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J'ai une histoire comme tout le monde. Le présent de chacun constitue une histoire. Voilà pourquoi je souhaite de partager la mienne avec vous.
Avant de commencer la narration de ma belle histoire, oui, je la trouve belle parce qu'elle est mon histoire.
Avant de commencer mon histoire, laissez-moi me présenter.
On m'appelle Aïcha. Un très joli prénom qui s'écrit en cinq lettres. Aïcha, c'est un prénom que j'adore beaucoup.
Dites-moi, avez-vous une fois vu une jeune fille au prénom d'Aïcha ? Si oui, comment les trouvez-vous ? Pour ceux qui n'ont jamais vu une jeune fille au prénom d'Aïcha, laissez-moi vous dire que la plupart, je dis bien, la plupart, des Aïcha sont toujours belles !
Ah oui ! Elles sont belles et claires. Bon, elles peuvent ne pas forcément être claires mais elles sont toujours belles sauf si elles sont camerounaises.
Que les Camerounais me pardonnent ; je suis une femme très bavarde.
En effet, au collège, tous les jeunes élèves kiffent pour moi. Quand je passe, ayant même la tête basse, je sens le regard de tout le monde sur moi. Oui, Dieu m'a donné tout ce qu'il faut pour être une femme admirable. Il m'a donné de gros seins et moi-même, parfois, devant le miroir, je m'admire si bien que, pour tromper ma propre âme, je me fais la cour. Ne trouvez-vous pas que je suis terrible ? Ha ha ha.
Depuis que j'ai seize ans, mes seins s'étaient beaucoup développés et lorsque vous les voyez dans le soutif, qui êtes-vous pour ne pas me regarder ? Même si vous êtes en retard pour un rendez-vous, vous allez d'abord perdre encore plus de temps à m'admirer. À cause de cela, parfois, même quand je n'ai rien à aller faire, je sors de la maison et accroche un petit sac à l'épaule et me mets dans la rue. Moi-même, en marchant, je me demande parfois où est-ce que je m'en vais. Parce que, il faut être fou ou folle pour longer le chemin sans avoir un point d'arrivée en tête. Mais laissez-moi vous dire qu'à cause de mon joli corps, je me donne l'exercice du fou en me promenant sans but.
Je sais que les frères et sœurs de Sarkozy sont ici et ils peuvent me prêter le verbe qu'emploie le Blanc pour désigner le promeneur sans but. Le verbe, c'est "vadrouiller". Donc je vadrouille ! Ha ha ha.
Être aussi trop belle et avoir également les bonnes choses sur son corps, c'est du travail hein, les amis ! Ha ha ha.
Bon, parlons maintenant de l'essentiel.
Donc je vous parlais de la période où j'avais seize ans.
À cet âge-là, j'avais déjà de gros seins et quand les hommes me voyaient, ils se faisaient des scènes pas possibles dans leur esprit. En tout cas, à travers leurs yeux, je lisais en vidéo leurs divers films pornos qu'ils réalisaient au plus profond d'eux.
Non seulement les hommes appréciaient ma poitrine mais aussi les femmes skinis. Pour ceux qui ne savent peut-être pas ce que signifie cet adjectif, c'est pour désigner les femmes minces.
Vous savez très bien que les femmes minces n'ont rien ! Pas de fesses ni de seins. Voilà pourquoi nous les appelons "Skinis".
Donc j'influençais les skinis. À cause de ma beauté et des composants de mon corps, mon propre père ne me faisait jamais confiance. Il se disait qu'il était en train de brûler inutilement son argent de souffrance. Oui, dépenser sur une fille très belle, c'est brûler son argent. Parce que, lorsque vous êtes parents et vous voyez que votre fille a un joli corps et que votre objectif est de la pousser très loin ou de lui faire réaliser un avenir meilleur, dites-vous tous les jours que vous êtes en train de dépenser dans le vide. Parce que, que vous le vouliez ou pas, il y aura toujours des Imbéciles qui vont vouloir découvrir ce qu'elle cache sous ses beaux vêtements. Et quelle fille refuse d'être grimpée ? C'est là le problème ! Ha ha ha.
Donc mon propre père, sans vous mentir, avait vite compris le jeu et tous les jours, il a ce souci. Moi je ne savais même pas jusqu'au jour où, une nuit, j'avais quitté ma chambre, dans l'intention d'aller parler à maman dans leur lit quand, arrivée devant leur porte, j'ai entendu mon père dire à ma mère : « S'il te plaît, si nous ne pouvons pas nous mobiliser pour payer la scolarité d'Aïcha qui s'élève à deux cents cinquante mille francs, alors là, le mieux est qu'elle commence par rester à la maison ».
Lorsque j'ai entendu ces mots, j'ai tiqué et je me suis demandé ce que j'ai pu faire à mon père pour qu'il refuse de payer ma scolarité alors qu'il a déjà payé la totalité de tous mes deux frères aînés qui sont déjà au campus. Et de surcroît, il a déjà payé celle de notre benjamin qui est de cent quatre-vingts mille. Et qu'est-ce que moi j'ai fait ?
