Apprends-Moi à te Posséder
img img Apprends-Moi à te Posséder img Chapitre 2 Au secours ! Au voleur !
2
Chapitre 6 S'il-te-plaît veille bien sur elle img
Chapitre 7 Elle doit partir img
Chapitre 8 Il m'ignore img
Chapitre 9 On ne touche jamais à mes affaires img
Chapitre 10 Veux-tu réellement travailler avec moi img
Chapitre 11 Tu as disparu img
Chapitre 12 (+18) Arrête ! img
img
  /  1
img

Chapitre 2 Au secours ! Au voleur !

Elena aurait aimé avoir une éducation, mais sa mère ne me prenait absolument pas en compte et si elle la garde encore, c'est à cause de son père, un père dont elle n'est pas sûre qu'il soit le sien. Elle est restée dans sa chambre toute la journée. Sa mère est venue la chercher vers 19h pour déjeuner, c'est peut-être la seule chose qu'elle sait faire.

- Toi, il faut toujours que je crie ton nom avant que tu ne sortes pour manger.

- C'est le seul moment où je reçois un peu d'affection

-Ton père m'a dit que tu as mal parlé à ses enfants

- Si j'ai parlé à "ses" enfants, en quoi moi je suis son enfant?

- Tu dois être polie envers lui, il fait tout son possible pour toi, tu dois avoir au moins un peu de reconnaissance

- Moi je te le dis, il n'est pas mon père, tout l'argent, je ne reçois totalement rien dedans. Il va falloir lui dire la vérité. En plus, moi je ne l'ai jamais vu comment puis-je le considérer comme tel. Ses enfants sont insupportables, les orphelins sont plus éduqués, aimable car eux ils connaissent , mais pas les pantins que mon soit-disant progéniteur à élever

- Tu te tais.

Ma mère, Marisa, était même sur le point de l'étrangler tellement elle avait la rage en elle, mais elle se contrôle et plus donne une baffe, ce qui énerve Elena qui sort directement de la maison. À une très bonne distance, elle se met à fumer. Elle frappait du pied tout ce qu'elle croisait sur la voie et malgré la douleur, elle continuait à le faire. Elle marchait sans destination puisqu'elle connaissait déjà très bien les environs. À un moment donné, elle se sent suivie, mais dès qu'elle se retourne, il n'y a toujours rien. Elle n'avait pas peur pour elle, mais plutôt pour la personne qui la suivait car elle a appris le karaté. Dans un premier temps, c'était pour pouvoir contrôler ses émotions car elle détestait réellement sa mère, mais elle casse parfois les gueules avec pour se défendre déjà que la ville est très reconnue pour leur perversité très illimitée. Elle lui voulait du bien, mais voulait rester le plus loin que possible de sa vie.

- Vous marchez seule?

- Non, je nage à deux.

C'était une voix venue de nulle part, mais elle s'en foutait, elle n'avait pas du tout peur malgré qu'elle ne savait même pas qui c'était. Elle n'entend plus et se retourne pour voir maintenant la personne. Il y avait un homme assez sur le banc se trouvant juste à quelques mètres de la voie. L'homme gardait un livre qui parlait de manipulation. Ce genre de livre de 400 pages sûrement avec des mots au registre soutenu.

- Vous partez où?

- C'est une nouvelle technique encore pour embobiner les filles?

- Non. Si tu regardes ma main ça en dit long

Elle regarde et justement il avait une bague en main, un homme sûrement marié sans objectif fixé dans la vie, se disait-elle

- Vous êtes mariés

- Oui

- Vous devez tellement être ennuyé pour avoir la force de laisser votre épouse seule à la maison à une heure pareille

- Absolument pas, bonne route!

L'homme avait parlé pour juste bloquer Elena, il ne voulait pas qu'elle parle de trop car sa langue était très tranchante et trop bavarde. Son objectif ce n'est absolument pas ça. Elle comprend très vite que sa présence était devenue un peu désagréable alors elle prend la direction de la maison sans se retourner. Sa mère l'attendait dehors d'où sa routine avait commencé la nuit là encore. Elle part directement se coucher. À chaque fois que sa mère parle, la meilleure décision c'est juste ne rien dire et aller se coucher.

C'était toujours la routine et plus le temps passait, plus elle voulait son indépendance absolue alors pour être sûre de l'atteindre, elle commence par faire des jobs dans les écoles c'est-à-dire la cuisine. Elle a une très bonne connaissance dans ce domaine et regroupe l'argent qu'elle gagne de temps à autre sans même dire à sa mère ce qu'elle prévoyait. Au travail, elle restait une fille très ponctuelle car elle savait ce qu'elle cherchait sur le moment. Elle travaillait avec un homme.

- Tu es une fille exceptionnelle.

- Merci, Kane !

- Tu sais quoi, si un jour tu as besoin de mon aide, appelle-moi seulement et j'aurai la solution pour toi

- Ok

Elena n'a jamais su que l'expression " merci" avait un pouvoir si énorme.

