Chapitre 7 Elle doit partir

Roy ne la réveille pas et décide de dormir sur le divan très tôt et vers 03 heures du matin, il était déjà debout. Il regarde encore la fille qui dort et a préféré ne pas la réveiller cette fois-ci. Il s'apprête et vers 4h10 il était déjà totalement prêt. Cette fois-ci il ne ferme pas la porte à clé non plus.

Elena j'étais réveillée brusquement, il est 10h. Elle regarda autour d'elle, regarde son téléphone, merde l'horloge n'avait pas sonné. Elle se leva précipitamment et par se brosser les dents, prend une douche. Elle voulait sortir de la maison, mais le gâteau restant hier avait attiré son attention. Elle a mangé un peu encore. Elle prend conscience de ce qu'elle fait finalement et voit que. Roy n'était pas à la maison. Elle croyait qu'il aurait fermé la porte à clé aujourd'hui encore. Elle souffle un bon coup et se dirige vers celle-ci. Elle l'ouvre brutalement et la porte l'avait projetée en arrière. Au même moment leur voisin et sa petite amie était dépassé par la femme brutal devant elle.

- Quelle brutalité !

- Vraiment on aurait dit qu'elle se bat avec la porte.

- Dites tout ce que vous voulez, c'est le travail qui perds. Je paie mon loyer.

Elle ne va quand même pas dire qu'elle n'y paye rien et là ils diront que c'est la raison pour laquelle détruire la porte ne lui disait rien.

Arrivé au premier étage, le couple croise Roy et le regarde bizarrement. C'est vrai il s'en foutait, mais la petite amie du voisin était venue vers lui puisque depuis qu'il venait, il n'a jamais vu une autre femme venir dans l'appartement à part Mia.

- Votre petite amie est une sauvage, elle vient de la brousse ? Dit-elle juste pour blaguer

- Tant qu'elle ne vient pas de la jungle, ça me va, répond simplement Roy

- Vous avez le sens de l'humour aujourd'hui.

- Je ne blague pas.

- Hum, mais elle a ouvert la porte avec une telle force, elle n'est pas citadine ?

- Et si chacun prend ce qui l' appartient et en prend bien soin, la vie ne deviendra- t-elle plus simple ? Dit Roy en fixant son voisin qui vient immédiatement chercher sa rouquine.

Roy se demande ce que son invitée à fait encore. Il part la porte d'entrée ouverte et trouve qu'elle est assise sur le divan devant la télévision. Elle était prête, mais pourquoi, se demande t-il. Il avait deux sachets plastiques en main et elle le boudait. Lui ne comprenait toujours pas pourquoi et ne cherchait pas non plus à savoir. Voyant qu'elle ne bouge pas, il cherche une assiette pour lui seul. Il versé uniquement le premier sachet. Là, il y avait un gros poisson braisé. Il ne dit rien et a préféré se rincer les mains pour manger. Elena commence par se calmer.

- Pourquoi vous n'aviez pas réveillé?

- ...

- Vous êtes en train de manger et moi je parle dans le vide. Vous m'aviez dit que vous étiez mon patron. Moi je veux travailler et vous vous ne me réveillez pas.

- Si ce n'était pas pour moi que vous êtes censés travailler, c'est votre patron qui doit venir vous réveiller chaque jour ? Quand on veut quelque chose, on s'en donne les moyens.

- Pourquoi êtes-vous restés à la maison ?

- Juste pour voir votre réaction.

- Moi je déteste les gens qui expérimentent mes réactions. Je ne suis pas un enfant qui ne sait pas ce qu'elle veut. Je veux réussir.

- Ce n'est pas en vous réveillant à 10h que ça compte se réaliser.

- Comment vous l'avez su?

- Vous ne chantiez pas d'où le propriétaire de l'appartement ne m'a pas téléphoné pour me dire d'arrêter la radio.

- Puff... Vous êtes en train de manger.

- Oui

- Ça ! C'est pour qui ?

- Quiconque a faim.

Elle prend en même temps une assiette et met le poisson à côté, mais ne mange pas. Il ne comprend pas ce qu'elle attendait jusqu'à ce qu'il la voit couvrir le poisson et aller dans la cuisine. Elle allume le gaz et met une petite casserole au feu.

- Fais comme chez vous ! Pas besoin de me demander la permission

- Désolée, est-ce que je peux utiliser votre cuisine ?

Elle était désolée, mais ce n'était pas ce qui faisait écarquiller les yeux de Roy. Il se demande si elle blaguait car elle avait l'air très sérieuse. Cette fille peut être empoisonnée par la nourriture. Sa gueule change totalement devant une assiette remplie. Elle s'excusait, mais continuait de couper les oignons. Il jette un coup d'œil dans la casserole, c'est du riz au gras. Elle met de la musique dans son téléphone : Pharrell Williams - Happy. Elle dansait très à l'aise. Roy remue la tête seulement et part s'asseoir au salon. Son téléphone sonne.

- Salut, tu ne demandes plus d'après moi.

- Je demande

- À qui?

- Evans.

- Pouvons-nous nous voir aujourd'hui dans un endroit calme ?

- Oui.

Il ne dit rien à Elena. Cette dernière finit de cuisiner et revient au salon, mais il n'y avait plus personne. Elle cherche dans la chambre, il n'y avait personne. Elle ne dit rien et se sert à manger si fière d'elle-même. Elle allume la télévision et reste perplexe devant le film très intéressant qu'elle suivait. Vers 19 heures, toujours personne, mais un téléphone se met à sonner dans la maison. Elle cherche partout et finit par le trouver juste sur la petite armoire dans la chambre. Elle ne voulait pas décrocher car ce n'était pas son téléphone portable, mais il y est écrit urgence d'où elle décroche.

- Monsieur votre père veut vous voir de toute urgence pour la livraison du contrat

- Il n'est pas à la maison

- Qui êtes-vous ?

- Je suis euh son employée.

- Pourquoi avez-vous décroché ?

- Il a oublié son téléphone à la maison et il y est écrit urgence. Dites la livraison là, c'est la drogue ?

- Mais non.

- Il ne faut pas mentir, je ne suis pas un enfant. C'est vrai qu'il agit comme un drogué, mais il y avait le bénéfice du doute donc c'est lui-même le producteur ou quoi?

La femme qui avait appelé raccroche en même temps quand un monsieur rentre dans son bureau avec un air très sérieux.

- Il a répondu ?

- Oui

- Moi je l'appelle il m'ignore, mais vous, il décroche, c'est le comble. Il ne connaît pas la valeur d'être bénie par la riche. Il a accepté de livrer le contrat ?

h Il a dit qu'il va y penser.

- Qu'il pense très bien avant que son restaurant ne se fasse démolir par accident.

- Avec tous mes respects, si vous démolissez le restaurant il ne reviendra jamais. La probabilité devient plus que réduite.

- Tu as raison, cherchons autre chose