Apprends-Moi à te Posséder
img img Apprends-Moi à te Posséder img Chapitre 4 Je ne suis pas ici pour vous
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Chapitre 6 S'il-te-plaît veille bien sur elle img
Chapitre 7 Elle doit partir img
Chapitre 8 Il m'ignore img
Chapitre 9 On ne touche jamais à mes affaires img
Chapitre 10 Veux-tu réellement travailler avec moi img
Chapitre 11 Tu as disparu img
Chapitre 12 (+18) Arrête ! img
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Chapitre 4 Je ne suis pas ici pour vous

Il quitte les lieux comme si de rien n'était sans oublier de prendre un petit tissu pour effacer les traces de sang qui étaient sur ses orchidées. Il remet le tissu ensanglanté à l'un des hommes et part avec le téléphone de Marisa à l'intérieur de la maison. Il n'y avait même pas de code, ce qui lui fit avoir un large sourire. Il parcourt les contacts. Il voit le prénom Elena et il souffle un bon coup pour se calmer. Il écrit alors un message téléphonique telle une mère inquiète pour sa fille.

- Mais où es-tu Elena ? Je m'inquiète beaucoup pour toi, je suis désolée d'avoir été si irresponsable avec toi

Elena ne savait plus si elle allait bien ou pas, mais le message de sa mère lui fit se sentir très coupable. Peut-être que c'était elle le problème et non sa mère, mais elle ne veut plus qu'elle lui impose un père qu'elle ne connaît absolument pas. Sa mère est juste très matérialiste, mais elle veut juste vivre indépendamment sans avoir à dépendre des autres toute sa vie. En voyant ses mots, ça la touchait énormément, mais absolument pas au point de changer d'avis et de retourner à la maison. Si elle veut profiter de l'argent du riche, c'est son choix, mais elle ne veut absolument pas le voir. Elle éteint l'écran de téléphone et le rallume à plusieurs reprises. Elle se demande si répondre était la meilleure solution alors ou l'inverse. Assise dans le train, elle pense à tout puis décide d'ouvrir la conversation qui s'achèvera très tôt quand sa mère remarquera qu'elle n'était pas prête à changer d'avis.

- Je veux juste me distraire un peu.

Directement qu'elle écrivait, les réponses ne tardent pas à venir, ce qui prouve que sa mère a vraiment besoin d'elle pour trouver de l'argent encore. C'est vraiment difficile de se sentir comme une marchandise, mais une chose est sûre, même sans elle, sa mère ira bien. Elle voulait répondre, mais un homme vient s'asseoir à côté d'elle. Il était totalement ivre et Elena voulait totalement éviter.

- Tu veux quitter ce village pour Londres ou Manchester ?

- Manchester.

- Non Londres c'est la lumière et si tu partais à Londres.

Elle ne dit plus rien et pousse un peu car l'odeur était réellement répugnante. Il s'approcha encore et se colla à elle alors qu'elle était déjà collée au vitre. Les gens regardaient la scène sans rien dire ou faire alors elle s'était sentie libre d'agir. Elle se détend un peu pour que l'homme se sente un peu en sécurité pour la libérer de la pression qu'il posait sur son épaule. Elle réussit à se lever sans grand effort et a trouvé préférable de rester debout en gardant la barre de fer se trouvant en haut, mais l'homme n'était pas prêt à abandonner. Il vient rester encore devant elle et elle comprend très vite qu'il va falloir utiliser les grands moyens. Elle est devenue plus souriante avec l'homme et ce dernier se donne plus de raisons pour aller la serrer de dos. Elle ne réagit pas, mais soulève tout doucement son pied comme une personne qui adorait l'action qui se passait, Elle se baisse et lui est excité. Elle pose son pied légèrement au sol, mais cette fois-ci ce sol était plus épais car c'est le pied de l'homme. Elle attrapa encore plus fort la barre et garda appui sur l'unique pied posé sur celui de l'homme. Il était en sueur, mais ne pouvait pas crier car il était devenu sobre d'un seul coup et elle continuait à lui sourire jusqu'à son arrivée à destination où elle a dû abandonner ce qu'elle fait pour sortir or elle aurait tellement aimé pouvoir continuer. Il y avait un homme qui l'attendait déjà à la sortie. Il faut dire qu'elle a peut-être raté ses études, mais elle a toujours eue avec elle une bonne étoile qui l'aidait à sortir de toutes sortes de pétrin. Elle avait déjà une photo de l'homme d'avance grâce à un employé là où elle travaillait qui lui a tout simplement complimenté et la seule réponse qu'elle a donné à l'homme l'avait envoyé au 7ème ciel au point d'être capable de tout lui offrir comme l'aide de l'un de ses amis pour rester à Manchester et travailler. Le petit problème est que l'homme en face de lui n'a pas du tout l'air d'une personne prête à sourire pour quoi que ce soit alors elle s'avança vers lui et lui fit semblant de ne voir personne or il avait déjà la photo d'Elena.

- Bonsoir, je crois que c'est moi que vous attendiez.

- Ok, dit-il en faisant semblant de regarder la photo encore pour en être sûre.

Ils restent encore debout pendant 10 minutes. C'est-à-dire comme s'ils attendaient une autre personne. Elle ne dit rien puisqu'elle ne connaît pas le lieu et ne veut pas être désagréable le premier jour. Elle s'assit sur le banc. Un train vient cette fois-ci et l'homme attendait impatiemment sans même dire un seul mot. Il vérifie les gens qui sortent et quand son regard se pose sur une fille qui venait de sortir, Elena comprit qu'elle c'était peut-être tromper de personnes. Depuis, il y avait un banc de l'autre côté juste en face d'elle, elle n'y a prêté aucune attention. Elle s'approcha alors de l'homme qu'elle croyait venir la chercher.

- En fait, vous êtes censés venir me chercher, dit-elle en lui montrant la photo.

- Oui j'ai votre photo, mais moi je ne suis pas ici pour vous, plutôt pour elle, mais je suis venu avec la personne censée venir vous chercher juste devant vous là-bas, dit-il en montrant du doigt le banc devant là où elle était assise.

Elle se retourna et sursauta en même temps quand son regard se posa sur le banc, il y avait un homme, il regardait le banc là où elle était assise, le regard plongé dans le vide, les deux mains au menton. Elena regarde l'homme devant lui et celui qui était assis. Il n'y avait aucune différence. C'est fou, mais elle était totalement étourdie.

- Donc vous..., demande t-elle à l'homme avec la fille

- Nous pouvons partir maintenant? Demande une voix grave derrière sans la laisser finir

- Suivez-vous le seulement, dit celui avec la fille

- Mais...

- Croyez-moi c'est mieux, sinon la rue vous dégoutera.

Elle suit le gars alors se demandant : un être humain peut être plus silencieux qu'une tombe comme ça ? L'homme était transparent pour elle, elle s'est mise dans quel pétrin de nouveau. Que des psychopathes dans la vue !

            
            

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