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Après cette question de Fred, une voix intérieure m'a dit : « Si tu fais ça, rassure-toi que ce gars ne va plus te considérer. Pire, il te prendra comme une prostituée ».
Cette voix intérieure avait raison.
– Monsieur Fred, je suis très désolée pour votre demande. Sur ce, je n'ai plus besoin ni de votre téléphone ni de vos dix mille francs...
Reconnaissant immédiatement la raison pour laquelle je suis en train de refuser ses offres, Fred s'est rapidement agenouillé et s'est mis à me supplier.
– Excuse-moi, tata Aïcha. Je suis très désolé ! Ne sois pas fâchée s'il te plaît. C'est ta beauté qui me fait agiter comme ça...
– Comment ma beauté pourrait être l'objet de ton agitation ? Sincèrement, tu m'as déçue. Même mon propre mec, la première fois qu'il m'a demandé le sexe, cela lui a fallu assez de temps de réflexion.
– Je suis désolé et j'implore ton clément pardon.
J'ai regardé Fred pendant quelques minutes et lui ai dit qu'il est pardonné.
– Merci ! Merci de m'avoir pardonné. Alors, qu'est-ce que tu vas manger ?
C'est en ce temps que je me suis rappelé que je n'avais pas encore mangé depuis le matin.
– As-tu préparé quelque chose ?
– Oh, pauvre célibataire que je suis, je n'ai même pas une petite casserole.
– Et comment est-ce que tu manges ?
– Mon argent me nourrit auprès des bonnes dames des rues.
– Ah, je vois ! Dans ce cas, ne t'inquiète pas ! Arrivée à la maison, je vais manger.
– Et tu ne vas rien manger avant de rentrer ?
– Ne t'inquiète pas pour moi, mon cher. Parle-moi de tes projets s'il te plaît.
Fred, d'un sourire aux lèvres, s'est mis à me parler de ses projets. Ce récit lui a coûté plus d'une dizaine de minutes.
– Et toi, quels sont tes projets futurs ? m'a-t-il dit en retour.
– J'ai beaucoup de projets à réaliser dans ma vie. Au nombre de ces projets, je voudrais être une grande commerçante. Mais malheureusement, je n'ai pas les moyens. Mais je sais que tôt ou tard, je le réaliserai.
– Avec le temps, si tout va bien, je vais t'aider à réaliser ce projet commercial.
– Ça me fera énormément plaisir, si tu savais !
– Ne t'inquiète pas ; tu me connais juste de physique mais tu ne me connais pas encore de caractères. Je sais au plus profond de moi que tu ne regretteras pas de m'avoir connu.
– Ça me fera énormément plaisir. Parce que les hommes d'aujourd'hui ne sont plus sérieux. Ils te font un bien, c'est pour chercher à te piler...
– À te piler ? Ha ha ha.
– Bien sûr, je ne mens pas ! Quand un garçon te donne cinq cents francs, sois dans l'espérance qu'il te demande une nuit de noce...
– C'est de moi que tu parles comme ça indirectement...
– Peut-être ! Ha ha ha ! Bien, je vais partir ! Arrivée à la maison, je vais t'écrire. J'ai beaucoup de choses à te dire ! Une fois encore, merci pour tous ces dons que tu m'as faits.
– Ne t'inquiète pas, ma chère.
Je me suis levée et ai pris la direction de la sortie.
Fred, sans attendre, m'a suivi et m'a raccompagnée jusqu'au portail où il a hélé un conducteur de taxi-moto pour moi.
***
Il sonnait quinze heures quand j'ai fini de faire la cuisine.
Oui, avec les dix mille francs de Fred, j'ai fait une escale au marché pour faire quelques achats. J'ai servi la table et ai invité Frédéric à manger.
– Wouah ! Où as-tu trouvé de l'argent pour faire ce beau repas ?
– Je t'en parlerai à la fin, mange seulement !
Sans commentaire, Frédéric a saisi sa fourchette et a commencé par manger.
Dix minutes ; quinze minutes. Me voici bien rassasiée. Frédéric, enthousiaste, continuait de manger, suant de partout.
Vous savez quand la faim attaque correctement l'estomac, la manière dont on mange ! C'est exactement comme ça que Frédéric mangeait.
– Bien, ai-je dit, tu as aimé ce repas n'est-ce pas ?
– C'est trop appétissant, ma chérie !
– Merci ! Voudrais-tu connaître où j'ai trouvé l'argent pour préparer ça ?
– Je le sais ! N'est-ce pas ta copine Yasmine qui t'a fait le transfert d'argent ?
– Yasmine ? Ha ha ha ! Penses-tu vraiment que Yasmine a mon temps ? Elle n'a pas mon temps ! J'ai fait la connaissance d'un mignon mec qui est prêt à tout me donner...
