Par ailleurs, je dois me calmer, mais voilà, ma concentration est vaine dès l'instant où elle gémit contre ma bouche. J'en perds tout mon sang-froid. Et puis merde, je dois la baiser immédiatement sinon je vais en devenir fou. Il faut juste voir dans quel état est ma queue pour comprendre que je ne tiendrais pas longtemps. De toute mon existence, je n'ai jamais autant bandé pour une femme. Je soulève Lanaya dans mes bras pour me diriger vers son lit, ne pouvant plus attendre. Je la jette délicatement sur son matelas avant d'enlever ma veste et de la rejoindre. Tout en l'embrassant, je lui retire rapidement mon t-shirt. J'agrippe un de ses seins dans la main pour le caresser. Putain, c'est tellement doux, je délaisse ses lèvres pour me focaliser uniquement sur son téton que j'embrasse, lèche et mordille. Ce que je lui fais à l'air de beaucoup lui plaire, Lanaya passe une main dans mes cheveux pour les caresser et les agripper. Elle ponctue chaque traitement infliger à sa poitrine par des gémissements approbateurs. Tout en continuant ce que je suis en train de faire à ses seins, je descends une main vers son intimité pour la toucher. À mon contact, Lanaya à un sursaut. Je ne relève pas plus sa réaction, absorbée par toute cette humidité. Elle est tellement mouillée que je pourrais la prendre tout de suite sans même faire davantage de préliminaire. Toutes sortes de sons diablement sexy traverse les lèvres de ma partenaire et me rendre un peu plus tendu. Mon sang est en ébullition dans mes veines.
- S'il te plaît Carter, je n'en peux plus.
Je ne la fais pas attendre plus longtemps, rapidement je retire mon pantalon pour enfiler une capote. Je suis sur le point de la pénétrer quand elle m'arrête.
- Vas-y doucement... Elle s'arrête dans sa phrase avant de reprendre d'une voix douce, ça fait longtemps.
Je lui fais un signe de tête avant de me positionner pour la pénétrer.
- Merde, tu es serré.
Si elle ne m'avait pas dit que ça faisait longtemps, j'aurais bien pu croire que c'était sa première fois. Elle est tellement serrée que j'arrive à peine à rentrer le gland. Je pousse un peu plus fort quand Lanaya grimace. Je m'arrête directement.
- Excuse-moi, je te fais mal, tu veux que j'arrête ?
Intérieurement, je la supplie de dire non, tant, cela serait un tourment de m'arrêter maintenant.
- Je... Non, ne t'arrête pas, tu peux continuer.
- Tu en es sûr, lui demandais-je, inquiet de lui faire mal.
- Hum...
À son acquiescement, je pousse un peu plus lorsque cette fois-ci ma queue entre entièrement en elle. La sensation que j'éprouve est tout simplement indescriptible. En 27 ans d'existence, je n'ai jamais ressenti une chose pareille. À l'intérieur de Lanaya, tout est bouillant, sa chaleur embaume mon membre tout entier. Elle me serre si fort que j'ai déjà envie de venir alors que l'on n'a même pas encore commencé. Ma concentration est à son maximum pour ne pas la prendre violemment, je me force à instaurer un rythme lent. Je commence donc un léger va-et-vient afin de ne pas la brusquer. Après quelques minutes, je m'interroge sur ce qu'elle ressent.
- Tu te sens comment, je ne te fais pas mal ?
M'entendre lui poser cette question m'étonne un peu. D'ailleurs être aussi attentionné avec elle me surprend. D'habitude, je ne me comporte pas de cette façon avec mes coups d'un soir. Donc, pourquoi avec Lanaya je suis différent ? C'est une femme que je ne compte même pas revoir alors pourquoi je me préoccupe autant de son bien-être. Et pourquoi l'idée de ne plus la revoir me laisse un goût amer. Toutes ses questions me traversent l'esprit et sans le vouloir m'énerve. Cependant, ma colère s'estompe au moment où Lanaya se met à gesticuler sous moi pour me demander d'aller plus vite. Apparemment, elle ne doit plus avoir mal pourtant elle reste autant aussi serrer.
- Eh doucement ma belle, on a toute la nuit pour s'amuser.
- Je... J'ai envie que t'y aille plus fort, chuchota-t-elle d'une voix brisée terriblement sexy.
Je lui souris et sans y réfléchir, je scelle mes lèvres aux siennes pour lui donner un baiser passionné. Dans la foulée, j'accélère mes va-et-vient.
- C'est trop bon, dit-elle contre ma bouche dans un râle de plaisir.
