Choix 2 Vies
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Chapitre 41 Quarente img
Chapitre 42 Quarane et un img
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Chapitre 3 Deux

Al-hamdoulilah !

À chaque fois que j'ouvre mes yeux, je rends toujours grâce à Dieu pour m'avoir accorder un sommeil sans problème. Et tout musulman devrait faire ça.

Combien de personnes se couchent le soir et ne se réveillent pas le matin ? Combien de personnes se trouvent à l'hôpital à l'heure où nous sommes à cause d'une simple paralysie qui arrive subitement sans prévenir ?

Alors pourquoi nous qui avons la chance de se réveiller en bon état, sans aucune dommage ne pouvons nous pas remercier le Tout Puissant ? L'Ange de la mort n'envoie pas de messages pour prévenir. Il vient quand il veut et repart quand il le souhaite.

Bref.... Je m'étire longuement avant de mettre un pied hors du lit. Un cri aigu sort de ma bouche.

Moi: AAAHHHHHHHHHH.......

Mon pied est devenu rouge à la minute qui suit. Je baisse la tête pour remarquer des tessons de verres éparpillées tout au long des carreaux.

Subitement, mon cœur battait follement dans ma poitrine et une peur bleue envahit tout mon être. Je vois Fifi qui ouvre la porte de la chambre avec rapidité et se dirige vers moi.

Fifi: Qu'est ce qui se......

Sa phrase reste inachevée dès qu'elle a vu le sang qui giclé sur le sol. Elle comprenait aucunement ce qui se passe, pareille pour moi aussi. On aurait dit qu'un fantôme invisible est parmi nous. C'est le tour de ma belle-mère de venir pour s'enquérir. Avec hâte et fougue, elle pousse le rideau, et reste ébahie.

Ma belle-mère: Bismilahi rah'mani Rahim....mais qu'est ce qui s'est passé ma fille?

Moi: Je......ne....je...

Ce sont les seuls mots qui pouvaient sortir de ma bouche. Mes pleurs se doublèrent à cause de la douleur qui devenait un peu atroce et me tenailler le cœur.

Ma tête commençait à tourner pour je ne sais quelle raison.

Fifi: Mon Dieu mais tu perds beaucoup de sang. Allons vite à l'hôpital. Intervient-elle en enroulant autour de mon pied un morceau de tissu pour stopper le jaillissement.

Avec beaucoup de difficultés, j'ai réussis à troquer ma robe de chambre pour une robe en wax très ample. Entre-temps, Fifi avait appelé un taxi dans lequel je m'engrouffre.

***VOIX EXTERNE

La quiétude qui régnait dans la demeure de Mame Lisoune s'évada quand Amina entra avec une mauvaise mine. Elle venait de boire jusqu'à ne plus savoir où est-ce qu'elle mettait les pieds.

Elle chantonnait comme une casserole tout en trimballant de gauche à droite.

Amina: Bitch better have my money.....y'all should know me well enough bitch better have my moneyyyyyy....please don't call me and my bluff lay me what you owe meeeeeeee.....Ballin' bigger than LeBron bitch give me your money who y'all think y'all frontin' on ? Like brrap, brrap, brrap....

Ses mouvements maladroits étaient en parfaite osmose avec le bruit sonore que faisait ses talons. Elle tournoyait sur elle-même et se dirige vers l'arbre qui était planté dans la cour de la maison, tout en se frottant sur lui comme la stripteaseuse qu'elle est.

Amina: Louis XIII and it's all on me, nigga you just bought a shot Kamikaze if you think that you gon' knock me off the top.....shiiiitttt your wife in the backseat of my brand new foreign car.....don't act like you forgot I call the shots shots shotssssssssssssssssssss like brrap, brrap, brrap, pay me what you owe me don't act like you forgot. Bitch better have my money ! Bitch better have my money ! Pay me what you owe meeeeeee.......

Après s'être déchargée de toute son énergie et rigolé jusqu'à en perde haleine, elle va dans sa chambre pour reposer ses neurones.

* * *

À l'intérieur du clinique de l'Amitié plus précisément dans la salle 187 se trouvait la mére de Yama qui, dès qu'elle a été mis au courant de la situation par Fifi est venue de suite accompagnée de Aïsha.

Depuis un moment, elle n'arrête pas de parlotter sans trêve ni repos.

La mère de Yama : Je t'avais prévenu mais tu n'as pas voulu m'écouter. Maintenant en voilà les conséquences. Dit-elle en lançant des scarfaces à Mame Lisoune.

Aïsha: Yama tu sais pas d'où vient ces tessons de verres ? Demanda sa sœur pour changer de sujet.

