Chapitre 4 Arrivée et compagnie

À l'extérieur , il n'y avait qu'une épaisse brume que j'observais bien au chaud dans l'automobile qui devait m'amener à la demeure des Viltach, nous étions partis tôt , mes affaires bien entassées dans le coffre de la voiture .

Mes grandes soeurs et ma mère avaient été ravis de me voir partir , et cela pour une longue durée , la peur d'être encore plus malheureuse chez ces gens me broyait les tripes .

Je ne cessais de triturer mes mains dans un tic nerveux , j'étais habillée d'une robe rose pâle m'arrivant jusqu'à la cheville , j'avais enfilé une paire de ballerines blanches . J'avais eu droit à deux tresses africaines attachés par des petites rubans blancs, je n'avais mis aucun maquillage à part du lait hydratant sur mon visage , je sentais la mangue , à cause de l'utilisation abusive que je faisais des plantes pour mes masques et produits naturels pour la peau qui égayait mes journées et me rendaient que plus joyeuse , on eut dit que les choses naturelles ne me rendait que plus fraîche.

Des secousses me firent grimacer , la route était en mauvaise état , pleine de nid de poule ou de roches , ce n'était pas facile d'atteindre la demeure .« Je m'étais reveillée de bonne heure ce matin » pensais-je , et nous avions encore de la route m'assoupir un moment ne m'aurait pas tuer , et c'est ce que je fis.

C'était des petites sécousses qui m'avait réveiller, mes yeux s'étaient mis à papillonner et s'ouvrirent sur une belle jeune femme aux traits enfantins , elle m'avait sourit puis m'avait fait signe dans le brouillard de mes pensées qu'elle m'attendait.

-Bonsoir , je vous pris d'excuser ma tenue , je me suis assoupie . Suis-je au bon endroit ?

J'étais assez perturbée avant , et mon sommeil avait tout brouiller dans mon cerveau , un éclat de rire joyeux m'avait fait relever la tête , elle riait avec grasse , la tête rejetée en arrière .

-Nous sommes à la demeure Viltach madame , m'avait-elle dit en reprenant ses gestes droites .

-Merci de m'accueillir !

J'étais ensuite sorti de la voiture , et j'étais restée émerveiller face à la beauté des lieux , un château datant de l'époque du moyen âge me faisait face , deux grandes escaliers de chaque coté qui au final menait à l'entrée de la maison , le jardin était grand et décorer de fleurs et d'arbres , comme des Lila's , des roses , des manguiers , ainsi que des amandiers , de l'entrée j'arrivais à voir une partie de la propriété où visiblement des gens montaient à cheval mais je n'arrivais pas à déterminer de qui ils en étaient question.

Ce qui était bien c'était que dès que j'avais frôlé la porte d'entrée, on m'attendait et cela avec un respect et une gentillesse qui n'avait rien de faux, Sir Viltach et les garçons de la fatrie m'apprit Dame Viltach Hayounie après avoir fait sa connaissance était à la chasse , chose apprécier de ces messieurs en ce temps-là .

Dans l'attente de leur retour, j'avais été installé dans une suite du deuxième etage , une chambre tout à fait spacieuse , avec une vue sur la cours arrière et un grand en baldaquin.

Elle était peinturé en rose , une couleur chic qui dénotait selon moi une certaine fragilité , nuancé avec des touches de gris , qui changeait en un jeu plus ou moins mystérieux , une grande coiffeuse , des armoires longeait les murs près de la salle de bain ainsi qu'un petit bureau près de la porte du balcon .

M'avait-on laissé le choix pour dire que c'était beau , et par dessus tout que je m'habituerai à cette maison qui n'était pas mienne ? Non!

J'avais espéré que ma soeur Amandine recevrait dans un délai assez raisonnable ma lettre avant mon départ et qu'elle m'aurait écrite mais ça n'avait pas été le cas , j'étais partie bien avant de recevoir sa réponse et je ne saurais pas toujours où la joindre jusqu'à son retour .

J'avais passé quelques heures dans ma nouvelle chambre essayant comme me l'avait demandé Madame Viltach de me mettre à l'aise , de m'approprier le lieu qui allait me devenir un deuxième chez moi pendant un moment , j'avais eu la furieuse envie de sortir me balader dans leur grandiose propriété mais avait finit par y renoncer pour la comtemplation de quelque toiles de peinture dans ma chambre .

C'était Anna Viltach , la dernière fille de la fatrie qui était venu me chercher pour le dîner , on avait bien bavarder elle et moi , même si je restais sur la réserve.

Mademoiselle était forte amusante et de bonne compagnie mais elle aurait du me prevenir de ce qui allait m'arriver , même si elle ne savait pas trop que je risquerais à tout moment un arrêt forcé du coeur, Quel gachis pour la terre de perdre une si belle tête !

En entrant dans le salon , je devais faire la connaissance des hommes de la famille Viltach que je connaissais pas encore , ne m'attendant nullement à me retrouver face à des copies , un triplet pour tout vous dire de mon inconnu ,Je m'étais alors sans aucune grâce étaler au sol , partie dans un monde inconnu .

