Elle continua de regarder le ciel son visage changea d'expression petit à petit, elle appuya sa main sur son ventre et défila à nouveau les images dans sa tête :
Il faisait plusieurs semaines qu'elle n'avait pas vu Léo, depuis cette horrible soirée. Elle ne lui avait pas appelle de son côté et reçu aussi aucune nouvelle. Sola n'a pas voulu demander auprès de Raymond pour savoir où Leo habitait pour avoir de ses nouvelles, car elle était toujours en colère contre lui et à chaque fois qu'elle pensée à cette scène, elle se sentait humiliée et dégoutée. Et comme Leo n'a pas essayé de s'excuser, elle considérait sa comme si elle ne valait pas grande chose à ses yeux, les semaines qui sont suivi elle s'était mis à rédiger un contrat de divorce qui pourrait faire en sorte qu'elle coupe le lien au plus vite avec son insensible de mari.
Mais depuis qu'elle a envoyé le document de divorce, elle n'a reçu aucun retour. Heureusement pour elle, le document était envoyé par courrier recommandé, elle avait la preuve que Léo avait bien reçu le contrat. Entant qu'avocat, elles s'avait qu'en matière de divorce les choses prennent toujours le temps, donc elle a abandonné l'idée que les choses aller être regelées l'année prochaine.
Un matin son téléphone sonna
- Hey, je suis de retour, ma belle écria –Ornella toute contente
- Oh ! déjà la mi-décembre ? marmonna Sola, en tirant la couette d'une main
- Sola, est-ce que ça va ?
- Oui, tu viens juste de me réveiller, hum répond –elle
- Tu as vu l'heure est ? mon Dieu qu'est-ce que tu as fait hier soir ?
- Rien, dit – elle en regarda l'heure sur sa table de chevet, oh ! mon Dieu ! j'ai une plaidoirie à 11h ! quelle conne, en plus j'avais mis mon réveil pour 7 heures du matin, elle se précipita vers son placard, sorti un ensemble tailleur bleu marine. Merci de ton appel ajouta –t –elle
- Waouh ! c'est la première fois que je te voie oublier un rendez vous
- Je n'ai pas oublié c'est juste que j'ai beaucoup dormi, fit –elle en tira ses cheveux, elle attrape un élastique et fit un chignon avec, elle mit se boucle d'oreille et fila vers le salon, Alors je t'appel une fois terminé
- Attend, donne-moi simplement l'adresse, je t'attendrai dans une terrasse vers 12h30
- Ok, maintenant je suis speed, je t'envoie un texto en chemin, bise
- Bise
Elle réussit d'attraper un Uber pour le tribunal de grande instance vers la villette, elle préfère prendre le métro que de prendre un taxi. Elle n'a pas de voiture, ses économies ne le permettaient pas d'en avoir une, en plus Leo avait plusieurs. De toute la façon elle habitait île saint louis proche de transport, elle avait d'autre priorité que d'avoir une voiture dans Paris.
Elle arriva à 30 minutes de retard, heureusement elle avait appelé le tribunal pour informer de son retard à cause des bouchons sur la route, mais après 20 minutes le juge a décidé de reporter la séance pour 13 heures. Sola avança alors son rendez-vous avec Ornella et elle a trouvé un bistrot sur le quai de la gironde, avec un bon vu sur le canal de Saint Denis et sur le parc de la villette.
Il y avait un vent froid, une ambiance morose d'un 16 décembre, elle était assise au bord de la baie vitré son portable à la main, elle réfléchir à cette erreur qu'elle a connu ce matin, en plus son client a un voyage d'affaire cet après-midi, il a dû reporter à cause de son inattention. « Quelle gourde, grogna –t –elle », depuis un certain temps elle était un peu distraite, elle était lourde et faible, pas d'appétit, même si tout allait bien avec son fils et son travail, elle avait toujours un sentiment de manque, une insatisfaction. Elle a tout mis sur le compte de la séparation avec Léo, elle n'a pas poussé ses réflexions, il était évident qu'elle se sente ainsi après leur séparation. Elle aimait ce Léo, il faisait 15 ans qu'ils étaient ensemble, bâti une vie avec un garçon de 15 ans. Cette situation ne pourrait pas terminer sans dommage. Elle a conclu que ses changements étaient dus à cette séparation.
- Coucou, fit une voix qui la retire brusquement de ses pensées
- Coucou, viens là fait moi un câlin, je meure d'envie, fit –elle en serrant fort son amie et ses yeux étaient remplis de larmes
- C'est fini, je suis là ma belle dit Ornella en essuyant ses larmes avec sa main, on va s'assoir.
Sola était silencieuse, elle n'arrêta pas d'essuyer ses larmes avec ses mains.
- Je vais commander un truc pour toi, qu'est – ce que tu veux manger dit Ornella
- Une salade...
- Juste
- Oueh ! ce dernier temps je bosse beaucoup et je n'ai pas vraiment des envies de bouffe
- Okay, je vois ...
Elle commanda vite et jeta un coup d'œil sur sa meilleure amie, Ornella remarqua qu'elle avait perdu du poids, elle était très pale et ses yeux étaient blancs. Elle réfléchit à la dernière fois qu'elle l'avait vu comme ça c'était... « non ! non ! » Se dit Ornella, elle s'assit en face de Sola, incapable de dire un mot.