YamaJe n'en ai aucune idée. Je me souviens même pas avoir renversé quelque chose de cassable. Répondit-elle le visage fatigué.

Aïsha: C'est bizarre en tout cas.

La mère de Yama: Tu ne sauras jamais mom. Reprit sa mére.

Fifi qui depuis, a essayé de garder son self control s'est levée pour rentrer.

Fifi: Yama je vais aller à la maison. Je reviendrai plus tard. Maman on y va ? Fit-elle.

Mame Lisoune: Oui. Ma fille repose toi bien.

Yama: D'accord maman.

Dés qu'elles ont eu le dos tourné, Coura a chuchoté doucement une phrase à l'oreille de sa fille cadette.

La mère de Yama: Daniou dém kay maxala ay deumb laniou(Elles vont partir puisqu'elles sont des démons).

Aïsha: Ayyyyyy Maa. Comment peux-tu sortir de tels mots dans ta bouche ? Reprocha cette dernière.

Elle roule des yeux en remettant son col son épaule gauche.

Yama: Ngua yakarni que yaye nila wara comporter wo. Sa souné rék, ya ngui may toutél sama ndawlé yi. Roussoulo dara si sa adina. Décision bouma dieul rék fok ni warr nguasi andak mane ngua khepeu si souf ni douma si dal. Iow dal da ngua beug niouy déf li ngua beug, di wakh lila néxx mélni nioune amouniou doundou. Pour mane nak xamouma Aïsha wayé sama doundou doko dirigé comme que beugouloma lima beug bayéma ni. (Tu crois qu'une mère doit avoir cet comportement ? À chaque fois que je te vois, tu m'humilies devant mes semblables. Tu n'as honte de rien dans ta vie Maman ! Toujours t'es là à contredire les décisions que je prends. Tu veux qu'on exécute tous tes désirs sans broncher comme si nous avons pas de vie nous. Une chose est sûre, je ne sais pas pour Aïsha mais pour ma part, je ne vais pas te permettre de diriger MA VIE et puisque tu ne veux nullement accepter le choix que j'ai fais laissemoi comme ça), lui dit-elle en colère.

La mère de Yama: Heureuse de savoir que tu campes toujours sur ton choix de merde. Désormais je ne vais plus me mêler de tes problèmes. Et je te jure que même si tu meurs dans cette maison, je ne serai pas à ton enterrement. Démal nak aduna ngui sa kanam. Téré téré mou teu bayil mou dém (Qui vivra verra !)

Après cela, elle prend son sac à main avec virulence et s'en va ne manquant pas de laisser la porte claquer. Yama resta éberluer et regarder la porte tout en ayant pour espoir qu'elle va encore s'ouvrir sur sa mére. Certes avec tous les défauts qu'elle a, elle est et restera sa mére.

Celle qui l'a enfanté et nourri pendant des années. Celle qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Un sentiment de regret commença à s'implanter dans son cœur. Elle se recroqueville sur elle-même en position fœtale, laissant cours à ses larmes.

Aïsha: Ne pleure pas. Elle est juste fâchée mais ça va lui passé t'inquiète. La consola sa petite sœur.

Yama: Je regrette de lui avoir dit ces mots....sniff....je te jure que je regrette.....

Aïsha: Je sais ça. Essaie de te reposer et oublie t'es encore faible. Je vais lui parler et elle va revenir sur de meilleurs sentiments. Aïsha est restée plus d'une trentaine de minutes avec elle avant qu'elle ne dort.

Après avoir réarrangé le coussin, elle sort pour aller au cafétéria.

***FIFI SALL

Depuis qu'on est rentré de l'hôpital, ma mère et moi restâmes coi dans une seule position et regardons les vêtements de Yama qui sont par terre disséminer ça et là. Aussi ses boites de bijoux étaient vides.

Ma mère: Fifi qui a fait ça ? Qui a bien pu défoncé l'armoire ? Me questionna ma mére la voix inquiète.

Moi: Je ne sais pas. J'avais fermé toutes les portes à clé quand on partait. Lui répondis-je en haussant les épaules.

Ma mère: Tu ne penses pas que....A.....amina y es pour quelque chose ?

Moi: Ah non non. C'est vrai quelle est bornée et insolente mais elle n'est pas capable d'une telle chose. Répliquai-je du tic au tac.

À vrai dire je n'étais pas totalement sûre de ce que j'avance mais je ne pouvais pas la prendre comme étant responsable.

D'autant plus, qu'elle n'est même pas là. -Maintenant que va-t-on dire à Yama ? Que va-t-on lui dire nom de Dieu ? Je mis mes deux mains sous mon menton ne savant pas comment réagir face à une telle situation. J'étais hyper soucieuse..... Bon Dieu que faire maintenant ?

            
            

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