- ha OK.
- bon il avait dit deux mois, mais disons que je suis arrivée à le convaincre...
- ton mari te gâte et je vois qu'il t'aime beaucoup...
- mais moi je ne l'aime pas, je ne suis pas heureuse avec lui, il peut me donner tout l'or du monde mais celui que j'aime c'est toi...
- c'est un pêché ce que tu es entrain de dire là, arrêtes avec ça ce n'est pas bon.
- Habib, le pêché se serait de mentir mais je t'aime et c'est la vérité...
- si tu m'aimais comme tu le dis tu allais lutter pour cet amour, mais tu as préféré me quitter pour cet homme.
- c'est ma mère qui a tout organisé, Hakim je ne l'ai jamais regardé, je l'avais toujours considéré comme un simple cousin.
- et ce simple cousin est devenu ton mari, donc tu dois t'y faire et me laisser en dehors de tes problèmes de coeur parce que moi aussi je me suis marié...
- toi ?
- oui moi, tu pensais que j'allais t'attendre alors que tu es déjà dans les bras d'un autre homme...
- mais je vais divorcer...
- si tu divorces c'est ton affaire, moi je serai avec ma femme, au moins elle s'est mariée avec moi sans regarder ce que j'ai dans les poches, mais tout ce qui l'importe c'est que j'ai dans le coeur.
- tu sais que je n'ai jamais été matérialiste, c'est ma mère.....
- arrêtes de toujours accuser ta mère, tu es adulte, il y'a certaines décisions tu dois les prendre toute seule.
- à l'époque je t'avais dit de fuir avec moi.
- tu penses que ce serait la bonne solution ? Je suis un homme, un vrai et j'agis toujours en responsable, j'étais prêt à affronter ta mère, chose que tu as toujours refusé...
- j'avais peur de ses représailles, tu connais ma mère, elle était même capable de me tuer si je refusais ce mariage.
- OK....
Un lourd silence s'installe, je la regardais du coin de l'œil, mais je voyais qu'elle pleurait.
-Habib dis moi elle est comment ta femme ?
- tout ton contraire...
-stp ne dis pas ça...
- tu sais quoi Binta cette discussion n'a plus de sens, dans la mesure où chacun de nous a déjà fait ses choix, donc soyons honnêtes l'un envers l'autre.
- OK ( en essuyant ses larmes).
Si c'était dans d'autres circonstances je l'aurai pris dans mes bras, mais là je ne peux pas c'est la femme d'un autre homme.
Je regardais la route, mais je me rends compte qu'elle prend le chemin des almadies:
- Binta où est ce que tu vas comme ça ?
- je veux qu'on continue la discussion dans un endroit calme.
- non je crois que tu es devenue folle, gares cette voiture et laisses moi descendre.
- de quoi tu as peur ? Tu penses que je vais te violer ?
- arrêtes de dire des bêtises, tu oublies que je suis un homme..
- raison de plus c'est parceque tu es un homme que tu as peur d'être seul avec moi, tu as peur de succomber à mon charme.
- n'importe quoi...
- tu sais tu as été mon premier et tu assures super bien.
- arrêtes de parler comme ça, tout ça c'est du passé..
- je me rappelle de tout ce qui s'est passé ce jour là, quand tu m'as amené chez ton ami Alioune, et là c'était devenu chaud, je t'avais offert ma virginité...
- je te dis que tout ça c'est fini maintenant, n'oublies pas que tu es une femme mariée.
- hahaha... Bon on est arrivé.
- arrivé où ?
- on doit discuter de nous deux..
- il n'y as plus rien à dire sur nous deux.
- viens stp, ça ne prendra que quelques minutes...
- OK puisque tu le dis.
On sort de la voiture et entre dans une villa très jolie et bien décorée.
- c'est la maison d'un ami de Hakim.
- OK...
Elle me dirige vers une chambre très vaste, avec des œuvres d'art placés à chaque recoin.
- Binta je crois que ce n'est pas une bonne idée de venir ici...
- c'est quoi le problème (en s'approchant de moi).
- écoutes moi bien je ne sais pas à quoi est ce que tu joues mais ça ne marchera jamais avec moi.
- je ne joue à rien(en me caressant le visage).
- Binta arrêtes (ses mains m'avaient déjà entouré le cou).
Nos yeux se sont fixés, nos lèvres se réclamaient. Je ne réfléchis pas une seule minute et m'empare de ses lèvres.
Un baiser qui traduisait tout le temps qu'on s'est séparé, tout l'amour qu'on éprouvait l'un pour l'autre.