Derrière cette porte, j'entendais ma mère lui demander des explications. C'est alors que je l'ai entendu dire : « Ta fille Aïcha, je me demande si elle ira jusqu'au bout. Ou bien tu ne la regardes pas ? ». Immédiatement, j'ai entendu ma mère lui demander ce que j'ai. Mon père a dit : « En tout cas, je ne vais pas dépenser sur Aïcha et à la dernière minute, elle ira m'apporter une grossesse dans cette maison ».
En même temps, j'ai attrapé mon ventre comme si j'étais déjà enceinte.
– Elle n'est qu'une petite ! a dit ma mère.
– Une petite tu dis ! As-tu vu comment évoluent ses seins ? Il est vrai qu'elle n'a que seize ans. Penses-tu que les hommes considèrent l'âge ? Elle peut même avoir six ans. Une fois qu'elle a déjà les seins, sache qu'elle est considérée comme mangue mûre.
Derrière cette porte, j'ai immédiatement réalisé que la femme est née avec tous les problèmes du monde. Tu es un peu belle, tu es foutue dans les mains des chauds gars. Tu es claire avec des parties excitantes, tu es encore foutue.
Or, mon père avait raison. Depuis mes seize ans, mes professeurs me donnaient déjà des rendez-vous et je les brûlais. Je me demandais ce que j'allais foutre dans un lit avec les vieux de quarante ans. J'étais une gamine mais une gamine très consciente. Je savais que ces derniers voulaient seulement découvrir mon petit royaume dont je devrais en prendre soin.
En vérité, ma mère avait contribué à ma contribution scolaire sinon, papa était resté catégorique. Mon père est quelqu'un qui ne dit jamais oui et plus tard, dit non.
À mes seize ans, j'étais en cinquième dans un collège privé très coûteux. Un collège de riche.
Deux ans plus tard, je veux dire en troisième, j'étais tombée sur des filles très dangereuses qui m'ont appris ce que c'est que le sexe. Les filles, comme si elles étaient déterminées à m'ouvrir les yeux et oreilles, me parlaient tout le temps de leurs relations avec leurs mecs. D'aucune parmi elles avaient jusqu'à trois gars et elles couchaient avec tous les trois. Moi, les gars me faisaient la cour et je jouais à la plus sérieuse parce que j'étais déterminée à honnir mon père. J'étais déterminée à donner raison à ma mère qui me disait tout le temps : « S'il te plaît Aïcha, ne me fais pas manger de la honte ». Derrière cette phrase, je comprenais ce qui se cachait là. Et je disais à ma mère : « Maman, ne t'inquiète pas, je ne vais pas te faire manger de la honte. Je ne vais jamais tomber enceinte ».
Mais ma situation m'a fait déduire une leçon qui est la suivante : Un proche peut, très facilement, changer l'objectif de votre rêve.
C'est ce qui m'est arrivé ! À cause de ces paroles que j'ai entendues mon père prononcer, j'ai pris une décision au plus profond de moi ; celle de lui faire croire que bien que je sois très belle avec de gros seins et grosses fesses, mon histoire n'allait pas être réciproque à celle des autres qu'il connaissait. Mais malheureusement, les jeunes filles mal éduquées de ma classe m'ont ouvert les oreilles et les yeux.
Laissez-moi vous dire : l'examen du BEPC est devenu mon pèlerinage annuel.
Oui, les filles, après m'avoir ouvert les sens et l'ouïe, m'ont plongée dans une emmerde.
Très rapidement, j'ai cédé place à un jeune élève de la classe de seconde. J'étais en troisième et il fallait que je sorte avec un mec d'une classe supérieure. Tout au long de cette première année, nous avons bien mangé l'amour. À mes heures libres, on se coinçait chez lui. Lui, il manquait les cours parce qu'en moi, il voyait son avenir. Dans sa chambre, on mangeait l'amour comme du fruit. Surtout quand je lui expose mes seins, il meurt d'envie. Lorsque je le laisse me caresser jusqu'à lui faire signe de m'ôter le slip, il meurt encore davantage.
Avec Crespin, je pensais réaliser ma vie de couple mais malheureusement, Crespin était venu accomplir une mission et après son succès, il m'a bloquée.
Oui, c'est ce que ce salaud m'a fait. Après m'avoir bien et correctement sucée, il m'a jetée comme une peau d'orange.
Et pour être franche, Crespin m'avait habituée au sexe si bien que, partout où je suis, j'aime être en activité.
Après lui, l'année qui a suivi, je suis tombée sur Frédéric, l'homme qui allait tout gâter sur ma vie ; l'homme qui allait laisser mon père avoir raison sur moi ; L'homme qui allait faire pleurer ma mère.
