LA FILLE DE MON BOSS
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Chapitre 5 O5

Monsieur Williams s'était rendu chez le père de Merveillia, où il lui avait proféré des inepties. Le père de Merveillia, hélas, l'avait aveuglément suivi, allant jusqu'à mentir au sujet de la mère de Merveillia. Lorsqu'il prit conscience de la supercherie, son courroux s'exprima, le poussant à composer le numéro de Merveillia.

À ce moment-là, Merveillia était au restaurant avec Richy. Elle se contentait du moment qu'elle passait et ne prêtait guère attention aux appels. Cette négligence empêcha le père de Merveillia d'entrer en contact avec sa fille. Irrité, il décida de regagner son domicile pour rencontrer la mère de Merveillia, après avoir assuré à Williams que sa fille lui appartenait toujours et présenté des excuses.

Williams regagna son domicile en voiture, tandis que le père de Merveillia fit de même, ignorant qu'une confrontation l'attendait avec sa femme, débordante d'une colère semblable à celle d'un volcan.

*******

Au restaurant...

Nous avions achevé notre repas, et Merveillia, ayant annoncé notre intention de discuter du travail, débuta en me posant d'autres questions. Je n'avais pas anticipé ces interrogations de sa part.

- Richy, as-tu une petite amie ?

- (étonné) Pourquoi me demandes-tu cela ?

- Quoi ! Cela te dérange de discuter de ta vie privée ? Si tel est le cas, tu peux ignorer ma question.

- Ce n'est pas ça. Mais à mon avis, je pense que ce n'est pas trop crucial.

- Ah bon ? C'est important pour moi de te connaître correctement. Alors, parle-moi.

- Non, je n'ai pas encore de petite amie, et ce n'est pas ma préoccupation actuelle.

- Vraiment ? Quelles sont alors tes préoccupations ? Toi, jeune homme si intelligent et ambitieux comme tu es, n'as pas de partenaire.

- Mes préoccupations résident dans la réalisation de mes rêves, ceux de mes parents, et aussi à leur assurer le nécessaire avant qu'ils ne quittent ce monde un jour.

- Je te comprends parfaitement. Puis-je te poser une question ?

- Bien sûr.

- Bon, ma question est la suivante : quel genre de femme aimerais-tu épouser ?

« Waouh !! Aujourd'hui, j'aurai vraiment chaud avec toutes ces questions pertinentes» me disais-je intérieurement. Mais j'avais gardé mon calme et répondu quand même.

- Il est difficile de répondre à cette question.

- Comment cela, difficile ? Tu as qualifié Laurette tout à l'heure, non ? Donc, cela signifie que tu aimes les femmes comme elle. Bon, j'exclus Laurette de notre discussion. Comment me trouves-tu ?

Là, j'avais failli bloquer (rester immobile), mais...

- Comment te trouve-je ? Je ne te comprends pas.

- Dis-moi simplement ce que tu vois lorsque tu me regardes réellement.

- Pour ne pas donner ma langue au chat, je te vois comme mon supérieur et rien d'autre.

- Oh non, pas ça. Parle-moi sérieusement. Comme tu l'as fait pour Laurette.

- D'accord, tu es belle, séduisante, brillante, simple, attirante et gentille. Tu seras aussi une bonne femme.

- Merci beaucoup, Richy. Et si une femme comme moi te demandait d'être son petit ami, que ferais-tu ?

J'étais sur le point de répondre à la question de Merveillia lorsque son portable recommença à sonner. Elle répondit cette fois-ci, et c'était sa mère qui l'appelait. Elle décrocha et cette dernière était en larmes, ne comprenant plus rien, elle me fit comprendre qu'elle devait rentrer car sa mère avait quelque chose.

J'avais décidé de l'accompagner chez elle, et nous montâmes dans sa voiture... Direction chez elle.

La résidence de Williams...

Williams était profondément contrarié et avait décliné l'invitation à la réunion. Il fit appel à son assistant pour le représenter. Assis dans son salon, il s'exprimait tout seul.

- Cet individu, Richy, ignore les conséquences qui l'attendent. Il regrettera d'avoir franchi les portes de cette entreprise. Un homme de condition modeste prétend jouer dans la cour des grands. Je vais observer jusqu'où il ira avec ses agissements...

*******

Merveillia et moi étions enfin dans sa demeure... Depuis le portail, résonnaient les cris du père de Merveillia envers sa femme. Merveillia accourut dans le salon pour comprendre la situation. Une fois à l'intérieur, elle vit son père debout aux côtés de sa mère en larmes. Elle s'approcha de sa mère et lui posa la question.

- Maman, que se passe-t-il ? Pourquoi pleures-tu ?

La mère ne répondit pas, obligeant Merveillia à interroger son père.

- Papa, que se déroule-t-il ici ?

- Sale fille indisciplinée, c'est à moi que tu t'adresses ? Tu as même l'audace de me poser une question ? Ce n'est pas grave. Comme tu veux une réponse, réponds d'abord à ma question.

- Très bien, je t'écoute, père.

Alors que le père de Merveillia s'apprêtait à parler, la domestique informa Merveillia que j'attendais dehors. Parce que je n'étais pas entré dans le salon. J'étais au sur la véranda et écoutais tout ce qui se tramait. Merveillia ordonna à la domestique de me faire entrer. Cette dernière s'apprêtait à sortir pour me transmettre le message lorsque le maître de maison l'interpella :

- Dina, où penses-tu aller ainsi ? Et de qui parles-tu ?

La domestique ne dit rien, déclenchant la colère du père. Merveillia se leva et prit la parole.

- Papa, qu'as-tu aujourd'hui ? Il s'agit de Richy. Je suis venue avec lui parce que j'étais avec lui lorsque maman m'a appelée.

- Quoi ? Tu veux parler de ce bon à rien ? Donc, ce que Williams disait est vrai ! Tu as vraiment une relation avec cet homme ?

- Papa, je ne te comprends pas. Richy est mon assistant et une personne très agréable. Être avec lui n'est pas un problème. Pourquoi le considérez-vous ainsi, simplement à cause de Williams ? Et que dire de Williams alors ?

Merveillia quitta son père et souhaitait me rejoindre lorsqu'il lui déclara :

- Merveillia, si tu introduis cet individu dans mon salon, vous deux ressentirez ma désapprobation. N'oublie pas que c'est moi qui l'ai engagé et que je peux le remplacer à ma convenance.

- Papa, n'ai-je plus le droit d'amener mon ami dans ma propre demeure ? Ou suis-je toujours considérée comme une enfant ?

- Interprète cela à ta guise, mais je n'accepte pas la présence de ce jeune homme chez moi. Tu as déjà un fiancé bien plus approprié pour toi. Cesse ces folies, Williams est un homme de qualité et il t'aime sincèrement. Bientôt, il dirigera l'entreprise de son père.

- (éclatant de rire) : Papa, toutes ces agitations à cause de Williams ? Ma mère en larmes à cause de lui ? Veux-tu vraiment que je m'unisse à lui ? Jamais, au grand jamais, je n'épouserai cet homme. Car...

                         

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