À Mon réveil , j'avais pour rassuré le couple Viltach mis cela sur le coup de l'angoisse dû à mon voyage et à mon arrivée dans un lieu qui m'était encore inconnu , alors qu'en mon fort intérieur je me demandais si je n'avais pas finalement rencontré ces trois frères .

Hugo s'était présenté à moi après mon réveil , plein d'humour et surtout le genre à sortir cette fameuse phrase «Est-ce ma beauté qui vous avait envoûté mademoiselle, mais ne vous inquietez pas je ne vous veux aucun mal» .

C'était lui mon inconnu du premier jour avais-je compris , il m'avait sourit «l'épisode du lac doit vous permettre de m'identifier mademoiselle ».

J'étais furieuse contre lui de ne pas m'avoir dit qu'il avait trois tête , je maudissais le ciel car si lui était casse-pied , mais alors la question m'échappait qui avais-je rencontré au bal alors , toi? »

Un raclement de gorge nous avait ramené à la réalité car nous avions complètement oublié que nous étions entourés .

-Vous vous connaissez déjà ?avait demandé Sir Viltach .

Puis une des têtes de mon inconnu qui se tenait à coté de son père lui avait dit cette phrase qui allait m'achevée.

- Disons que nous l'avons rencontré tout les trois!

J'étais la seule à ne pas m'être rendue compte du subterfuge , mais comment aurais-je pu si je ne connaissais rien à l'existence de ces hommes

William m'avait t-on dit par la suite était le prétentieux qui m'avait cloué le bec lors du bal , et pour finir Klein celui que j'avais vu chez mes parents , cette histoire avait de quoi me laisser comateuse pendant des jours .

Si j'avais cru au tout début de ma rencontre avec ces trois hommes pouvoir m'en sortir j'ai vite réaliser que chacun d'eux à leur manière me ramenait à quelque chose , si avec Klein nous nous entendions à merveille, ce n'était pas le cas avec William qui était un tant soit peu arrogant, trop fière et borné dans ses idées , avec lui c'était une guerre au quotidien. William semblait voué une haine à ma personne que rien ni personne ne semblait pouvoir éteindre alors que Hugo lui je ne le voyais plus trop d'après ce que je savais il était pris entre un travail très chargé et de secrets que je n'avais pas pu percer à jour , mais les fois où je le voyais nos discutions n'avait pas avancé , nous n'avions rien en commun-pourtant Hugo restait tout ce qu'il avait de mysterieux à mes yeux .

Est-il normal de dire que l'art permet de toucher les forces obscures alors que c'est à travers elle qu'on exprime nos sentiments ,ceux qui ne sont pas un mystère ?

J'avais choisi l'art comme activité scolaire , enfin en ce qui avait rapport avec les obligations d'une demoiselle de la cours et ceci était mon exposé. Je lisais la feuille , l'analysais c'était pourtant simple de répondre à cette question mais je voulais toujours faire un peu plus .

Je mordais la pointe du crayon , je n'étais pas classe , affalé sur mon bureau dans ma chambre avec la lampe pour m'aider à finir au plus vite mes travaux .

Mes yeux se baladèrent dans la pièce , j'essayais de faire le vide dans ma tête pour mieux me concentrer que sur l'orage .Les gouttes d'eau glissaient sur les vitres et parfois quelques uns s'entremêlaient et d'autres continuait leur route seules jusqu'à tomber.

"Il y a dans tout ce qui nous entoure une part d'art , l'art embrasse chaque forme de mots , de cris , de silence , de ce que nous sommes sans pouvoir le voir ou le dire , je me suis dis que c'était beau écrire , c'était beau être un artiste ."avais-je écrite .

Je laissais ma plume glisser sur la feuille et je me perdais en même temps dans certaines réflexions oubliant de regarder l'heure .Ce fut deux petits coups secs frapper à ma porte qui me sortirent de mon moment d'intense plaisir .

Ce fut Hugo qui vint m'appeler pour le dîner ce soir là, charmant de surcroît en me demandant de mes nouvelles, lui qui passait la plus part de son temps fourré dans ses affaires et avec qui on ne pouvait avoir une conversation riche sans avoir dépasser l'heure , me tint compagnie avant que tout ne soit prêt pour qu'on puisse se nourrir.

Hugo était grand .Un homme fort sympathique, les jeunes femmes dans le voisinage ne tarissaient que des éloges à propos de la beauté presque divine de ses traits qui au passage chaviraient bien des coeurs . Un visage dépourvu de défauts selon elle malgré son front un peu large , mais qui s'harmonisait avec son nez fin et pointu .On aurait dit de ses lèvres des fraises bien mûres , charnues , elles semblaient agréable au goûter .Il m'avait semblé que bien des choses lui échappait mais bien qu'il fut un homme intelligent et de bonne conversation , il n'en restait pas moins distant , on pouvait lire dans ses yeux la malice , un esprit vif et agile. Oui! Hugo Viltach était bel et bien un bel homme mais dont je ne pouvais être éprise .

_______________________________________________