Chapitre 4 Aimer à l'infinitif

Léo jeta un coup œil sur son téléphone, toujours pas la réponse de Sola. Il se retourna à l'intérieur de la maison, et regarda assit sa mère sur le canapé avec une petite fille endormie sur ses bras.

- Je veux la mettre au lit, dit –il en s'approchant de sa mère

- Je peux le faire, repose-toi, la journée a été longue pour toi.

- Non, maman, laisse-moi faire, objecta –t –il

Il prit la fille dans ses bras et l'amena dans une chambre au premier étage. La chambre était peinte en rose, une partie du mur était en papier peint à motif papillon. Le petit lit bien rangé avec une parure mauve blanc, un fauteuil était à coté du chevet. Leo posa la petite fille délicatement sur le lit et l'aborda, il passa sa main sur les cheveux fins et soyeux, elle était belle avec un visage rond, une petite bouche rose, ses yeux fermées la donnaient l'air d'une poupée. Leo sourit et murmura « Gabrielle », il posa un doux baisé sur son front et éteint la lumière avant de sortir de la chambre.

Leo se dirigea vers sa chambre et s'allongea paresseusement sur son lit.

- Gabrielle !

Ce prénom l'amena quelques années en arrière, le jour où il a reçu la bonne nouvelle de la Grosse de Sola. Il n'a jamais été heureux dans sa vie jusqu'à cette annonce, son premier fils était différent, il n'était pas prêt de partager la nouvelle vie de couple avec un enfant – une charge de plus sur la balance émotionnelle – Sola était tombée vite enceinte et lui il n'était pas préparé d'être papa. Mais après la naissance, les choses se sont faites toutes seules, il s'est attaché à son fils Yan.

Le jour de cette annonce était particulier, ils étaient en plein processus de divorce, il s'était violant avec Sola et il ne savait pas comment s'excuser – est ce que Sola allait –elle revenir vers lui après tout ça ? – il était désespéré, cherchant de toute manière à se réconcilier avec Sola.

Leo était de nature sure de lui, il a était élevé dans une famille riche et aisé, il a fréquenté les meilleures écoles, il a été parmi de meilleur de sa promotion de finance à Oxford. Il fut un jeune assistant d'économie budgétaire à London business school à ses 26 ans, entre temps il jonglait sur la gestion de la fortune familiale et son boulot d'enseignant.

Léo est un beau, du haut de ses 1m80, il a un visage fin et beau, avec 2 paires de yeux verts comme deux émeraudes poser sur un plateau d'ivoire, un beau nez aquilin, une boche fine rose pale. Un bel homme que tous les femmes aimeraient avoir, les hommes l'enviés aussi, mais son froideur lui donné un aspect inaccessible. C'était son charme et son charisme qui lui donnaient accès à tout ce qu'il voulait, cela est aussi dû à son héritage familiale. Il avait tous femmes, argent et tranquillité. Sa vie était comme bateau sur une mer tranquille.

Jusqu'à un coup de téléphone, tout a été basculé.

- Halo, Leo, il parait que tu es à Paris, dit – Christophe son ami d'enfance, si tu t'ennuis vient me rejoindre à 'l'humeur vagabond' une librairie dans le 18e, j'ai une copine qui signe son livre ce soir, je t'envoie l'adresse, ajouta –t –il sans attendre sa réponse

- Oui, ça tombe bien, répond Léo

Il vérifia l'adresse, c'est dans un coin de 18e arrondissement où il n'avait pas l'habitude de passer. Il appela son chauffer at lui transmit l'adresse et lui dit de venir le chercher à 19h. Léo venait de rentrer à Paris après 3 ans de vie entre USA et Londres. Dans paris, il habitait toujours dans un des hôtels de sa famille à Trocadéro. Il n'avait pas beaucoup d'amis à Paris car sa vie était basée à Londres maintenant, pas des copines fixes, il sortait de temps en temps, mais son travail lui prenait la plupart de son temps.

Cette occasion était parfaite pour visiter paris avec Christophe. Ce dernier avait comme l'habitude d'avoir le meilleur plan des soirées.

Léo s'habilla décontracter, une chemise bleu marine col Mao et un pantalon tissus gris avec un Surom homme cuir de Krasovki.

Il arriva sur la rue du poteau, il dit à son chauffeur de partir, car il rentrera sans doute avec son ami et en plus sa voiture était très voyant, une Ferrari 360 modena. Il avança tranquillement vers la librairie et en arriva son regard fut attiré vers deux filles qui discutaient devant la porte et comme il était poli, il n'a pas osé leur demander de le laisser passer. Ces deux amis continuèrent de parler sans s'occuper de la personne qui était devant eux. L'une d'elle était fine avait une robe jaune courte de tissus léger, la soie ou quelque chose de similaire, qui mettait en valeur ses longue jambes et ses long bras fins, la brise du soir faisait balancer la petite robe et la faisait coller sur son corps fin, on pourrait distinguer facilement la pointe de ses seins pleins et fermes, son ventre et son pubis se dessinait sous cette robe ...