Le baiser devenait plus chaud et on se retrouve sur le lit, elle me débarasse de mon t-shirt et enlève son haut.
Ce corps m'avait tellement manqué, j'en connais tous les coins et recoins.
Je lui enlève son soutif, elle avait les seins en l'air, je commence à les pétrir comme si je voulais y sortir du lait..
Elle gémissait et sa voix exprimait son désir de l'instant...Elle m'embrassait avec fougue et me palpait tout le corps en insistant sur mon pénis qui avait déjà pris une forme anormalement grosse.
Elle se lève du lit et se débarasse du reste de ses habits, elle était à présent nue, je n'en pouvais plus. À mon tour je baisse mon pantalon jusqu'à mes genoux et attire Binta sur moi.
Je la renverse sur le lit et monte sur elle en écartant ses jambes, je n'avais plus le temps de continuer les préliminaires, je devais entrer en elle.
Elle était très bien lubrifiée, cela m'excitais encore plus, je prends mon Georges bien au garde à vous, m'enfonce dans le vagin de Binta qui n'avait montré aucun refus de sa part..
Je la pénétrais, mes vas et viens devenaient plus violents, Binta criait mon nom sans retenue...
Elle me suppliait de la pénétrer plus violemment:
- hum oui... oui... Hooo vas plus vite, baises moi plus vite... ouiiiii comme ça.
C'est en ce moment que je me suis rendu compte que j'étais entrain de faire la plus grosse bêtise du siècle.
Je faisais l'amour à une femme mariée à un autre homme. Je suis entrain de tromper ma femme avec mon ex.
Je me retire du sexe de Binta encore trop chaud et humide et je me bascule de l'autre côté du lit, avec la tête pleine de regrets.
- Habib mais qu'est ce que tu fais( très en colère).
- Binta tu te rends compte qu'on est tous les deux mariés... Et ce qu'on est entrain de faire n'est pas digne d'un musulman.
- et alors on s'en fout, on s'aime Habib, on doit vivre cet amour.
- non je ne suis pas d'accord...
Elle s'approche de moi et me supplie en voulant m'embrasser:
- ne me fais pas ça Habib je t'aime, je suis prête à tout quitter pour toi.
- restes là à dire des conneries, moi je m'en vais.
Je quitte le lit, remonte mon pantalon et prend mon t-shirt... Je ne vais pas suivre cette fille dans ses délires.
Je sors de cette maison, heureusement que je tombe sur le bus 61 que je prends sans hésiter....
Je dois vraiment m'éloigner de cette fille sinon je risque de tomber dans son piège.
Fin du flash back...
Quand je suis arrivé à la maison, je ne pouvais pas regarder ma femme dans les yeux, elle ne mérite pas ce que je viens de lui faire, j'ai vraiment honte de mon comportement.
J'avais la tête complètement ailleurs et je n'arrivais pas à comprendre comment j'ai fait pour en arriver là.
J'ai bafoué toutes mes principes à cause de Binta, cette fille est le diable en personne.
Rama n'arrête pas de me poser des questions sur ce qui ne va pas.
C'est normal d'habitude avec elle, je bavarde trop, mais là j'ai l'esprit trop chargé, je n'ai pas envie de parler.
Je me suis énervé quand elle a commencé à insister avec ses questions, je lui ai crié dessus, et suis sorti de la chambre.
Le véritable problème c'est que je me déteste en ce moment et j'ai envie d'être seul pour me remettre les idées en place...
Je suis allé dans un lieu très calme du quartier, et suis resté là-bas.
C'est un bagarre entre des jeunes qui m'a fait revenir à la réalité, je me suis dirigé chez moi.
Il faisait déjà très tard, j'ai rejoint le lit sans faire de bruit et j'ai enlacé ma femme, tout ce que je voulais en ce moment c'est de la sentir près de moi.
Elle finit par se réveiller et me pose encore des questions mais je n'avais pas le coeur pour discuter..
À un moment elle se retourne pour me faire face :
- Habib tu sens un parfum de femme, tu m'as trompé ? Tu es allé voir ailleurs ? Est ce que tu étais avec une fille ? Dis moi la vérité ?
Qu'est ce que je suis sensé lui répondre?
La même nuit chez Hakim et Binta..
Hakim était entrain de dormir, mais quand il s'est retourné, sa femme n'était plus sur le lit, il était 3h du matin...
