LA FILLE DE MON BOSS
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Chapitre 3 O3

Laurette est une jeune femme au charme distingué, elle a su captiver mon cœur depuis notre première rencontre dans l'ascenseur. Une amitié indéfectible s'est tissée entre elle et moi, et son dévouement à la gestion de la propriété de mon bureau, ainsi que d'autres bureaux, a renforcé nos liens. Sa bienveillance envers moi ne connaît pas de limites.

Prenant son appel avec enthousiasme, je m'exclamai :

- Allô !!!! Bonjour Laure (diminutif de Laurette), comment vas-tu ?

- Je vais bien, Richy, sauf que tu me manques un peu.

- Oh la la !!! Vraiment ?

- Je te jure, Richy, tu me manques. Je me demande pourquoi j'ai cette envie de te voir. On dirait que... Non rien.

- On dirait quoi ?

- Non rien. Es-tu à la maison ?

- Oui-Oui, je suis à la maison. Veux-tu venir chez moi ?

- Tu as bien deviné, Richy. Je veux venir chez toi. Puis-je ?

- Ce n'est pas un problème, tu viens à quelle heure ?

- Vers 16h, comme ça, c'est bon ?

- 16h ? Pourquoi pas maintenant ? Parce que je veux aller quelque part à 17h, donc ce n'est pas sûr que je vais rester longtemps avec toi si tu viens.

- D'accord, je vois, mais ne t'inquiète pas, je viendrai à l'heure que j'ai dit. Si tu pars, je vais t'attendre ! Maman est à la maison, non ?

- Oui, elle est là. Mais as-tu oublié que c'est la première fois que tu veux venir chez moi ? Et déjà tu décides de rester avec mes parents sans mieux les connaître ? Tu es vraiment curieuse toi !

- Toute chose a sa première fois, mon cher, et tes parents sont aussi les miens. Et, en plus, ce sont mes beaux-parents. (Elle se mit à rire en disant cela).

- Cool ! OK, c'est compris. J'espère que tu vas reconnaître la maison que je t'avais montrée !

- Comment ne reconnaîtrais-je pas la maison de mon futur mari ? Toi aussi. Tu me verras dans la maison seulement.

- D'accord, madame ma future femme. (En riant)

- Bonne journée, mon chéri.

- Bonne à toi aussi.

Laurette se révèle être une amie exceptionnelle, une collègue telle que je n'en avais jamais connue. Ayant déposé mon téléphone, conformément aux désirs de ma mère qui souhaitait puiser de l'eau, je me saisis de la bassine qu'elle tenait.

Ma mère, véritable lionne parmi les femmes, était l'objet de mes prières assidues, implorant le Très-Haut pour qu'un miracle se produise, et qu'elle donne naissance à une fille, afin que je puisse enfin avoir au moins une petite sœur.

Lorsque, taquin, je mentionnais à ma mère mon désir d'une sœur, elle me rappelait avec tendresse qu'elle avait déjà beaucoup d'enfants, et que ceux-ci résidaient en moi. Chaque jour, elle élevait ses prières pour que je puisse trouver une épouse digne.

Résidence de Merveillia...

Merveillia se trouvait dans sa chambre, méticuleusement en train de sélectionner la tenue qui mettrait en valeur sa beauté. Hésitante, elle cherchait le vêtement parfait pour se parer avant de se rendre au domicile de Richy.

C'est à ce moment que la femme de ménage fit son apparition, frappant à la porte de sa chambre. Elle ouvrit la porte et se vit informer par cette dernière que Monsieur Williams l'attendait dans le salon. Délaissant délicatement l'habit qu'elle tenait entre ses mains, elle se dirigea élégamment vers le salon où l'attendait Williams.

Une fois au salon :

- Bonsoir, Williams. Comment vas-tu ?

- Bonsoir, Merveillia. As-tu vu mes appels ?

- Non, m'as-tu appelé ? (les sourcils froncés)

- Bien sûr que je t'avais appelé, plusieurs fois, et tu as refusé de me répondre. Tu es connectée sur Whatsapp, je t'écris, et tu ignores mes messages. Tu as quoi au juste ? (avec un regard jaloux)

- (avec un ton nerveux) Williams, tout d'abord, est-ce que tu te rends compte que tu es dans ma maison ? Tu ne peux pas venir chez moi et crier sur moi, tu me comprends là ? Je ne peux pas être libre et refuser de prendre tes appels.