Léo eu chaud d'un coup et son entre jambes bougea, il remonta directement son regard vers cette belle créature devant lui et saliva, leurs yeux croisent au même instant, il y a eu un courant qui électrisa leur corps et ils restèrent comme ça un moment. Ornella qui parlait, a dû remarquer que son amie était en transe, les yeux fixés sur le bel homme devant eux.

- Vous avez un problème ? dit-elle à cet inconnu et coupa court se transfère d'alchimie

- Eh... Je voulais juste entrer répond Léo

- Been, allez-y, fit –elle en s'écarta de la porte

Leo fit entrer et se tient au milieu de la salle, dans une posture que lui donnait la possibilité d'épiler la jeune fille en mini robe jaune. Il n'avait encore son visage sur ses pensées, les yeux noirs en amande, des longs cils, nez nubien suivie d'une bouche arc de cupidon, pommette arrondi et tout ça sur un visage ovale suspendu sur un long cou. Il était submergé par cette apparition, un brulant désir lui montait du sexe au cœur, jusqu'au cerveau. Il n'avait qu'une envie d'arracher cette maudite robe, de s'écraser sur elle, d'embrasser sauvagement cette bouche sensuelle, de parsemer ses bisous à chaque parterre de ce corps angélique, de caresser ses bras, ses jambes, de fouiller partout avec ses mains et sa longue, téter ses seins qui sont comme des obus pointés sous sa robe, il imagina toute scène possible pour la faire comprendre qu'il ne faut pas être belle à ce point, la punir car elle a bouleversé son existence juste avec un regard, il était désarmé, impossible de rester, il ressorti rapidement.

Lorsqu'il avança vers la porte de sorti de la librairie, il remarqua que cette créature n'avait pas que le corps, aussi 2 belles croupes de chaires, des belles fesses. Il fit en toute vitesse un demi-tour et retourna à l'intérieur de la librairie. Trouva une place et fait semblant d'écouter l'Auteur. En asseyant de calmer son entre jambes qui était réveiller et il prenait de volume dans son caleçon. Mal à l'aise, il essaya de penser à autre chose comme pourquoi il était là. « Christophe ! » pensa –t –il, en scannant le monde qui s'y trouvait dans la librairie, il voit un visage qui lui est familier et qui lui fit signe « ok » en voix basse.

Léo sourit et prix son téléphone écrit « connais-tu les deux meufs devant la porte ? », un moment son téléphone vibra « non, je me renseigne », puis « ok » et presque tout le monde tourna la tête vers la source de ce petit bruit et après silence...

A la fin de la lecture, Léo sortit plus vite pour retrouver ces deux inconnus, mais il ne le trouva pas. Mais son ami l'a rejoint sur le trottoir en face de la librairie.

- Tu ne pars pas, on a un after dit –il tout souriant

- Oui, mais il fait chaud à l'intérieur répondit –t –il, en regardant aux alentours

- Humm, dis-moi, tu avais prévu un plan à trois avec ces deux inconnus

- Non, c'est juste que l'une d'elle m'ait plu

- Attends, je vais appeler Emmanuelle, elle connait l'une d'elle. Il fait signe à Emmanuelle de venir et cette denier expliqua que la femme en jaune était Sola une jeune étudiante de Sorbonne L2 droit et l'autre fille était Ornella une étudiante en Art dramatique à ESAD, elles sont meilleurs amies et Emmanuelle connait plutôt Ornella et elle conseilla à Léo de laisser tomber « cette bande de fille de milieu urbain, avait l'habitude de venir dans des soirées pour pécher un gros poisson, tu comprends ce que je veux dire ? ». Emmanuelle était amoureuse de Léo en secret depuis l'école primaire, leurs parents étaient amis, le fait de voir Léo revenir à Paris depuis toutes ces années, elle voulait tenter sa chance. C'est –t-elle qui a dit à Christophe d'inviter Léo pour la signature du livre de sa meilleure amie qui est en passant l'amoureuse en secret de Christophe.

Leo n'a pas fait de commentaire, il a suivi ses amis dans une soirée à belle ville. Comme il sa journée était soldé par cette insatisfaction, il était déçu et décida de rentrer tôt.

Il rentra vers 2h, il prit sa douche et alla se coucher. Il tourna et retourna sur son lit, à chaque fois qu'il ferma ses yeux il avait cette fille, comme si elle était réelle, sa peau, son visage son corps. Il se leva et prit une douche froide pour le calme. Il alla sur son lit et rechercha les informations sur une Sola à la Sorbonne, il ne trouva pas et se dit qu'il lui faudra faire un tour le lundi matin. Mais les mots d'Emmanuelle lui reviennent à l'esprit et se dit tant pis ce juste pour sortir avec elle, juste une nuit et après il repartira à Londres et cette aventure sera fini.

Mais pour l'instant, il voulait juste posséder cette femme, l'aimer à l'infinitif !