Chapitre 5 2-Rencontre imprévue (Partie 2)

Moi: Alors arrête de me causer. J'ai pas spécialement envie de te parler moi aussi. Et sinon tu vas faire quoi si je refuse de suivre tes toutous?

Jonathan Woods : Ce qu'il faudra. J'ai toujours pensé que mademoiselle Holmes avait une bien mauvaise influence sur toi. Il serait peut-être temps que je lui donne congé.

Je sais pas pourquoi je suis encore étonnée de me rendre compte que ce type n'a pas de limites.

Moi: Juste parce que je veux pas suivre tes gars tu me menaces de virer Bégonia ?

Jonathan Woods : Si c'est la seule manière pour que tu cesses tes enfantillages alors oui.

Je décolle le téléphone de mon oreille pour le regarder avec haine. Si seulement je pouvais le poignarder juste comme ça... Au moins maintenant je me rappelle l'une des raisons pour lesquelles je le déteste.

Je plaque rageusement le téléphone sur le torse du mec en costard et le contourne pour retourner dans la maison. Le type me suit toujours. Je me dirige vers la cour et ouvre la portière de la voiture qui semblait déjà m'attendre. Ça ne m'étonnerait pas qu'ils aient tous une copie de mon emploi du temps que même moi je n'ai pas.

Je monte et mets mes ecouteurs. Faut que je me change les idées sinon je vais péter un câble. J'entends par dessus la musique le mec en costard qui entre temps était passé au volant me demander où il doit m'emmener.

Moi: Utilisez le GPS vu que vous savez sûrement où se trouve ce bahut de merde.

***

Une demie-heure plus tard,la voiture gare devant ce qui me sert de lycée. Je sors en veillant bien à claquer la porte, les ecouteurs toujours aux oreilles et gravis les marches de l'escalier.

Remuant distraitement la tête au rythme de la musique, je ne fais pas tout de suite attention à la personne derrière moi. Ce n'est qu'au moment où je pose la main sur la poignée de la porte et que je me fais bousculer violemment que je me rends compte que la journée ne pouvait pas plus mal démarrer.

*Point de vue de D*

Enfin le jour tant attendu est arrivé. C'est la rentrée et je compte bien m'éclater encore une fois cette année avec mon Twin.

J'ai aussi hâte de revoir mon souffre-douleur préférée.

Au fait je ne me suis pas présentée. Dawn Ryan, dix sept ans, blonde, yeux bleus, 1m75.

Je suis tout aussi sexy que belle. La vie m'a gâtée faut croire. Mon père est Jonathan Ryan, l'un des hommes les plus influents et les plus riches de la ville.

Ma mère Quant'à elle, elle est co-présidente d'un consortium de banque. Grâce à elle nous faisons la loi au lycée avec mon frère jumeau au lycée.

Vous allez bien comprendre pourquoi.

Pour cette première journée, je mets une corrida blanche'' chemisier sans manches à cols normal '' ainsi qu'une jupe midi jaune or en polyester de quoi mettre en valeur mes belles boucles blondes.

Je mets mon bracelet de perles à mon poignet gauche et une chaîne assortie à mon bracelet. En dernier je mets des sandales à talon en cuir végétal.

Je veille à avoir un maquillage parfait puis je descends au salon. Je ne prends pas le petit déjeuner à la maison. Maman est en voyage d'affaires en ce moment et j'aime pas déjeuner sans elle.

En plus, je déjeune aujourd'hui avec le clan.

Je prends mon sac à main dorée assorti à ma jupe. Je me dirige vers le parking où je croise mon frère. J'ai un sourire.

Je lui fais un sourire complice avant de monter dans ma décapotable blanche. Mon père me l'a offerte cette année comme cadeau de rentrée des vacances.

Il me fait « mon frère » un clin d'œil avant d'entrer dans sa voiture, une Renault super class grise argentée. Je démarre le moteur de ma voiture.

En route pour le lycée: le RHS '' le rost high school ''

***

Quelques minutes plus tard, me voici devant mon royaume cristallisé. Je me gare quand je vois Miss '' conne Woods '' descendre de sa caisse.

Je descends aussitôt de la mienne avec un sourire, pas amical je précise et je la suis doucement. Elle ne m'a pas vue. Je la bouscule exprès pour voir sa tête de conne enragée.

*Retour au point de vue de June*

À ma désagréable surprise c'est la reine des pétasses issue de la décomposition de satan en personne, nommée par des humains sans neurones: Dawn Ryan. De quoi bien démarrer la journée 😒😔. Des fois je me crois maudite dans un monde pourri.

Dans sa petassitude, la Marilyne Monroe m'est rentrée dedans comme un hippopotame de cirque. Elle l'a sûrement fait exprès mais si elle m'a cherchée, elle va me trouver.

Moi(June): Tu devrais te balader avec une boussole, ça t'aiderait à être moins conne en cognant tout le monde.

Dawn: j'en ai une mais elle est très sensible aux pétasses, désolée.

Moi: je me demande alors pourquoi elle a pas déjà explosé vu la RP''reine des pétasses '' qui lui sert de proprio.

Dawn: ça va ? Tu n'as rien de cassé ? J'ai oublié à quel point tu pouvais être cassable. Franchement, pour t'éviter des désagréments tu devrais t'écrire sur le front bien en rouge attention: conne fragile.

S'inquiète-t-elle faussement

Moi: ta balance t'a mentie ma pauvre. Tu ne pèses même pas plus qu'une plume. Si je te mettais sur une catapulte avec une fourmi, tu serais projetée la première.

sortis-je avec un faux sourire. Awh...je lui ai fait mal? Triste. La Marilyn Monroe devient rouge de colère quand un blond que je connais fort bien s'avance vers nous. J'ai le duo complet. C'est bien ma veine 😒. La pétasse lui fait signe.

Dawn : frangin, viens voir qui est là. C'est notre bon vieux souffre-douleur June Woods.

Il s'avance. Le connard 😑 et me lance un sourire. Son sourire de diablotin que je croyais parfait autrefois. Époque révolue 😔. Il me salue avec un...

Lui(angel Ryan) : Salut bébé!

C'est à peine si je le regarde.

Moi: Evite de gaspiller ma salive pour rien, pétasse ! J'ai rien à dire aux toutous qu'on tient en laisse pour faire joujou.

Dis-je en le lorgnant bien pour qu'il sache que je parle de lui 😏. Je l'achève

Moi: Juste, la prochaine fois, demande à papouche de t'acheter un GPS portable. Ça t'évitera de faire ta conne en cognant partout.

Sur ces belles paroles, j'ouvre la porte et j'entre en laissant hansel et Gretel. Je jette un coup d'œil furtif pour vérifier que j'ai bien cloué le bec à la pimbêche. J'ai un sourire en voyant la tronche de caniche affamée qu'elle tire après ma petite raclée verbale. Rien de tel pour commencer la journée. je commence à croire que cette année ne sera pas si plombante que l'année dernière. Enfin bon, après ce comité d'accueil( notez le sarcasme) ... Je crois que je peux le dire: bienvenue dans l'arène infernale.

            
            

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