Oui, Frédéric est apparu dans ma vie avec tous les problèmes. Je parle de problèmes parce que je ne voulais pas tomber enceinte mais malheureusement, c'est ce qui m'est arrivé !
Comme Crespin, Frédéric et moi étions en train de manger l'amour, doucement et calmement lorsqu'un jour, j'ai espéré mes menstrues sans succès. Discrètement, j'ai fait tout possible pour avoir mes menstrues mais malheureusement, elles n'étaient pas venues. Navrée, j'en ai parlé à Frédéric qui m'a dit que c'est peut-être un retard.
Un mois, deux mois, trois mois. Quel retard pouvait durer aussi tant ? C'est alors que j'ai pris la décision de me rendre à l'hôpital pour aller voir ce qui n'allait pas. La nuit où j'ai eu cette idée, c'est cette même nuit que maman est rentrée du service avec une femme.
– Aïcha, m'a-t-elle dit, depuis quelques jours, je suis en train de faire un constat.
J'avais fixé mon regard sur elle et le cœur qui battait en trombe, je m'impatientais à entendre là où elle voulait en venir.
– Dis-moi, tu utilises désormais les couches à jeter ? avait-elle continué.
Lecteur, devant cette interrogation de ma mère, j'avais perdu la force de parler.
La bouche entrouverte, je la regardais comme ça. Je la regardais comme on regarde l'épervier s'envoler avec un poussin.
– Est-ce qu'elle va parler ? a-t-elle crié.
– Maman, je...je...
– Tu...tu quoi ?
Ma mère, fixant l'étrangère, lui demande de passer à l'action.
La jeune femme s'est levée et a dit : « Trouvez-moi une petite chambre ».
Devant mes frères, maman m'a prise par la main et a demandé à la dame de nous suivre. Ensemble, nous avons monté les escaliers jusqu'à aller en haut. Ma mère, poussant la porte de ma chambre, a dit à la dame : « Ici, c'est sa chambre. Voilà son lit, vous pouvez l'examiner là-dessus ».
C'est après ces paroles que j'ai réalisé que la dame au petit sac était un agent de santé.
– Déshabillez-vous, mademoiselle et couchez-vous sur le lit.
Mon cœur avait tiqué de peur et puisqu'il n'y avait aucune alternative, j'avais obéi.
La dame a sorti un contrôleur de son sac et m'a examinée. Elle a fait des tours et détours sur moi et je priais qu'elle découvre le contraire de la prétention de ma mère.
Malheur à moi !
Comme les machines du blanc ne mentent jamais, la dame a dit :
– D'après les résultats, votre fille est tombée enceinte depuis trois mois.
Ma mère, me fixant, a dit : « Aïcha, merci ! »
Elle s'est retournée au salon, en pleurs.
C'est ce jour-là que j'ai compris que les bonnes mères ont du mal à supporter le malheur de leurs filles.
Ma mère visait un objectif pour moi mais moi, avec mon petit trou et ma beauté, j'ai bouleversé tout son plan.
Toute la nuit, j'ai pleuré. J'ai pleuré parce que j'ai reconnu d'avoir honni ma mère. Ça m'a trop touchée. C'est alors que j'ai réalisé que la femme, partout où elle se trouve, elle marche avec son malheur. Et son malheur, c'est son corps.
Le lendemain matin, j'avais cours à sept heures, je m'étais vite levée pour m'apprêter pour l'école. Ma mère m'avait laissé tout faire et c'est lorsque j'étais venue la voir dans le salon pour lui prendre mon petit déjeuner qu'elle m'a demandé : « Où vas-tu ? ».
Sa question m'avait paru très bizarre parce qu'elle voyait correctement que j'avais porté ma tenue scolaire et osait me poser encore ce genre de question.
– Je vais à l'école ! lui ai-je répondu.
– Tu es folle ! Va m'enlever ces conneries rapidement et viens me conduire chez l'imbécile qui t'a mise enceinte.
Et voilà le début de mon calvaire !
À cause de cette grossesse de merde, maman a stoppé ma scolarité. À cause de cette grossesse de merde, les propos de mon père ont eu raison sur moi. À cause de cette grossesse de merde, j'allais devenir prématurément une femme au foyer. À cause de cette grossesse de merde, j'allais devenir une femme qui aimait trop et beaucoup le sexe.
J'espère que vous êtes prêts à lire mon histoire ? Bien avant, avez-vous dix-huit ans ? Aimez-vous le sexe ?
Lisez mon histoire !
On m'appelle Aïcha et j'aime le sexe ! Frédéric, pauvre étudiant, on l'a forcé au mariage. Pour éviter la prison, il a accepté forcément ce mariage inattendu.
Serrez vos ceintures et soyez prêts pour le décollage.
Les hommes, mettez à jour votre savon. Les femmes, vous savez ce qu'il faut mettre à côté.
Je dis ça parce que je sais que ça va trop chauffer.
Mon histoire de sexe sera plus intéressante que celles précédentes.