- Tu veux me faire comprendre que tu étais occupée, c'est ça ?

- William, sais-tu que je n'ai pas de compte à rendre à personne ? Je te dis que j'étais occupée, c'est pour cette raison que je n'ai pas répondu à tes appels et autres. Si tu ne veux pas croire à ça, c'est ton problème ! C'est pour ça que tu es venu ici ? C'est pour me faire la morale ? Parce que moi, j'ai des choses à faire.

- OK, je veux que tu m'accompagnes à une réunion dans la boîte de mon père.

- C'est à quelle heure, ta réunion en question ?

- À 16h30, on doit être là-bas.

- 16h30mn ? Il est 13h maintenant. Williams, sans te mentir, je ne peux pas. J'ai un rendez-vous à 17h que je ne peux pas rater.

- Quoi, un rendez-vous, tu dis ? Quel rendez-vous ? Parce que, à ce que je sache, ta boîte est fermée les week-ends.

- Williams, tu te prends pour mon père ou pour mon mari ? Je ne peux pas t'accompagner à cette réunion, donc désolée. Puis-je me retirer ?

- Tu veux partir où ? J'ai fini de te parler ?

- Williams, tu es devenu fou ou tu veux devenir fou ? Tu n'as aucun droit sur moi, tu me comprends là ? Je ne suis pas celle que tu crois être.

- Merveillia, surveille tes paroles, ou bien tu oublies que tu es ma fiancée ? J'ai tous les droits sur toi et tu dois m'obéir.

- Mon œil, fiancée de qui ? De toi ? Tu rêves, je vois. Je ne suis pas ta fiancée et je ne compte même pas devenir ta fiancée. Fiancée d'un coureur de jupons ? Ça jamais.

- C'est à moi tu dis ça, salope. Tu n'as même pas honte, et c'est avec ton assistant que tu sors. Te rabaisser jusqu'à ce niveau à cause d'un pauvre type.

- Pour toi, je sors déjà avec Richy ? Oh que Dieu exauce tes prières. Parce que Richy est un homme qui je mérite bien, un homme rempli d'amour et de romance. Il est vraiment à mon goût, prie pour moi, OK ? Bon après-midi. Si tu veux voir mon père, il n'est pas à la maison.

Merveillia envisageait de gravir les escaliers lorsque Williams, d'une main ferme, la retint par les cheveux, révélant ainsi son intention de lui causer du tort. Cependant, le son de la voix maternelle de Merveillia interrompit brusquement cette scène.

- Williams ! Qu'aperçois-je ici ? Ma fille ? Est-ce ainsi que tu prétends devenir son époux ?

Williams, libérant délicatement les cheveux de Merveillia, tenta de rassurer la mère de celle-ci en exposant ses arguments. Malgré ses efforts, la mère, imperturbable, exigea simplement son départ.

Contraint de quitter la demeure, Williams, une fois dehors, s'engouffra dans sa voiture et s'éloigna. Pendant ce temps, la mère de Merveillia, intriguée, interrogea sa fille sur les événements. Dès que Merveillia dévoila l'histoire, sa mère, indignée, résolut d'attendre le père de Merveillia pour lui exprimer sa colère.

*****

Laurette arriva à l'heure convenue chez moi, à 15h50 par là. Je me préparais pour l'arrivée imminente de Merveillia. Ma mère, occupée dehors à faire la lessive, accueillit Laurette lors de son entrée.

Après des salutations respectueuses, elle m'interpella. Alerté par ma mère, je sortis pour la rejoindre. Présentant Laurette à ma mère, et mon père étant absent, Laurette n'entra pas à l'intérieur mais se joignit à ma mère pour la lessive.

La complicité naissante entre elles réjouit ma mère. Alors que je conversais avec elles, Merveillia fit son entrée, saluant ma mère et s'enquérait de mon père, comme si elle faisait partie intégrante de la maisonnée.

Laurette la salua, la reconnaissant, mais Merveillia ne répliqua que brièvement, sans solliciter de détails. Prêts, nous montâmes dans la voiture, Merveillia prenant le volant. La destination, un restaurant élégant en ville, ajoutait une touche de raffinement à notre journée. À peine assis, Merveillia me questionna sur la nature de ma relation avec Laurette.

            
            

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