Chapitre 4 _.Chapitre 4._

Arrivée dans son bureau, Gabriella a été frappé par la quantité et par la beauté des fleurs, cette personne a voulu transformer son bureau en jardin ou quoi? ces fleurs figuraient parmi ces préférées, c'était des roses rouges,

et leur parfum lui montait agréablement aux narines.

Pendant un instant, elle fût tentée de les conserver. Mais elles encombrent complètement son espace de travail. Elle arrive tant bien que mal à se frayer un chemin jusqu'à son fauteuil, elle pousse l'un des vases de fleurs qui gênent son bureau et saisit le téléphone.

-Victoria, demandez à Orlando de venir pour débarrasser mon bureau de ses fleurs !

-Mais comment as-tu pu laisser aux livreurs la liberté d'entrer dans mon bureau pour en faire un jardin ? Mon bureau ressemble à une jungle peut-être ? Tout le monde peut y faire ce qu'il veut ! C'est le comble !

-Je suis désolée Mademoiselle Suárez. écoutez, j'ai surveillé personnellement le bureau au moment où il disposait les fleurs et ils n'ont touché à rien. Et sans rien vous cacher, je trouve que c'est une délicate attention de la part de cette personne. Explique

Victoria

-En effet, il n'y a rien de plus charmant que de transformer mon bureau en jardin, m'empêchant de travailler sur la présentation de ce matin par la même occasion ! Cette personne a bien fait de rester anonyme. Rétorque une Victoria visiblement agacée.

-Je vous envoie Orlando, tout de suite.

Orlando se présente quelques instants plus tard.

-Bonjour Mademoiselle Suárez.

-Bonjour Orlando, je vous en prie débarrasser moi de ses fleurs. Mettez les dans la salle inoccupée à votre droite.

-Commencez par celles là! Elles m'empêchent d'étaler mes dossiers. Ordonne t'elle.

-Très bien Mademoiselle Suárez.

Après quelques minutes, elle pouvait disposer librement ses documents et les étudier, mais les alentours de son bureau regorgent encore de fleurs !

Cette personne n'est certainement pas saine d'esprit ! Elle se concentre car elle n'a pas droit à l'erreur. Oh non! Mais où est passé ce fichu contrat ? Quelle incompétente cette Victoria ! Elle lui avait confié tous ces documents !

-Victoria! Crie t'elle assez fort pour que ce dernier puisse l'entendre depuis son bureau.

Victoria s'est mis à courir pour arriver le plus vite possible. Ce n'est pas bon signe quand sa patronne l'appelle de cette manière !

-Où est passé le contrat original que tous les actionnaires devraient signer ce matin ?

-Mais vous ne me l'avez pas donné hier, j'ai même pensé que vous aviez remis à plus tard la signature du contrat.

- Je vous ai remis tous les documents originaux hier, j'en suis sûre, ils étaient dans mon attaché-case dans le même compartiment ! Il n'y a pas d'erreur possible.

Victoria n'a jamais vu sa patronne aussi furieuse ! Ça y est, elle allait la renvoyer !

-Non monsieur vous pouvez pas entrer!

-J'exige de voir Mademoiselle Suárez!

-Pas sans rendez-vous, je suis désolée, je vais devoir appeler la sécurité.

Il y avait une cacophonie de voix qui provenaient de la réception.

-C'est quoi tout ce bruit ? C'est pas possible, on a jeté un sort à l'entreprise aujourd'hui. C'est devenu officiellement une jungle ! Victoria suivez-moi! Allons voir ce qui se passe !

Gabriella se rend à la réception en compagnie de Victoria.

Trois hommes de la sécurité maîtrisaient un homme mais il leur résistait, ils peinaient à le jeter dehors.

-Qu'est-ce qui se passe ici? Interroge Gabriella.

-Cet homme voulait entrer de force dans votre bureau. Explique la réceptionniste.

-Relâchez le ! Ordonne t'elle aux hommes qui le tenaient fermement.

-Qui êtes vous ? Et que voulez vous ? Demande t'elle à l'inconnu.

-J'ai voulu faire les choses de manière civilisée, j'ai demandé un rendez-vous que vous m'avez refusé. Je suis Santiago Ramírez.

-Vous ne me m'avez toujours pas dit ce que vous voulez.

-Les rumeurs disent que vous êtes à fond dans le protocole. À ce qu'il parait tout le monde se trompe. Ayez l'amabilité de me conduire dans votre bureau pour qu'on en discute.

-En effet, je respecte le protocole lorsque je connais l'identité et les intentions de la personne qui me fait face. Réplique Gabriella.

-Mais suivez moi pour qu'on en finisse. Capitule t'elle.

Santiago la suit jusqu'à son bureau.

-Ses fleurs sont magnifiques.

-Oui mais elles sont tout aussi encombrantes ! Revenons à nos moutons ! Alors pourquoi vous me harceler de la sorte? Dîtes moi ce que vous voulez, dépêcher vous, j'ai une présentation dans quelques minutes.

-Je doute que cette présentation soit possible. Réplique Santiago.

-Comment ça? Quel culot ! Comment osez-vous vous mêler de mes affaires? Vous êtes venu me menacer c'est ça? S'emporte Gabriella.

Cet homme n'est pas net! Qu'est-ce qu'il veut à la fin?

-Non, pas du tout ! Vous ne vous rappeler pas de moi? Questionne Santiago

-Je devrais? Je crois que c'est la première fois qu'on se rencontre.

-J'ai essayé de vous parler hier quand vous étiez sortie du restaurant "Los diamantes".

-Ah c'était vous, encore une raison de croire que vous me suivez à la trace. réplique Gabriella

Quel toupet ! Cet homme ne la lâche pas tandis qu'elle a une montagne de choses à faire. On dirait un psychopathe qui garde un œil sur sa proie!

-Croyez le ou non mais je suis là pour vous apporter mon aide.

Dit Santiago.

-M'aider? Pourquoi croyez-vous que j'ai besoin de votre aide? Regardez par vous-même, j'ai tout ce qu'il me faut. Vous pouvez y aller. Ce n'est pas la peine d'essayer d'attirer mon attention en me détalant des inepties complètement délirantes. Bon nombre ont essayé avant vous. Ce n'est pas la peine, vous gaspillez votre salive pour rien ! Croyez-moi, vous perdez votre temps et je perds la mienne par la même occasion. Rendez-nous un service mutuel, partez s'il vous plaît.

-Si c'est ce que vous voulez alors je pars. J'étais venu vous donné le contrat que vous avez laissé tomber hier mais visibilité vous n'êtes...

-Attendez ! Quel contrat ? De quoi parlez vous ? Interroge t'elle tandis qu'il allait passer le pas de la porte.

-Hier en quittant le restaurant je vous ai vu rangé votre attaché-case, vous avez malheureusement fait tomber ceci. Dit-il en sortant le contrat de son attaché-case.

Gabriella tend le bras pour voir de près s'il s'agissait bien du contrat original qui avait disparu.

-Pas si vite! Dit-il en mettant le contrat hors de la portée de Gabriella.

- Après m'avoir martyrisé, méprisé et brutalisé par vos gorilles. Je suis quand même venu vous le rendre en personne après avoir vu la date prévue pour la signature. Je crois avoir mérité une récompense. Je vous le rends à condition de sortir avec moi ce soir. Réplique t'il avec un sourire qui trahissait son sentiment de triomphe.

                         

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