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La Tentation du Milliardaire

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Chapitre 1 Chapitre 1

Mirabel

LE TORSE CHAUD ET musclé d'Ethan se pressait contre mon dos. Ses bras m'encerclaient, m'attiraient à lui jusqu'à presque m'écraser, et son cœur battait en rythme avec le mien.

Il me tenait serrée contre lui, comme si sa vie dépendait de notre contact peau contre peau. Mais comment allais-je bien pouvoir dormir avec cette énorme érection contre mes fesses ?

souffle chatouillait ma nuque, tandis que ses doigts

vagabondaient sur mon ventre, avant de glisser le long de mon dos. Je frissonnai. Une vague de désir m'envahit ; je ne voulais pas qu'il s'arrêtât. Ses caresses, aussi délicates qu'une plume, me faisaient fondre, bien qu'une partie de moi ne regrettât amèrement l'insatiable audace dont il avait fait preuve plus tôt.

Seul un fin bout de tissu nous séparait : mon T-shirt, que je portais pour dormir. Lui était nu, et je sentais chaque parcelle de sa peau contre la mienne.

Mon corps s'embrasa. J'étais à la merci de mes hormones, qui avaient une idée bien précise de comment tout ça devait se finir.

Ça n'aurait jamais dû arriver. Comment m'étais-je retrouvée là ?

Je n'avais plus les idées claires avec ce corps viril qui épousait le mien, et ces caresses qui enflammaient ma peau. Je m'efforçais de me souvenir que j'étais avec un ami en peine, et non le playboy plein aux as que j'aimais taquiner.

Mais est-ce qu'un ami torturé banderait aussi dur ? Et pourquoi avais-je oublié de mettre une culotte ?

Son souffle chaud titilla ma nuque. Ma respiration était saccadée, tant j'espérais ses prochaines caresses.

Quelle serait la suite des événements ? Allais-je trouver le sommeil ? Est-ce qu'il s'endormirait et je devrais me faire moi-même du bien ? Est-ce que j'oserais me tourner et me frotter contre lui ? Le sucer ?

J'étais censée le haïr, lui, le coureur de jupons beaucoup trop canon pour son bien. Mais un flot de pensées crues, charnelles, se chargea d'allumer un feu entre mes jambes et de réduire ma raison à néant.

- Je t'empêche de dormir ?

Le souffle de sa voix rauque dans mon oreille m'arracha presque un gloussement. Pas du tout ! Je m'endors toujours avec une bite qui remue contre mon cul. Mais la seule chose que je trouvai à répondre fut :

- Euh... Eh bien...

- À ma décharge, ce n'est pas facile de dormir avec tes magnifiques courbes à mes côtés. Bordel, Mirabel, ce que t'es canon ! C'est là ton plus gros défaut.

te Tu esaies que dire Que ie sui en sur pid e laisser marcher dessus.

- Non, c'est juste que...

Il s'interrompit pour faire courir ses mains sur ma poitrine voluptueuse, et mes lèvres du bas se mirent à vibrer au rythme de mon

cœur.

- C'est juste que tu as des seins incroyables. Beaux, biens ronds, doux et pas refaits. Tu es un rêve érotique devenu réalité.

- Et moi qui pensait que c'était ma créativité brute, comme tu l'as qualifiée, qui t'avait attiré...

- Ta chanson m'a ému aux larmes. Ton corps, lui, m'échauffe les sens. Je n'ai qu'une envie : te baiser à oublier mon nom et entendre tes cris de plaisir me le rappeler.

Moi, en tous cas, j'avais déjà oublié comment je m'appelais.

Ses doigts remontèrent ma jambe pour se glisser sous mon T-shirt et se poser sur mon cul nu. Il soupira de satisfaction, et sa bite remua de nouveau. Ses caresses m'émoustillaient à en perdre le souffle : sa main chaude pelotait mes fesses si près de ma fente que je mouillai. Il me donna une petite tape, puis une autre avec un peu plus de force. C'était d'un sexy !

- On dirait que tu as oublié de mettre une culotte... Maintenant je vais être obligé de te baiser.