Je ne lui dis pas, mais pour moi aussi, c'est une des parties de jambes en l'air qui me fait le plus d'effet. Merde, cette femme m'excite beaucoup trop. Nos lèvres se détachent dans deux halètements saccader. Lanaya se dirige vers mon cou pour l'embrasser tendrement, un frisson de plaisir me parcourt entièrement tant sa douceur m'électrise. Ses baisers sont remplacés par de petites morsures et coup de langue ainsi que succion qui ne font qu'accroitre mon désir pour elle. Si elle continue, elle va me laisser une marque, pourtant au lieu de me contrarier, je la laisse faire. L'idée qu'elle me laisse un souvenir ne m'excite que d'avantage.
- Carter... Mmm... Plus vite s'il te plaît, gémit-elle. J'y suis presque.
À ses paroles, je ralentis la cadence.
- Eh, qu'est-ce que tu fais. J'étais sur le point de venir.
- Je n'en ai pas fini avec toi donc interdiction de jouir maintenant.
- Quoi... Tu fais chier, tu sais.
Je rigole à son commentaire tout en recommençant les coups de reins, j'y vais rapidement avant de ralentir pour l'empêcher encore une fois de jouir. Je répète mon procédé quelques fois avant de la baiser violemment jusqu'à ce que l'on explose à deux dans des soupirs de plaisir. Me détachant d'elle, je me couche sur le dos à ses côtés.
- Merde... C'était... Je ne sais même pas quoi lui dire. Tant ce que l'on vient de faire me déstabilise. Je n'ai jamais ressenti ça pour une autre femme, même pas pour Gigi. J'ai déjà envie de recommencer.
- Génial, finit-elle pour moi.
- Hum.
Dans la pièce le silence règne en maître, seules nos deux respirations haletantes viennent le chambouler jusqu'à ce que Lanaya finisse par le briser définitivement.
- Deuxième round, me questionna-t-elle avec un regard malicieux.
Un large sourire se dessine sur mon visage. Cette femme est parfaite. Je suis surpris de sentir mon membre de nouveau au garde à vous, comme si ce que l'on venait de faire n'avait pas eu d'incidence.
- J'attendais que tu me le demandes, lui répondis-je avant de me retourner vers elle.
Le reste de la nuit se passe très bien, même plus que bien. En tout, on l'aura fait trois fois, le plus surprenant, c'est que même après trois fois, j'ai toujours envie d'elle. Il est presque trois heures du matin et je suis toujours dans son lit, avec Lanaya endormi dans mes bras. L'idée de partir comme un voleur et de la laisser seule, me peine. C'est bien la première fois de ma vie que j'éprouve des difficultés à quitter une femme, la seule autre, c'était Gina. Pourtant, elle, c'est encore différent. À contrecœur, je me décale d'elle lentement pour ne pas la réveiller. Je prends mes affaires et tout en me rhabillant, je fais quelque chose d'étonnant. Je récupère son portable, j'entre mon numéro afin de me faire un appel en absence, et ainsi découvrir le sien en prenant soin de supprimer l'appel juste après, avant de sortir à tout jamais de sa vie. J'ai longtemps hésité à franchir sa porte d'entrée, car au fond de moi, j'avais envie de rester dans ce lit avec elle. Je ne suis même pas en dehors de son immeuble que j'ai déjà terriblement envie de la retrouver. Pourtant, je sais pertinemment que c'est une mauvaise idée. Je descends les deux étages de celui-ci pour enfin sortir. Une fois dehors, je me fais violence pour ne pas faire demi-tour. J'enfile mon casque et démarre sans regarder derrière moi. Après cette soirée, je peinerais à oublier cette femme qui m'a tout simplement retourné la tête.