Il allume la lampe de chevet et regarde partout mais ne voit pas Binta. Il quitte le lit et entre dans la salle de bain pour se débarbouiller.
Hakim sort de sa chambre et eut l'impression que la télé était allumée, il voit enfin sa femme assise dans le salon, entrain de changer les chaînes sans trop s'y intéresser.
- Binta..
Elle sursaute en entendant la voix de son mari:
- Hakim tu m'as fait peur..
- qu'est ce que tu fais là assise dans le salon ?
- je n'ai pas sommeil..
- qu'est ce qui se passe ?
- il ne se passe rien..
- OK donc allons dans la chambre..
- non je veux rester ici, j'ai envie de regarder la télé...
- dis plutôt que tu as envie de regarder les images défiler...
- OK j'éteins la télé et je te rejoins.
Quelques secondes plutard, Binta se leva de là où elle était pour se diriger vers sa chambre, elle n'avait pas l'air d'aller bien.
Une fois dans sa chambre, elle se couche de son côté, l'esprit songeant.
Son mari se colle à elle et commence à la caresser:
- Hakim qu'est ce que tu fais ? Mais arrêtes...
- Binta à chaque fois que je te touche c'est comme ça, je suis ton mari.
- et alors, même si tu es mon mari quand je n'ai pas envie, tu ne dois pas insister.
- depuis presque 1mois tu refuses que je te fasse l'amour, tu me repousses sans arrêt..
- stp ne m'énerves pas avec ça..
- je suis un homme et tu sais que je peux trouver du sexe ailleurs, c'est que je te respecte et ne veux pas te tromper que je te reste fidèle... Cette situation ne va pas continuer.
- Hakim tu me menaces ?
- prends le comme tu veux, en tout cas je t'ai déjà dis ce que j'en pense, bonne nuit...
- ne me tournes pas le dos, cette discussion est loin d'être finie.
- qu'est ce que tu veux encore ?
- si tu oses me tromper je te coupe les deux boules...
- continues à me refuser ton corps, tu verras...
Binta était bouche bée, son mari ne lui a jamais parlé comme ça, il est toujours très doux avec elle, mais comme il vient de le dire c'est un homme, et il a besoin de sexe que sa femme lui refuse. Donc il va trouver une solution...
Binta se met à réfléchir pendant quelques minutes et trouve une idée géniale à faire gober à son mari.
- Chéri, je sais que tu ne dors pas...
-......
- si je te refuse le sexe c'est que j'ai peur.
Hakim se retourne et lui fait face:
- tu as peur de quoi ?
- j'ai peur de tomber enceinte, je serais déformée et tu iras chercher ailleurs ce que je ne pourrais pas supporter.
- mais de quoi tu me parles là ? C'est quoi ce genre de pensées ?
- tu sais les femmes enceintes prennent du poids, après la naissance du bébé elles ont des vergetures très moches et moi je veux garder la ligne.
- peu importe comment tu seras moi je t'aimerai comme au premier jour.
- tu me promets que tu ne vas pas chercher une autre...
- jamais, même si j'ai signé polygamie, je ne vais jamais regarder une autre femme, je suis un homme à une seule femme....
Binta souriait de toutes ses dents, elle voulait tester son homme, elle sait maintenant que cet homme n'a d'yeux que pour elle.
Elle se dit qu'elle peut continuer à faire avec son mari ce qu'elle avait commencé à la villa avec Habib.
Elle commence à caresser les cuisses de Hakim en remontant à son caleçon, elle le touchait sans gêne.
Ce dernier était surpris au début, mais se détend après quelques secondes.
Hakim ne voulant pas que sa femme mène la danse, se met aussi à l'embrasser fougueusement.
Cette dernière commençait à gémir, elle voyait le visage de Habib, au lieu de celui de son époux.
Hakim était tout heureux de cette situation car sa femme ne s'était jamais donnée à fond dans leurs ébats, c'était toujours lui qui la cherchait, et c'était toujours lui qu'on rejetait.
Ce soir c'est sa femme qui le réclame, il en était très fier. En un temps record, Hakim enlève son caleçon et fait de même pour Binta qui ne faisait que gémir de plaisir.
Au moment où Hakim promenait son pénis pour entrer en elle, Binta cria:
- oui Habib vas-y.
Hakim stoppe net son geste et dit à sa femme :
- tu m'as appelé comment ?
Binta était comme sortie d'un rêve.
- Binta c'est à toi que je parle, qui est ce Habib dont tu viens de m'appeler tout de suite...