Depuis ce matin, elle avait quelque chose qui ne tournait en rond dans sa tête, Sola n'avait jamais manqué à un rendez-vous, même quand elle était étudiante, très à cheval sur les horaires. Ornella se souvient lors de son premier spectacle à l'étranger, Sola l'avait appelé vers 4 heures du matin pour qu'elle se prépare, à vrai dire son vol était qu'à 9h. Sola était pointu, la seule fois qu'Ornella avait remarqué ses oublis et cette mine affreuse était au début de la grossesse de Yan, il y a 15 ans. Elle a conclu que la mésaventure entre Léo et Sola du mois d'octobre avec Léo l'a rendu enceinte, mais elle n'osa dire, car il fallait qu'elle puisse garder son esprit en forme pour la plaidoirie de cet après-midi et aussi elle avait peur de se tromper car, ça fait quand même 15 ans qu'elle n'est pas tombe enceinte. Elle décida de garder le silence pour le moment jusqu'à ce qu'elle trouve une occasion favorable.
- Alors, commença Ornella pour casser cette triste ambiance, comment vas-tu ?
- J'essaie de survivre avec tout ce qui me tombe sur la tête maintenant
- Je vois, et tu as repris le sport ? demanda –t –elle pour changer le sujet
- Oui, mais je me sens fatiguée, très faible même Yan a remarqué que ça n'allait pas bien avec moi ce dernier temps
- On n'aura pas beaucoup du temps d'en parler maintenant, l'interrompt Ornella que dis-tu de passer une soirée entre fille ce soir ? proposa –t –elle
- Je veux bien, tu me manques, tu le sais, chez moi ou chez toi alors ?
- Chez moi, je viendrai te chercher, dit Ornella en fixa la salade devant Sola, je pendrai soin de toi, un bon repas, un bon bain et massage
Les deux amies sourient en même temps, soirée massage de chez Ornella c'est pire qu'une chicha, à boire et à manger, la musique et des invités surprises etc. et souvent, ça finissait vers 5 heures du matin. Mais Ornella avait raison sur une chose, Sola avait besoin de faire un break et qu'on prenne soin d'elle, alors cette idée n'était pas mauvaise.
Elles finissent de manger en discutant des autres choses, la triste sur le visage de Sola se dissipa peu à peu et vers 12h 45 elles quittèrent le bistrot pour le tribunal qui était à 2 minutes. Ornella proposa de venir chercher Sola une fois que ça sera terminé et les deux amies se séparent devant la porte du tribunal.
La plaidoirie débuta à l'heure, c'était maitre Gérard qui commença, il souleva des points qui accusaient le client de Sola en utilisant le conflit d'influence comme angle, il disait que ce dernier avait usé son pourvoir pour soudoyer le vendeur du terrain. Au fur et à mesure qu'il parlait Sola sentait quelque chose qui montée à l'intérieur de sa gorge, elle a bu une gorgée d'Evian, s'est arrêté juste quelques minutes et ça recommencé. Elle pensa que la salade n'était pas bien préparée, parce qu'elle n'arrivait pas à digérer. Elle s'est forcée à suivre la plaidoirie de la partie adverse malgré ce gène.
Il vint son tour, Sola était une bonne avocate et ses plaidoiries était construit comme une histoire, comme un conte, une histoire qu'on voulait attendre, elle rassemble des preuves et les faits, puis construit une histoire avec des mots simples, du début à la fin ses auditeurs étaient scotchés à ses lèvres et on pourrait l'écouter des heures sans se lasser, mais aujourd'hui, elle avait hâte d'en finir, car elle ne voulait pas vomir devant la cours. Elle a raccourci son discours et par chance comme était juste la séance de plaider, il n'y avait pas une autre pause après sa prise de parole. Le juge donna signe de la fin de séance et tout le monde s'est mis debout et parti après la sortie du juge.
Sola a dit quelque mot à son client et fila vite aux toilettes et vomit tout ce qu'elle a mangé. Après s'être essuyé son visage et mis un brin de maquillage, elle sorti vers le couloir. Elle avança d'un pas lourd et devant elle, il y avait quelqu'un de familier, elle voulut avancer pour bien voir sa vision est devenu flou et ses jambes ont lâchés, elle a perdu connaissance et tomba heureusement quelqu'un l'a saisie et amorti sa chute et les gens sont précipiter vers pour voir, mais une voix retentit :
- Pousser vous de là, un peu d'espace dit l'homme qui tenait Sola dans ses bras, Raymond viens aider !
Tout le monde était stupéfait, de l'autorité de cet homme, et tous les yeux ses fixés sur ses les deux hommes qui escortaient une femme inconsciente, l'un était habillé en costume et l'autre en tenue de se coursier avec casquette.
Ils armèrent Sola à l'hôpital privé de la famille de Léo, le médecin a fait des analyses et mis une perfusion à Sola, elle se reposait, toujours inconsciente dans une chambre. Léo faisait le cent pas dans son bureau car il n'a pas accompagné Sola à l'hôpital, il avait laissé son assistant d'en gérer. Il ne pouvait pas allait à l'hôpital de l'entreprise avec son déguisement de coursier et surtout il ne voulait pas que Sola sache qu'il l'espionnait.
Impatient il prit son téléphone
- Nicolas, comment va ta patiente ? dit –il avec une voix des intéressée
- Elle dort toujours, je l'ai mis sous perfusion, elle aura de force à son réveil, dit le médecin en souriant, mon cher j'ai aussi une bonne nouvelle elle est enceinte de 2 mois
- Je vois, si tu n'as pas d'autre chose à me dire, alors je te laisse et... ajouta –t – il, ne la parle pas de notre conversation. Et il raccrocha.
Il se dirigea vers le canapé de son bureau, il s'allongea, d'une main défila son portable, puis appuya sur une vidéo, et on attendait la voie de Sola, c'était l'enregistrement de la plaidoirie de cet après-midi, ses yeux fixèrent l'image d'un air triste, il passa son doigt sur l'image pour caresser le visage de Sola, « je suis là et je te protège, tu as maintenant le bébé que tu voulais tant, je suis aussi content » murmura –t –il