– Mais c'est une bonne nouvelle !
– Vraiment une bonne nouvelle ! Mais il y a une condition !
– Une condition ? Laquelle alors ?
J'ai baissé le ton et ai dit : « Je lui donnerai prochainement mon sexe en échange de ses cadeaux ».
À cette phrase, Frédéric a baissé la tête, laissant sa fourchette tomber dans son assiette.
– Je ne peux pas accepter cette condition ! s'exclame-t-il, désolé.
– Tu ne peux pas accepter, Frédéric ? Alors donne-moi de l'argent !
Frédéric, comme si je venais de lui prononcer une phrase que je ne devrais prononcer, a laissé rouler une larme de son œil gauche.
– Je n'ai pas encore les moyens pour te donner d'argent...
– Alors laisse-moi faire ma vie !
Contre gré, Frédéric a accepté.
– Ne t'inquiète pas, je ne vais pas t'abandonner.
– D'accord, Dieu est au contrôle.
– Ne t'inquiète pas !
Je me suis levée pour aller chercher le sachet dans lequel était mon téléphone. Revenant à ma place, j'ai sorti le carton du sachet et l'ai ouvert. J'ai sorti le téléphone et l'ai tendu à Frédéric.
– Comment trouves-tu ce téléphone ?
– Très joli et il sera très cher, à mon humble avis.
– C'est vrai ! C'est le mec dont je t'ai parlé qui me l'a offert.
– Wouah ! C'est génial !
– Merci ! Peux-tu me trouver une carte sim s'il te plaît ?
– Euh...avec plaisir !
Frédéric s'est levé et est allé ouvrir sa valise. Plongeant la main là-dedans, il en a sorti une plaquette : c'était une carte sim neuve.
– Je l'ai achetée il y a quelques mois et je ne l'ai pas encore placée dans le téléphone.
– Merci ! Insers-la dans le téléphone et règle-moi les paramètres s'il te plaît.
Frédéric, gentil que soit-il, a obéi et en quelques minutes, tout était prêt.
En fouillant le téléphone, j'ai constaté que ni l'application WhatsApp ni celle Messenger n'étaient installées. J'ai proposé à Frédéric et il les a installées rapidement.
– Aide-moi à créer mon compte WhatsApp s'il te plaît !
Qui était Frédéric pour refuser ? Très rapidement, il me l'a créé en moins de quinze minutes.
– Merci mon chéri ! Sois béni.
– Tu mérites mieux !
– Merci !
Je me suis levée et me suis dirigée vers notre natte. M'allongeant là-dessus, je me suis mise à fouiller le téléphone parce qu'il me fallait définir un code de sécurité sur le téléphone. Et puisque je n'étais pas aussi nulle, me voici enfin dans la configuration de sécurité. J'ai défini mon mot de passe ; un code très compliqué bien sûr. Ne me suffisant pas, j'ai aussi configuré la sécurité par empreinte.
J'ai ensuite pris mon portefeuille et ai sorti la carte de visite de Fred et ai sauvegardé ses deux numéros dans le répertoire de mon téléphone. Je me suis levée pour me diriger dans la cour, direction WC. Arrivée là-bas, j'ai jeté la carte de visite de Fred dans le WC. À l'intérieur du WC, j'ai ensuite téléphoné à Fred qui n'a pas tardé à me répondre.
– Oui allô, tonton Fred ?
– Et là, c'est tata Aïcha !
– C'est incroyable ! Comment es-tu arrivé à vite reconnaître ma voix !
– Tu es une femme spéciale, ma chérie ! Voilà pourquoi je dois la reconnaître.
– Oh, je suis comblée ! Alors, là, c'est mon numéro !
– Fantastique ! Je peux donc l'enregistrer ?
– Bien sûr ! Il est en même temps mon WhatsApp !
– Wouah ! C'est génial ! Es-tu présentement connectée ?
– Non ! Mais d'ici quelques heures, je vais me connecter.
– D'accord, je vais te laisser un message et dès que tu te seras connectée, tu vas me répondre.
– Il n'y a pas de souci, mon cher ! À tout à l'heure.
– Merci !
J'ai raccroché l'appel et suis ressortie des latrines.
***
Exactement vingt heures quand j'ai pris mon téléphone pour me connecter sur WhatsApp. Comme promis, Fred m'avait laissé un coucou.
« Oui, bonsoir », ai-je répondu.
Comme s'il me guettait en ligne, j'ai constaté qu'il m'a lue et s'est rapidement mis au clavier pour me répondre.
– J'espère que tu vas bien ? a-t-il répondu.
– Oui, je vais bien, et toi ? Une fois encore, merci pour tes gestes d'aujourd'hui !