Elle a gardé son silence pendant 9 mois et aujourd'hui le 12 septembre, c'était son anniversaire. Comme toujours elle s'achète un petit gâteau, des bougies et reste dans sa chambre priant que sa mère va s'en souvenir, mais rien. Elle n'était même pas à la maison, elle était plutôt allée visiter un ami qui lui est très proche". Elena, totalement ennuyée de rester seule, décide de sortir de la maison à seulement 20 mètres de celle-ci, elle se retourne et voit qu'il y avait une personne qui essayait d'ouvrir leur porte de force. Elle court vers la personne.

- Au secours au voleur!

- Non je ne suis pas un voleur ! Crie le supposé voleur

Les gangs du quartier viennent en courant, d'autres prennent des pneus, d'autres des machettes, fusils, couteaux et même des lance-pierres. Elena était plutôt bien aimée par la gente masculine d'où dès que quelque chose lui arrive, la population se bouscule pour elle, chacun veut être présenté comme le héros de l'histoire de la princesse. Avec sa voix super grave, elle n'arrêtait pas de crier et tout le monde avait encerclé l'homme qui ne fuit pas, mais tremblait car en réalité il ne comprenait pas ce qui se passait.

- Tu lui veux quoi? Hurle un homme de la cité, Tom celui qui contrôle les habitants

- Rien

- Alors il va falloir expliquer pourquoi tu défonces la porte de la maison.

- Regardez, je ne défonce rien. Je suis autorisé à rentrer dans cette maison chaque 12 septembre.

- Elena, c'est ton anniversaire non?

- Oui Tom, mais je ne comprends toujours pas ce que cet homme vient chercher chez moi, je ne l'ai jamais vu auparavant.

- Calme-toi ! Il va s'expliquer, il ne veut quand même pas mourir!

- C'est pour votre anniversaire, depuis plus de 10 ans je viens vous offrir votre cadeau d'anniversaire, tenez, regardez.

Il lui remet une enveloppe à main propre et elle s'éloigne pour l'ouvrir car qui sait ce qu'elle pouvait y trouver. Il y avait une lettre de joyeux anniversaire et un chèque de 100.000 dollars. Elle regarde encore comme si c'était une blague, mais non, elle ne rêvait pas. Elle met le chèque dans la poche très rapidement et garde la lettre avec elle. Elle part retrouver le gang.

- Ce qu'il dit est vrai, vous pouvez partir.

- Tu aurais dû nous laisser le défoncer la gueule ou bien même c'est un de tes prétendants ?

Pour ne pas trop parler, elle leur montre la lettre d'anniversaire et toute la bande disparaît sans pour autant lui souhaiter un joyeux anniversaire. Elle demande à l'homme de la suivre à l'intérieur. L'homme était plutôt méfiant, mais il finit par l'accepter.

- Asseyez-vous !

- Merci.

Elle part lui apporter de l'eau à boire, pour qu'il puisse se calmer avant de parler. Les deux se regardent pendant un long moment, personne ne savait par où commencer la discussion.

- En fait j'avais la clé de votre maison, je ne cassais pas la porte

- Comment avez-vous fait pour l'avoir ?

- Votre mère nous a envoyé une copie pour que même quand elle est absente, vous pouvez récupérer votre cadeau.

- Vous avez dit venir ici depuis plus de 10 ans, ce qui veut dire que à chaque année je reçois de l'argent.

- Oui. Généralement vous recevez 200.000 dollars, mais vous avez mis votre père en colère.

- Moi je ne vous suis toujours pas, donc pendant 10 années, j'ai reçu 200.000 dollars toutes les années ?

- Oui

Elle se leva du divan et regarda l'homme comme s'il blaguait peut-être, mais non. Il voyait que la fille était embrouillée et pour tout confirmer, il sort les reçus de retraite que sa mère a effectués.

- votre prénom c'est ?

- Larson

Elle était en train de discuter avec l'homme et bel et bien, quand on parle du loup, on voit sa queue. La porte s'ouvre derrière eux, l'homme se leva en même temps et son regard devient sérieux en même temps

- Madame Marisa, excusez-moi, je viens de remettre l'argent à votre enfant.

- Euh oui, c'est très bien ! Humm comment va monsieur ? Euh l'argent...

- Ça ne compte pas. Monsieur veut que je récupère personnellement les bulletins scolaires de sa fille, vous avez toujours refusé, mais cette fois-ci, c'est une obligation.

- Il ne pense qu'en même pas que je veux le priver de sa fille.

- Vous allez devoir m'excuser, mais là il ne s'agit plus du père, mais du fils.

- Comment ça ?

- Oui le fils aîné. Vous le connaissez sûrement déjà, dit l'homme en souriant

Marisa devient pâle en même temps, c'est comme si elle vivait un cauchemar. Elle regarde sa fille qui ne comprend pas la réaction de sa mère. C'est qui même le fils aîné, se demande t-elle

- C'est qui ce fils aîné ?

- Demande à ta mère, elle te l'expliquera avec plaisir sûrement. Il veut te voir et ta mère sait très bien à quel point les Portugais peuvent être très rancuniers.

- Il me veut quoi s'il-te-plaît dis-moi, supplie Marisa.

- Rendez-vous demain à 10h, le lieu, vous le connaissez déjà.

            
            

COPYRIGHT(©) 2022