Apprends-Moi à te Posséder
img img Apprends-Moi à te Posséder img Chapitre 3 Oups! Quelqu'un l'a assassinée
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Chapitre 6 S'il-te-plaît veille bien sur elle img
Chapitre 7 Elle doit partir img
Chapitre 8 Il m'ignore img
Chapitre 9 On ne touche jamais à mes affaires img
Chapitre 10 Veux-tu réellement travailler avec moi img
Chapitre 11 Tu as disparu img
Chapitre 12 (+18) Arrête ! img
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Chapitre 3 Oups! Quelqu'un l'a assassinée

L'homme s'en va et elle se retrouve avec sa mère qui pose la main sur la tête et tourne en rond. Elena, elle, est plutôt sous le choc de la somme d'argent que sa mère a pris chez ses gens. Elle comprend mieux comment sa mère arrive à organiser des fêtes entre amis chaque mois et des petits voyages entre eux. Elle mélange ses cheveux tellement, elle était en colère. Elle vient rester devant sa mère. Elle a besoin d'explications claires car elle est dépassée.

- Tu m'expliques ce que l'homme vient de dire?

- Le fils n'est pas une bonne personne

- Ne me mélange pas la tête, je parle de l'argent que je reçois le jour de mes anniversaires.

- Oh c'est ça que j'utilise pour bien prendre soin de toi.

- Mère, tu utilises 200.000 dollars pour prendre soin de moi ! 200.000 dollars et puis je n'ai jamais été à l'école ! Crie t-elle sur sa mère

- Respecte moi. J'aurais pu te laisser pourrir dans la rue.

- Mais tu ne le pourras jamais car je suis ton gagne-pain, répond Elena en riant

Marisa assène une gifle à sa fille. Pour la première fois, celle-ci la regarde droit dans les yeux et éclate de rire puis part dans sa chambre en gardant les 100.000 $. Elle se couche et pleure toutes larmes de son corps tellement elle remarque à quel point sa vie était un échec. C'est la société qui lui a appris à écrire et à lire. Elle déteste la personne qu'elle est car si elle recevait seulement 100.000 $ par an, elle allait payer sa scolarité et vivre tout une vie moyennement normal, mais elle a raté son éducation, mais elle n'acceptera plus de rater le peu de vie qu'il lui restait.

Vers 20h 00, Marisa part chercher sa fille et cette dernière dormait. L'objectif n'était pas d'inviter à manger, mais plutôt de s'apprêter pour demain. La voyant dormir, elle ne voulait pas la déranger du moment que très tôt le matin, qu'elle le veuille ou non, elle la suivra coûte que coûte. Elle part se coucher aussi et se dit que son enfant est devenu très capricieux. Elle n'avait pas été à l'école, mais elle a très bien pris soin d'elle.

Le matin arriva enfin. Marisa n'a pas dormi toute la nuit se demandant ce qui comptait se passer chez eux là-bas. Il était 7h, elle voulait réveiller Elena, mais à la porte vitrée, elle y voit deux hommes arrêtés. Elle avale difficilement sa salive et part ouvrir.

- Monsieur était plus pressé que prévu. Nous attendrons que vous vous apprêtez et partirons ensemble.

Elle ne répond pas, mais les invite plutôt dans le salon. Il fallait réveiller la belle au bois dormant. Elle ouvre la chambre, cette dernière était totalement vide. Elle regarde partout, il y avait ses habits et tout, mais son sac à dos avait disparu. Elle doit sûrement être au travail. Elle prend sa douche et revient vers eux.

- Et votre fille ?

- Elle doit sûrement être au travail

- Il va falloir la chercher, vous savez déjà pourquoi. Il faut téléphoner à l'endroit où elle travaille.

Elle prend son téléphone, compose un numéro et s'éloigne pour décrocher. Elle leur affirme encore que sa fille est au travail.

- Comment avez-vous pu passer l'appel si le fond d'écran n'a pas changé ? Où est votre fille ?

Elle ne répond pas car pour elle-même, sa fille est au travail, mais elle ne savait pas où elle travaillait. Elle ne sait même pas ce qu'elle fait d'où elle n'arrive pas à téléphoner et en plus son numéro personnel ne passait pas. Les hommes courent vers la chambre, mais il n'y a pas de vie. Contre l'armoire, un des hommes voit un petit papier. Il le lit de fond en comble et le passe à son second. Les deux se regardent et vont vers la mère en lui tendant le papier. En un premier temps, elle sourit, mais son sourire disparaît de sitôt quand Tom vient toquer à la porte. Elle court pour l' ouvrir.

- Madame Marisa bonjour, je ne veux pas rentrer, c'est juste Elena qui m'a demandé de vous dire de très bien prendre soin de vous, elle part en vacances.

- Elle est où ? Tu l'as croisé où ?

- Ce matin vers 03h

- Non! Non! Pleure t-elle

- Que vous arrive t-il ? Demande Tom

- Eh qui êtes-vous ? Demande l'homme

- Je suis Tom et toujours présent dans le quartier.

- Ok merci Tom. Prends ses 500$ et laisse nous discuter un peu avec Madame.

- Oh Dieu! Merci beaucoup.

Tom part et les laissent toute seule. Il décide alors d'aller au lieu de rendez-vous sans Elena dès qu'il était 08h30. Marisa ferme sa porte avec toute la pensée du monde. Elle avait si peur au point qu'elle ne pouvait rien expliquer et doit penser durant tout le trajet aux excuses à trouver. Dans la voiture, les deux hommes ne lui prêtaient aucune attention. Il arrive devant une très grande maison très fleurie on aurait dit que c'était une forêt, mais d'une beauté inexplicable. Les trois descendent et se dirigent directement vers le jardin. Il y avait tellement d'employés et tout avait l'air totalement fatigué. La crainte des leurs yeux était indescriptible. Au Bon milieu du jardin, il y avait un homme. Il était assis et sirotait le jus de mangue. Ils se regardaient œil pour œil.

- C'est qui lui?

- C'est l'aîné

- Mais je ne connais pas celui-ci.

- Il ne vivait pas ici, il est ici pour le deuil de leur chère mère

- Mais pourquoi vouloir me voir ?

Plus personne ne parle. Elle arrive devant lui et cette fois-ci commence par s'impatienter car l'homme ne disait rien , ils étaient restés debout comme des robots.

- Donc c'est elle Marisa?

- Oui Monsieur

- Où est la fille ?

- Elle a fugué.

- La chanceuse, son temps viendra après. Donc c'est vous la petite famille de mon père ?dit-il simplement

- Non, nous...

- Ne vous en faites pas, c'est lui qui doit normalement vous rencontrer, mais je fais le travail à sa place.

- Je ...

- Avez-vous votre téléphone avec vous ?

- Oui

- Très bien alors et si on arrêtait de parler et passons aux choses importantes.

- Moi, je ...

Avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, la seule chose que les gens ont remarqué, c'est le sang qui s'était déversé sur leurs visages. L'homme n'avait aucune arme, mais son sang-froid est plus qu'une preuve évidente. Les deux hommes qui ont amené la femme ont vu un corps tombé devant eux avec une balle en pleine tête. Ils ne peuvent rien expliquer. Les choses étaient si rapides au point que personne n'aurait pu imaginer une fin du genre. L'homme s'approche du corps de la femme, touche son sang et lape sans oublier de prendre son téléphone.

- Oups! Quelqu'un l'a assassiné ! Son sang est délicieux. Cherchez sa fille dans un délai très court!

            
            

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