**********
Mon réveil sonne à six heures et je suis littéralement mort de fatigue, passant une main sur mon visage, je soupire. Pour tout, cette nuit, j'ai dormi moins de trois heures. Le souvenir de Lanaya dans mes bras, haletante et gémissante me fait oublier ma fatigue et réveille le désir que j'éprouvais pour elle. Ça en valait largement la peine. Je m'extirpe du lit pour me rendre sous la douche. Celle-ci fini, je m'essuie avant de me planter devant le miroir afin de me raser et me coiffer. D'une main, je fais disparaitre la buée du miroir pour me faire face. Lorsque je découvre un petit suçon dans mon cou, je ne suis pas surpris, instinctivement le visage de Lanaya et nos ébats s'impose à moi. Sans le contrôler, je me mets à bander. C'est la deuxième fois en moins d'une heure, merde... Je l'ai dans la peau. Je chasse avec difficulté Lanaya de mes pensées puis reprend mes esprits. Finissant avec la salle de bains, je me rends dans mon dressing. J'enfile une chemise d'un blanc immaculé et un costume gris foncé. Le col de la chemise cache en partie le suçon que Lanaya m'a laissé. Bon, je présume que je ne pourrais pas faire mieux de toute façon. Je prends ma montre ainsi qu'une de mes clés de voiture, pour me rendre dans mon garage. J'ai opté pour mon Aston Martin Victor noir qui est de loin une de mes voitures préférées. En quelque minute, je suis dans le parking de mon entreprise. Me parquant dans ma place habituelle, je sors de ma voiture pour me diriger vers l'ascenseur.
- Bonjour, me dit une voix familière dans mon dos qui n'est autre que celle de Kai. Je me retourne pour lui faire face. Tu as une mine affreuse, tu n'as pas dû dormir beaucoup.
- En effet, pas beaucoup, exprimais-je avec un sourire en repensant à Lanaya.
- Il y a une femme derrière tout ça. Dit m'en plus, elle est comment.
- Une bombe, meilleur coup de ma vie et de loin.
- Tu dois absolument me la présenter alors.
À cette idée, un élan de possessivité m'envahit.
- Laisse tomber Kai, ce n'est absolument pas ton style.
- Pourtant, on a les mêmes goûts en matière de femme.
- C'est ce que je dis, ce n'est pas du tout ton style.
- Oh, elle ne ressemble pas à tes conquêtes habituelles, c'est ça que je devrais comprendre ?
- Voilà.
- Ce n'est pas grave, si c'est un excellent coup, tu peux me la présenter quand même, je ne suis pas difficile.
- Laisse tomber, tu veux.
Kai me dévisage.
- Mec, depuis quand tu ne partages pas tes plans cul. Tu comptes la revoir ?
- Non...
J'en meurs d'envie au contraire.
- Alors, c'est quoi le problème, tu n'as pas envie que ton meilleur ami en profite également. Je ne te pensais pas égoïste.
Le problème, c'est que meilleur ami ou pas, je n'ai pas envie de l'imaginer avec Lanaya.
- Le problème comme tu dis, c'est que j'ai été distrait. Ne comptant pas la revoir, je n'ai tout naturellement pas pris ses coordonnées. Je l'ai abandonné hier soir dans un hôtel, décidais-je de lui mentir ouvertement.
- Putain Carter, tu fais chier.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur notre étage.
- On se voit pour la réunion de huit heures, dis-je à Kai avant de le laisser pour ne plus subir son interrogatoire.
- Parfait, à tout à l'heure.
Je me rends vers mon bureau, ma secrétaire me rejoint.
- Bonjour Monsieur Pirce, voici votre planning de la journée.
- Bonjour Mia, merci.
Je jette un coup d'œil rapide sur les rendez-vous. Une journée chargée m'attend.
- Je ne prendrai aucun appel téléphonique aujourd'hui à part les urgents, c'est noté Mia.
Par urgent, je veux dire, ma mère ou l'hôpital concernant Seth, mais ça, Mia le sait.
- Oui, Monsieur Pirce, me dit ma secrétaire avant de sortir de mon bureau.
Je traite quelque mail avant de me rendre à ma réunion du matin. Kai et moi-même nous nous installons en bout de table de la salle de réunion. L'équipe de projet nous présente son travail. Au terme de la présentation, je suis heureux de constater qu'ils ont fait du bon boulot.
- Intéressant, qu'en penses-tu Kaiden ?
- C'est prometteur, il y a de très bonnes idées.
- Avez-vous contacté les différents corps de métier pour le lancement ?
- Oui, Monsieur, intervient Lucas qui est responsable de l'équipe.
- Parfait, une réunion aura lieu demain concernant les montants des coups de travaux ainsi que les bénéfices que l'on obtiendra après un an.
Kai me regarde interloquer par ma décision. Je me lève de mon siège suivi de mon associé et ami. On sort tous les deux de la salle de réunion.
- Demain ? Le délai que tu leur donnes est assez court, tu es sûr que c'est raisonnable.
- Tout à fait, cela fait depuis deux semaines qu'ils traînent. On aurait déjà dû lancer la construction. Tu es bien trop gentil avec eux, si ça ne tenait qu'à moi, ils seraient déjà tous virés.
