Agents secrets
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Chapitre 8 Chapitre 08

PDV Emilya

Il me sourit tandis qu'il prend place à ma gauche sous l'abri de bus.

- Je m'appelle Kay.

- Emilya, répondis-je tout sourire.

- Il est hyper tôt pour un samedi matin. Où est-ce que tu vas ? Demandait Kay.

- Des courses à faire au marché. Et toi ?

- Je vais au travail.

- Où ?

- Un magasin de meuble. Je travaille dans la logistique.

- Je vois.

Le bus numéro 16 arrive enfin et nous nous levons en même temps.

- Tu prends ce bus-là ? Questionnais-je.

- Oui. Toi aussi à ce que je vois.

Nous rejoignons le reste des personnes qui montent dans le véhicule. Il est déjà assez bondé, mais je réussis à trouver une place debout près de la porte de sortie. Je me tourne vers Kay, mais me rends compte qu'il observe quelque chose derrière moi. Je me retourne et vois une personne cagoulée courir vers le bus, un couteau en main. Je tends la main vers l'intérieur de ma veste pour sortir mon arme, mais elle n'est pas là.

Je ne suis pas armée.

Et sans le vouloir, mes jambes me tirent vers l'extérieur du bus. Je trébuche et tombe sur le trottoir. Mon cerveau me force à rester inerte, faisant croire à l'agresseur que je suis morte pendant qu'il extermine toutes les personnes dans le bus. Leurs cris, l'odeur métallique du sang ; étrangement, je ne suis pas dérangée par tout ça. Je garde alors les yeux grands ouverts en essayant de ne pas les fermer jusqu'à ce que j'aperçoive le meurtrier s'éloigner en courant de la scène de crime.

Je me relève et sens un liquide couler sur mes bras. Je baisse le regard et toutes mes cicatrices se sont rouvertes. Toutes les traces de ma mutilation passée sont maintenant présentes et visibles à la vue de tous. Mais pourquoi ? Je n'ai plus rien fait depuis longtemps. Depuis que j'ai quitté le collège pour être exacte. Qu'est-ce qui m'arrive ? J'ai envie de hurler et de partir en vitesse.

Lorsque je relève la tête, je vois le criminel revenir vers moi en courant. Je ne peux pas bouger et la seconde d'après, je hurlais de peur tandis qu'il levait son couteau vers ma gorge.

J'ouvre les yeux en sursaut et ma première action est de porter mes mains à mon cou. Je n'ai rien. Aucune blessure. Puis, je m'empresse d'allumer ma lampe de chevet pour voir mes avant-bras. Rien non plus. Aucune cicatrice visible. Tout va bien. Tout va même très bien. Je ne suis pas blessée et je n'ai pas de sang sur moi.

Je soupire et rejette la couverture sur le lit avant de chausser mes chaussons pour rejoindre la salle de bain. Je passe un peu d'eau sur mon visage avant de sortir de ma chambre pour descendre les escaliers le plus silencieusement possible. Je suis sûr que même si j'avais de la musique à fond personne n'entendrait, cette maison est beaucoup trop grande. J'arrive dans la cuisine et me prépare une tasse de chocolat chaud. Ça m'arrive de faire des cauchemars comme celui-ci, à vrai dire, c'est très fréquent. Je cauchemarde souvent que quelqu'un tente de m'assassiner, mais c'est toujours aussi effrayant. Certes, je vis ce danger chaque jour, mais dans mes cauchemars, j'ai l'impression d'être vulnérable. Dans la réalité, je suis armée, je peux bouger, je peux agir. Dans mes rêves, ce n'est pas le cas.

Je prends ma tasse chaude et rejoins le jardin de la maison. Je m'assois au bord de la piscine, sur une chaise longue, et relève les yeux vers la lune pleine. Il est trois heures du matin et je suis censé être debout à six heures et demie. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles je hais ces cauchemars, ils m'empêchent de dormir. Je me retrouve même à dormir avec la lumière allumée pendant des nuits après un cauchemar. Une nuit, j'ai été tellement angoissée que j'ai gardé une arme sous mon oreiller, par précaution.

- Emilya ?

Je tourne la tête et vois le père d'Aaron.

- Désolée, est-ce que je vous ai réveillé ? Demandais-je, gêné.

- Pas du tout. En réalité, je viens de rentrer.

- Pardon ?

Il glousse légèrement avant de venir s'asseoir sur la chaise longue à ma gauche.

- Une très longue réunion avec des clients à Tokyo.

- Je vois.

- Et toi ? Pourquoi es-tu réveillé aussi tard ? Ou tôt, tout dépend du point de vue.

Je rigole légèrement avant de boire une gorgée de mon chocolat chaud.

- J'ai fait un mauvais rêve.

- Je comprends. Cela m'arrivait quand j'étais plus jeune, m'informait James.

- Vraiment ?

- Bien sûr. Je rêvais souvent que j'étais pourchassé par le clown de Ça.

- Je suis sûr que beaucoup ont été hanté par lui, répliquais-je.

- Sûrement. Mais tu sais ce que j'ai fait pour enfin arrêter ces cauchemars stupides ?

- Quoi donc ?

- Absolument rien du tout ! Ils ont fini par me quitter d'eux-mêmes.

- Vous êtes bien chanceux.

Il glousse à nouveau et je continue de boire mon chocolat chaud tout en repensant au cauchemar de tout à l'heure.

- Je n'ai pas encore eu le temps de te remercier.

- Pour quoi ?

- Pour protéger mon fils.

- Vous n'avez pas à me remercier. C'est mon travail.

- Je le sais, rétorquait Monsieur Leighton. Mais je tenais quand même à le faire. Tu mets ta vie en danger pour la sienne. C'est quelque chose que j'ai l'impression de ne pas être capable de faire.

- Ce n'est pas comparable Monsieur.

- Je sais que tu te demandes pourquoi nous avons préféré une adolescente plutôt qu'un agent plus expérimenté. Et la vérité est qu'Aaron a besoin de quelqu'un qui puisse être capable de le supporter. Le protéger est une chose, mais, crois-moi, le supporter en est une autre. Il peut être extrêmement têtu et insolent quand il le décide. C'est pourquoi nous avons pensé que quelqu'un de sa génération serait plus adéquat.

- Ne vous en faites pas. J'ai vu pire que votre fils.

- J'espère. Parce qu'il te faudra beaucoup pour le supporter.

Puis, James se lève et plonge ses mains dans les poches de son pantalon de costume.

- Merci Emilya. Je ne sais pas ce que je deviendrais sans mon fils.

Il hoche la tête avant de tourner les talons pour retourner dans la maison.

Aaron est extrêmement aimé de ses parents, c'en est vraiment beau. J'espère seulement qu'il leur rend bien.

            
            

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