Je ne pus m'empêcher de rire : on avait toujours joué à ce genre de petits jeux. Quand nous étions enfants, c'était à cache-cache dans le bois de Chatting. Ados, c'était plus du flirt et des taquineries comme celles qui avaient conduit à ce baiser. Et maintenant que nous étions adultes, Ethan me donnait la fessée.

- Oh, mais je ne suis pas complètement nue.

Il massa

postérieur, laissant vagabonder ses doigts

dangereusement près de ma fente humide et gonflée. J'en perdis le souffle d'anticipation.

- On dirait que tu as chaud, me taquina-t-il en se frottant contre moi.

Un hoquet m'échappa. Ma bouche était si sèche que ma langue était collée à mon palais.

- Ça ne te dérange pas ? demanda-t-il en poursuivant ses caresses.

J'eus toutes les peines à articuler un « non ».

Il pelota mes seins et laissa échapper un grognement.

Je capitulai à ce moment-là.

Nous nous fîmes face. Sa bouche frôla la mienne, et sa langue lécha les contours de mes lèvres, souvenir brûlant de ce baiser d'autrefois qui avait rendu une nuit d'hiver aussi torride qu'un été.

Son corps ferme et lisse m'écrasait de son poids.

Sa barbe naissante effleurait mon visage tandis que ses lèvres charnues me dévoraient. Sans cesser de me caresser les seins, il grogna dans ma bouche :

- Ma queue veut se noyer dans ta mouille.

La moi d'avant, celle qui était persuadée qu'elle ne s'approcherait jamais de cet homme (et surtout pas au point d'avoir son énorme érection contre moi), lui aurait ri au nez.

Mais la moi de maintenant avait une furieuse envie de baiser, et elle était prête. Je me pressai contre lui quand il m'attira.

- Tu veux ma queue en toi ?

Son souffle était de braise sur mes mamelons, qu'il dévora avidement.

- Est-ce que je peux te goûter ?

Je faillis rire. On ne m'avait jamais demandé ça !

- Euh... oui ? bredouillai-je.

Il écarta mes cuisses et enfouit son visage entre elles.

Je grimpai au plafond rien que de sentir le bout de sa langue titiller mon clitoris gonflé.

Il me lécha, me mordilla et me lapa de tout son soûl, jusqu'à ce qu'enfin, je cède à un délicieux orgasme qui me fit voir des étoiles.

- Baise-moi, s'il te plaît...

Ma voix n'était plus qu'un murmure décousu.

Il reprit son souffle et plongea ses yeux dans les miens, faisant de moi son esclave, ma raison oblitérée par une luxure brute.

Je soutins son regard sombre et ouvrit mes cuisses pour l'accueillir. Il plongea en moi d'un coup de reins sauvage, et sa largeur brûlante et exquise m'arracha un soupir.

- Ce que tu mouilles ! souffla-t-il.

Ses allées et venues, lentes et puissantes, me comblaient tellement que j'avais l'impression que nos deux corps se mélangeaient.

- Bordel, Mirabel, ce que tu es bonne ! Plus encore que je ne l'avais imaginé.

Ses mouvements s'intensifièrent, allumant un incendie en moi qui me fit trembler de désir.

J'agrippai son cul bien ferme tandis qu'il s'enfonçait plus profondément en moi. Sa bouche quitta mes lèvres, s'attarda dans ma nuque avant de venir sucer mes tétons, affolant tous mes sens.

- Je ne vais pas tenir longtemps, prévint-il le souffle saccadé.

Je sentais sa peau moite contre la mienne, et sa bite m'asséner des coups de boutoir. J'écartais encore plus les cuisses pour l'accueillir tout entier.

Au son de ses couilles qui cognaient contre mon entrée humide, je sus qu'il était au bord de l'extase. Notre ballet à deux corps s'intensifia et nos gémissements emplirent l'air. Mes paupières se fermèrent et mes orteils se recroquevillèrent.

- Jouis pour moi, grogna-t-il.

Je sentais les muscles de ses fesses se tendre et se détendre de plus en plus vite sous mes doigts. Ethan grondait, grognait, lâchait des sons indescriptibles. Un vrai animal en rut : grand, musclé, et bien monté.