- Ils sont doués, c'est vrai que pour le projet ils ont foiré au début, cependant tu ne peux le nier, le projet qu'ils ont présenté aujourd'hui est excellent.
- Ils ne disposaient pas d'autre choix, c'était soit ça, soit la porte. Bref, ils ont intérêt à me sortir tous les chiffres et montant pour demain sinon c'est le licenciement. On a assez perdu notre temps, des personnes aussi compétentes qu'eux, il y en a plein.
Kai acquiesce, au fond de lui, il sait que j'ai raison. Je suis sur le point de retourner dans mon bureau quand il m'interrompt.
- Attends Carter, suis-moi dans mon bureau, il faut que l'on parle de Sydney.
- Il y a un problème ?
- Malheureusement, oui.
Je suis Kaiden dans son bureau. Une fois dans celui-ci, il s'installe et je fais de même.
- Je t'écoute.
- J'ai reçu un appel avant la réunion de ce matin et l'investisseur veut signer avec Thompson.
- Si je comprends bien, tu es en train de me dire que l'on a perdu l'investisseur ?
- Ouais.
- D'accord. Comment c'est arrivé ? Comment diable, Thompson a su pour Sydney, je ne saisis pas par quel moyen cet abruti a réussi à nous prendre notre investisseur.
- Écoute, je ne comprends pas non plus. J'ai demandé à Carl de faire une enquête pour nous éclairer.
- Demande à ta secrétaire de me faire parvenir tous les profils des nouvelles recrut qui étaient au courant du projet Sydney. Je ne vais pas laisser passer cette trahison sans aucune impunité. La personne qui a vendu nos informations va le payer très cher.
- Peut-être que tu te trompes, laisse d'abord Carl faire son enquête pour savoir si la fuite ne vient pas d'un piratage ou de l'extérieur, ce qui est probable. Ce soir, il m'enverra son rapport détailler. Attends jusque-là et l'on avisera ensuite.
- Demande quand même à ta secrétaire de me fournir les profils, je doute fortement qu'il s'agisse d'un piratage ou de quelqu'un de l'extérieur. Quelque chose me dit que l'on a une putain de taupe dans notre entreprise et crois-moi je vais la trouver et lui faire regretter ses actions.
Sur cette dernière phrase, je quitte le bureau de Kai pour me rendre dans le mien. Je m'installe derrière le mien et appelle ma secrétaire. En quelques secondes, Mia et dans mon bureau.
- Changement de programme, on décolle pour Sydney cette après-midi. J'espère que tu n'avais rien de prévu.
- Je suis surprise, il y a un problème avec l'investisseur ?
- Oui, on l'a perdu, donc je suis obligé d'y aller aujourd'hui pour lui faire changer d'avis.
- C'est noté, je prépare le jet. Faut-il autre chose Monsieur Pirce ?
- Effectivement, la Secrétaire de Kayden va te fournir le profil de toutes les nouvelles recrues, J'apprécierais que ses documents me soient apportés avant que l'on ne parte. Prépare-moi également tous les documents sur le projet Sydney.
- Bien monsieur, je fais ça.
Ma secrétaire quitte mon bureau et prendre bien soin de fermer la porte derrière elle. Je n'arrive pas à y croire, j'ai une taupe dans mes locaux. Fou de rage, je me promets que cette personne va payer. Thompson, il a fait fort sur ce coup-là. C'est un de mes concurrents directs, mais son entreprise ne fait pas le poids d'ailleurs, c'est étonnant que l'investisseur de Sydney veuille travailler avec lui. Je me demande bien quelle proposition Thompson lui a fait Pour l'inciter à vouloir signer avec son entreprise.
Dans mon jet, j'analyse le projet que l'on a proposé un monsieur Anderson. Son hôtel n'est pas loin du centre de Sydney, accessible à pied, ce qui est un véritable atout pour développer cette activité. Je jette un coup d'œil au montant qu'on lui a proposé, c'est largement suffisant pour une affaire. D'ailleurs, c'est même plus que cela ne vaut réellement. Je laisse les documents du projet de côtés pour m'intéresser au profil de mes suspects. Quand je rentrerai, ils seront tous convoqués un par un dans mon bureau et j'essayerai de démêler le vrai du faux. Sur ce, je me prends un verre de scotch pour me détendre et profité du trajet pour me reposer.
- C'est bon Monsieur Pirce les réservations sont faites. J'ai également contacté Monsieur Anderson, nous avons rendez-vous avec lui demain à 10h00.
- C'est parfait Mia. Reposez-vous un peu, le travail est fini pour aujourd'hui.
- Bien Monsieur.