Moi: Hum...ma...ma mère m'a dit que je devais passer vous voir pour que vous m'attribuiez une classe.

?!: Votre mère ?

Moi: Hum...Madame Stone...enfin plutôt mademoiselle...enfin Amélia Stone oui Amélia Stone. C'est ma mère...

J'achève en dansant d'un pied à un autre, nerveuse. Je me détends aussitôt quand je vois un sourire apparaître sur son visage.

?!: Ah... Chelsea... Chelsea Stone... assieds-toi ma chère.

Wow! Quel changement. On est passé du visage stricte au visage souriant et du vouvoiement au tutoiement. C'est un peu bizarre mais pas assez pour me déplaire.

Je m'assois sur la chaise en face d'elle, elle aussi en chêne.

?!: Tu vas bien ? Cela n'a pas été trop dure de trouver mon bureau ?

Moi: Un peu quand même mais maintenant que j'y suis tout le reste n'a plus d'importance.

?!: C'est bien vrai. Alors tu te plais ici? Ta mère m'a dit que tu étais un peu réticente à l'idée de fréquenter ce lycée.

Moi: Elle a dit ça ?

Je marmonne entre mes dents avec un sourire forcé.

Maman je vais te brûler au bûcher ce soir alors apporte du bois! Beaucoup de bois...

?!: Oui alors je veux savoir si c'est toujours le cas. Ce lycée est l'un des meilleurs de la ville comme je l'ai expliqué à ta mère d'abord du fait de sa qualité d'enseignement, et du cadre que nous offrons à nos élèves dont tu fais maintenant partie. Nous mettons à vos dispositions tout le savoir et le matériel nécessaires afin de vous permettre de vous épanouir. L'école compte plus de deux cents salles de classes, dix laboratoires de chimie et de biologie. Nous avons trois salles réservées à l'apprentissage de l'informatique, une bibliothèque, un réfectoire, une infirmerie parée à toute éventualité, une salle de musique, une autre de danse, quatre gymnases, un terrain en plein air de football, de rugby, de volleyball, de handball et une piste de course. Plus de cinquante clubs également et nous organisons des activités extrascolaires hebdomadaires et bien sûrs facultatives qui permettent aux élèves de se divertir tout en gagnant des points bonus.

Eh bah...dis comme ça n'importe qui aurait envie de fréquenter ici....enfin avant de rencontrer des sadiques aux yeux bleus et leur jumelle toute aussi diabolique...

Moi: Wow...C'est génial tout ce qu'il y a ici.

Qu'est ce que je peux dire d'autres? Ah oui...que j'ai envie de fuir votre lycée si parfait en apparence mais pourri de l'intérieur et que je ne peux pas le faire par peur d'inquiéter ma mère que j'aime plus que tout le monde. En fait non...je crois que je vais garder tout ça pour moi et me contenter de lui servir un bon gros mensonge. Espérons qu'elle marche...je suis aussi douée pour les études que pour mentir c'est à dire pas du tout.

Moi: J'avais un peu de mal au début mais... après avoir eu un aperçu...je peux dire ( que votre lycée me fout les chocottes ) que je vais me plaire ici beaucoup...je me suis déjà fait plein d'amis...des blondes..des brunes...elles étaient drôlement sympa on a même prévu d'aller au centre commercial à la fin des cours.

Conscience :J'arrive pas à croire qu'il y ait des gens comme toi qui ne sachent pas mentir. Ça me désole...

Maman dit que c'est une qualité de ne pas savoir mentir.

Conscience :En attendant là tu passes pour une cinglée...

Ah oui?

Oui...à en juger par la perplexité dans les yeux de Madame Shumway à mon égard.

Madame Shumway : Hum...j'en suis ravie.... Bien laisse-moi voir dans mon registre.

Moi: Euh...bien sûr.

Elle sort un énorme catalogue de sous son bureau et commence à le feuilleter jusqu'à s'arrêter à une page.

?!: Salle b3, Secteur A.

Moi: Euh...salle b3, secteur A?

Madame Shumway : oui Chelsea. Chaque secteur porte une lettre en fonction des secteurs. Tu n'auras pas de difficulté à trouver le secteur A. J'aurais bien dépêché un élève pour te guider mais les cours ont déjà commencé et je ne peux logiquement pas y soustraire un élève j'espère que tu me comprends ?

Moi: Euh...oui bien sûr...pas de problème.

On est revenu aux formalités. Bon bah je crois que j'ai plus rien à faire ici. Je me lève prête à partir mais madame Shumway me retient.

Madame Shumway : Je crois que tu auras aussi besoin de ça Chelsea puisque tu t'en vas déjà.

Elle me tend une enveloppe couleur kaki avec mon nom écrit au marqueur dessus.

Moi: Oh non...ne le prenez pas comme ça madame...c'est juste que...j'ai cru...que vous n'aviez plus rien à me dire.

Madame Shumway : Je vois. C'est vrai que tu as du retard à rattraper. Je ne vais pas te retenir plus longtemps.

Je saisis l'enveloppe Kaki et remarque qu'elle est à peine pleine. Qu'est-ce qu'il peut bien y avoir là dedans?

Moi: Euh...elle contient quoi cette enveloppe madame?

Madame Shumway : Ton pass pour le réfectoire et la clé de ton casier.

Moi: Ah... d'accord. Bon...je... je...m'en vais.

Madame Shumway : Bien. Bonne journée Chelsea et bienvenue au lycée Rost.

Moi: Merci madame Shumway ( de m'inviter en enfer...).

*

Salle A12, salle A13, salle B1, salle B2 et...enfin salle B3. J'y suis. Je m'empresse de frapper à la porte, j'ai assez perdu de temps mais personne ne me répond. Je frappe une deuxième fois mais encore une fois Rien. Ils sont tous sourds ou quoi ? Ou c'est moi qui ne frappe pas fort.

En ouvrant la porte j'ai ma réponse.

Là dedans ils sont tous accaparés par un accrochage entre un des élèves et la prof. Enfin tous sauf une, une blonde aux cheveux coupés courts m'observe à la fois curieuse et désespérée ? Pourquoi ?

?!: Je ne crois pas que ma mère acceptera de vous garder dans son lycée après avoir appris que vous osez vous opposer à moi.

Déclare une voix sur un ton moqueur et sournois qui me provoqua des frissons.

Maintenant je comprends pourquoi elle semblait désespérée cette blonde...

Elle a eu l'occasion de voir ma propre déchéance avant moi.

.

            
            

COPYRIGHT(©) 2022