Mes propres soupirs devinrent gémissements alors qu'une vague de plaisir m'inonda tout entière, me propulsant dans un univers d'étoiles filantes. Son membre se tendit une dernière fois, dégorgeant son sperme chaud en moi.

Nous restâmes agrippés l'un à l'autre, nos souffles tels nos corps entremêlés. Puis je me mis à rire.

Au bout d'un instant, Ethan s'écarta légèrement de mon étreinte et fronça les sourcils :

- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?

- Ça. C'était dingue.

Un sourire sexy s'esquissa sur son visage rosi.

- Ouais. Carrément torride. J'étais sûr que tu étais un bon coup, mais bordel, je n'imaginais pas à quel point !

Je plantai mon regard dans le sien :

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- J'aime juste la sensation d'être en toi. Et tu as ce parfum si addictif... Bref, j'aime tout en toi.

Il se frotta la tête, comme si je l'avais pris en défaut.

Néanmoins, ce compliment m'était monté à la tête : impossible de compter jusqu'à dix ou de lui répondre quelque chose de sensé.

Il m'attira dans ses bras et m'embrassa tendrement tout en me caressant les cheveux. Submergée par l'émotion, j'eus envie de pleurer.

Ethan ignorait que je n'avais jamais joui lors d'une pénétration vaginale. Il avait ouvert une porte en moi, et remué des choses qui m'échappaient.

- Ça n'aurait pas dû se produire, remarquai-je.

Il fronça les sourcils.

Rien que d'observer ses cheveux en bataille, ses fossettes, sa mâchoire carrée et ses grands yeux chocolat, je croyais être en train de rêver.

Comment cet homme aussi sexy a fini dans mon lit défait ?

- Je suis heureux que ce soit arrivé.

L'éclair de sérieux dans ses yeux me fascina. Où était cette version de lui qui racontait n'importe quoi de légèrement salace ? On en revenait toujours au sexe. Et même si pour moi Ethan était un morveux arrogant, sa façon de flirter avec moi m'avait secrètement conquise.

Son père vient de mourir. Cet Ethan-là, tu ne l'as encore jamais vu.

- J'espère que tu ne crois pas que j'ai profité de toi, ajouta-t-il en me caressant le bras.

Difficile de résister à ses caresses, aussi douces et légères qu'une plume.

- Non, le rassurai-je avec un sourire.

- Tu as le droit de me hair demain, ajouta-t-il avec un air triste.

Rappelle-moi juste pourquoi ?

Il m'observait, une ride se formant entre ses sourcils sombres.

D'habitude, il riait à mes petites piques, mais cette fois-ci, c'était différent. Ses doigts glissèrent le long de mon bras, sur mes épaules, me dérobant à nouveau toute raison.

- Euh... parce que tu es un coureur de jupons pourri-gâté et...

Son doigt ne cessait de me caresser. J'en avais la chair de poule.

- Continue...

- Je n'arrive pas à réfléchir quand tu fais ça.

- Ah ? Moi j'aime bien.

- Me caresser ?

- Aussi, mais je voulais dire quand tu me balances mes quatre vérités. Ça a son petit côté sexy. En tous cas, il y a cette étincelle sexy dans tes yeux...

Là, j'étais obligée de rire.

Il sourit, et me serra fort dans ses bras.

- Pardon, tu es en deuil. Je ne devrais pas me moquer de toi.

- Bah, c'est moi qui ai commencé cette conversation. Merci, lança-t-il en embrassant tendrement ma joue.

- Merci de quoi ?

- D'être là pour moi.

Nous restâmes enlacés, et je le berçai doucement. Une larme roula sur ma peau. Bien sûr, il avait le cœur en miettes. Ayant moi aussi perdu mes parents, je ne comprenais sa peine que trop bien.

J'avais de la peine pour Ethan et la famille Lovechilde. Son père était un homme bien. Malgré nos différences, j'avais grandi dans l'entourage de cette famille puissante, et je me sentais comme liée à eux.

            
            

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