- Habib qui est Habib ? Mais tu délires ou quoi ? Je ne t'ai jamais appelé Habib.
- si j'ai bien entendu le nom Habib.
- tu as du mal entendre parceque j'ai dis ha vite...
- OK..
- où est ce que tu vas Hakim ?
- je vais dans la salle de bain...
- mais on doit continuer...
- continuer quoi ? Je n'ai plus envie moi.
- moi je...
Le reste de sa phrase ne sera pas entendu par son mari qui est déjà entré dans les toilettes.
Une journée remplie de déception pour Binta, elle se couche le coeur lourd...
Chez Abdou et Aïcha.
- oui putain, vas-y Aïcha bouges tes fesses, humm....
- Abdourahmane tu me fais mal, stp arrêtes...
- continues de bouger tes fesses et arrêtes de parler.
- je suis fatiguée, stp pitié...
- ouiiiii j'y suis presque... Hooo bordel j'arrive... Humm c'est fort... Haaaaa...
C'est après un râle qu'il déverse toute sa semence sur Aïcha qui était comme une planche, elle ne ressentait aucun plaisir à faire l'amour avec son mari.
Ce dernier ne se soucie jamais de ce que Aïcha aime ou pas, il se contente toujours d'assouvir ses propres désirs et de laisser sa femme en plan.
Elle n'a jamais eu d'orgasme et ne connaît même la signification du mot jouir, son homme ne l'a jamais fait voyagé dans le monde du désir et du plaisir.
Elle est une femme frustrée, elle n'a même plus envie que son mari la touche, parceque ce dernier demeure un éternel égoïste en matière de sexe.
Aïcha était épuisée par les nombreuses positions que son mari l'impose, les unes plus salaces que les autres.
Elle se réveille toujours le matin avec des douleurs partout sur le corps, mais se dit souvent qu'elle ne doit pas refuser son corps à cet homme, car la religion l'interdit.
Elle est alors condamnée :
- hey Aïcha reprends ta place.
Aïcha se lève très difficilement et se recroqueville sur le côté.
C'est toujours comme ça avec son mari, aucun signe d'amour ou de passion, toujours des ordres, et quand il veut lui faire l'amour, peu importe l'heure ou le lieu Aïcha doit toujours être prête.
Elle pleurait en silence parce-que son mari la considère comme son objet sexuel, qu'il utilise seulement quand il a envie.
Ce mariage était un espoir pour elle, car elle voyait en lui un homme gentil, pieux avec un coeur pur.
C'est avec surprise qu'elle se rend compte que tout n'était qu'un mirage..
Elle devait s'y faire, parce-que c'est ça sa vie...
Elle essaie de reprendre une position normale quand elle se rend compte que son mari avait occupé presque la moitié du lit lui laissant qu'une petite place. Elle se contente de cela et observe un long moment ce dernier qui était déjà entré dans un sommeil très profond, attesté par ses ronflements qui remplissaient la pièce.
Aïcha finit elle aussi par dormir...
En tout cas il ne reste plus beaucoup de temps car il est déjà 4h, et cette dernière a l'habitude de se lever tous les jours à 5h laissant son mari dans les bras de Morphée.
Au début elle le réveillait à chaque prière du matin, mais elle a arrêté de le faire quand ce dernier l'a menacé de ne plus le réveiller pour des futilités...
Chez Assane et Asma...
- bébé qu'est ce que tu fais debout à cette heure, mais tu pleures ?
- non je ne pleure pas, je suis tout simplement enrhumée.
- Asma ne me dis pas que tu restes éveillée jusqu'à 4h du matin à cause de cette histoire..
- oui c'est à cause de cette histoire comme tu dis, de toute façon tu n'y as jamais accordé de l'importance, tu ne sais pas tout ce que les gens disent derrière mon dos, ils sont tout le temps entrain de me montrer du doigt parceque je n'ai pas encore d'enfants.
- tu es devenue complètement folle, tu te crées des idées dans la tête, tu te fais des ennemis pour rien, tu penses que les gens ont ce temps là..
- bien sûr qu'ils l'ont, à chaque fois que je vais dans les cérémonies c'est le même scénario, l'autre jour la grande griotte mère Fatou m'a publiquement attaqué en parlant des femmes qui n'ont pas d'enfants.
- donc si on parle d'une femme qui n'a pas d'enfant c'est forcément toi...
- oui elle me regardait quand elle le disait..
- Asma je ne te reconnais plus, tu ne vis plus, tu vas devenir folle à force de continuer comme ça...