– Oh, ne t'inquiète pas ! Envers toi, je serai plus généreux comme je ne l'ai jamais été envers quiconque.
– Merci beaucoup ! Alors, dis-moi, as-tu beaucoup de maîtresses ?
– Maîtresses ? Je me méfie beaucoup de la femme. Ce qui fait que je n'aime pas m'approcher de la femme.
– Hum ? Pourtant tu m'as approché !
– C'est vrai ! Retiens que c'est parce que tu es spéciale.
– Hum ? Toujours, spéciale !
– Tu ne peux pas comprendre ! C'est pour te dire que je n'ai aucune maîtresse.
– Hum ? Vraiment ?
– Je suis sérieux ! C'est parce que Dieu a un plan pour toi et moi, c'est pourquoi il nous a unis.
– Vraiment ? D'accord ! Seras-tu à la maison demain ?
– Bien sûr ! Parce que je n'ai pas l'habitude de sortir comme ça. Quand je sors, c'est que j'ai quelque chose de très sérieux à aller accomplir.
– Pourtant je t'avais vu sortir de la cour d'une maison la dernière fois !
– Oh non ! Je n'ai même pas l'habitude de fréquenter cette maison. C'est parce que j'étais venu chercher une clé USB auprès de mon frère.
– Ah, je vois ! Tu as donc de frère dans la maison ?
– Oui, il y a un jeune étudiant qui a loué dans la maison, c'est mon frère jumeau.
– Wouah ! Tu es donc jumeau ?
– Oui !
– Super ! Et comment s'appelle ton frère jumeau ?
– Frédéric !
– Wouah ! Frédéric ! Il est marié ?
– Non, c'est un pauvre étudiant ! Il n'a pas les moyens, comment peut-il s'engager dans le mariage !
– Ah, je vois ! Mais il fallait lui donner la main de ta profession !
– Frédéric est trop têtu ! Je lui en ai déjà parlé plusieurs fois mais c'est quelqu'un qui est trop attaché à ses études. Bref, parlons d'autres choses s'il te plaît.
– D'accord, dis-moi ; que dirais-tu si je te disais que tu me plais et que j'envisage faire ma vie avec toi mais clandestinement.
– Clandestinement ?
– Oui ! Parce que j'ai déjà un mec connu de toute ma famille. Mais il est nul ! Il ne sait pas prendre soin d'une femme. Alors que moi, j'ai besoin d'un homme qui prendra bien soin de moi. Et, lorsque je t'observe, je lis en toi, ce genre d'homme.
– Si c'est ce côté, tu peux me faire confiance.
– Merci ! Et si vraiment tu me rends heureuse, sois sûr que je te rendrai aussi heureux.
– Merci !
– Bien, demain, je viendrai dans ta zone. Si ça ne te dérange pas, je viendrai peut-être te rendre visite avec une bonne surprise.
– Wouah ! J'aime et adore trop les surprises.
– Ne t'inquiète pas ! Demain onze heures, tu me verras à ta porte.
– Je serai très heureux de te recevoir sinon, je me sens souvent esseulé.
– Comment ? N'as-tu pas des amis ?
– Amis, je n'en ai pas. Je n'ai qu'un seul qui me rend visite rarement.
– Je vois ! On se verra demain.
– Pas de souci ! Merci pour cet entretien !
– Je t'en prie ! Allez, porte-toi bien !
Et j'ai mis terme à la communication.
Couchée sur le dos, j'ai commencé par avoir des idées horribles. Les yeux fermés, j'ai commencé par voir Fred me caresser partout. M'ayant longuement sucé les lèvres, je le voyais me déshabiller. Soulevant mes deux seins, je le voyais en train de me sucer les mamelons. Dans ses mains, j'avais perdu la raison.
– Tu dors déjà ? a demandé une voix.
Merde ! Frédéric venait d'interrompre mon film et là, il devrait payer le prix. Oui, il faut qu'il joue le rôle de Fred.
Je me suis calmement levée et me suis assise.
– Il faut que tu me fasses l'amour, Frédéric.
Ceci dit, j'ai commencé par enlever mon soutif et mon caleçon.
Les ayant mis de côté, je me suis recouchée, laissant en suspens mes deux seins qui étaient bien droits, prêts à décoller comme une fusée.
Frédéric, comme si c'était son souhait, très vite, a enlevé son pantalon et n'ayant pas porté de caleçon en dessous, s'est allongé sur moi et a attrapé ma lèvre du bas dans sa bouche. Commençant à la sucer, j'ai tiré ma main droite vers le bas pour toucher mes poils et ai légèrement enfoncé mon index dans mon vagin et me suis surprise en train de mouiller grave.
Oh, les caresses de Frédéric allaient me tuer.
Et c'est parti ! Apprêtez-vous pour découvrir ce que c'est que la baise !