- si je deviens folle tu vas sûrement te marier avec une autre femme qui pourra te donner des enfants ?
- ce n'est pas à 4 h du matin que je vais tenir ce genre de discussion avec toi.
- et bien moi je veux qu'on en discute, je suis sûre qu'en ce moment toute ta famille est entrain de te trouver une autre femme qui est capable de te faire des enfants..
- qu'est ce que tu racontes Asma, ma famille t'aime, tout le monde a toujours pris ta défense quand on se dispute.
- je sais tout ce qui se trame chez toi.
- tu es complètement dingue, je crois que tu dois aller voir un spécialiste, cette histoire d'enfant te fait complètement perdre la tête.
Assane n'en pouvait plus de cette situation, sa femme devient insupportable de jours en jours.
Il se lève, prend son t-shirt et quitte la chambre, il était déjà énervé par les propos insensés de sa femme.
- tu vas où comme ça...
- je vais dans la chambre de ton bébé imaginaire, au moins là-bas j'aurai la paix pour quelques minutes avant de partir au travail.
- vas-y si tu veux ne reviens plus dans cette chambre, vous êtes tous pareils, bande d'hypocrites...
Son mari était vraiment à bout de souffle, il n'a même plus envie de rentrer chez lui, car c'est toujours la même situation qu'il retrouve.
Il décide alors d'en discuter avec sa mère avant de prendre une quelconque décision.
Le lendemain matin..
Habib Camara...
- Rama j'y vais...
- OK.
- Rama stp ne me boudes pas comme ça, je t'ai déjà expliqué que quand je rentrais j'avais pris les taxis bokkou bokko(covoiturage), pour rentrer tôt à la maison, et la fille qui était assise à côté de moi avait mis un parfum très fort, je suis sûr que c'est de là où venait l'odeur d'hier.
- OK...
- tu me crois maintenant...
- Habib il ne s'agit pas de te croire ou pas, cette histoire tu me l'as répété plus de 10 fois...
- oui mais on dirait que tu penses que je te mens.
- astahfiroullah, c'est moi qui t'ai dit ça..
- non mais...
C'est sa mère qui interrompt notre conversation:
- bonjour mon fils, bonjour Néné Touti (petite chérie).
Je regardais dans tous les sens, pour voir s'il y'a une autre personne que ma belle mère appelle Néné Touti.
Mais c'est bien de moi dont elle. parle...
Je joue le jeu et lui réponds sur le même ton:
- bonjour ma maman chérie.
Son visage affichait une colère immense, mais elle ne voulait rien faire apparaître devant son fils:
- bon je voulais seulement vous saluer, je dois sortir pour ma promenade matinale...
- OK maman...
Quand elle est sortie, Habib me lance sur un ton très joyeux :
- je suis content que tu commences à t'entendre avec ma mère, tu avais tellement peur de venir dans cette maison après toutes ces choses que tu as vécu avant le mariage... Mais bon tu sais que ma mère est une maman poule, elle veut toujours ce qu'il y'a de mieux pour ses enfants.
Je le regarde très sévèrement :
- et toi tu es ce qu'il y'a de mieux pour moi...
- arrêtes de bavarder et vas travailler...
- tu me pardonnes.
- à ce soir.
- et mon bisou du matin...
- tu ne le mérites pas.
Je dis ces derniers mots en sortant de la chambre...
- Rama stp dis quelque chose, qu'est ce que tu veux dire par je ne le mérite pas.
- je veux dire que tu es....
On voit encore belle maman, c'était pas elle qui nous avait dit au revoir pour aller se promener, bizarre...
- Habib laisses ta femme tranquille et parts au travail.
- oui maman j'y vais tout de suite..
- que la bénédiction de Dieu t'accompagne...
- merci maman, bonne journée bébé (en me faisant un clin d'œil).
Au moment où je me retournais pour me diriger vers la cuisine je reçois une gifle de ma belle mère :
- c'est la dernière fois que je te vois me défier, ton attitude de chienne tu la gardes chez toi, dans ta famille de griots..
Je me tiens la joue, ce geste m'avait tellement surpris que j'en suis restée muette.
Qu'est ce que j'ai fait à cette dame pour qu'elle se comporte ainsi avec moi ?
Je préfère divorcer que de continuer à vivre ce calvaire...
Je prends mon portable et envoie un message:
- viens tout de suite, je ne peux plus rester dans cette maison.
À qui Rama a envoyé ce messages ?
Ne trouvez vous pas tous ces mariages très compliqués ?