Sola seule sur le lit, elle avait une respiration rapide, les larmes coulaient comme un torrent, elle était en colère contre Léo, contre elle-même. « Je suis qu'une conne ! » elle sanglota, elle se tournant pour mettre son visage sur le coussin, pour étouffer ses cris, le mouvement qu'elle venait de faire était douloureux, elle avait mal aux poignets, au entre jambes et son bas ventre. Elle hurla bouche contre le coussin, donna de coup sur le lit, elle avait envie de faire du mal à Léo, lui rendre la pareille. Le sentiment de déshonore l'enveloppa comme un drap.
– Pourquoi a –t –il agit ainsi ? se demanda –t –elle, ai – je aller plus loin ? elle pinça sa lèvre inférieure, ce vrai que Leo était sombre et autoritaire mais jamais il n'a soulevé une main sur elle. Ils ont eu des disputes mais il n'a jamais agi ainsi.
– Qu'est – je fais !
Elle ferma ses yeux et essaya de réfléchir où a –t – elle put commettre une erreur, elle n'arriva pas en trouver. Tout s'était mal parti entre eux, pensa –t –elle, dès le début, lui héritier d'une famille aisée de la France, ses arrières et arrières étaient nées avec une cuillère dans la bouche. Fils unique, amoureux de son travail, il n'arrête jamais, c'est sa vie et elle avait accepté ça. Sola aussi avait sa vie, fille d'un immigré politique, elle a bâti sa vie sur ses propres efforts, ses études de droit à la Sorbonne, ses petits boulots de gauche à droite pour au finale avoir une bonne place dans un cabinet renommé de Paris. Mais après la naissance de leur enfant les choses commencèrent à changer, petit à petit, elle a remplacé son acharnement au travail par ses devoirs de mère, elle passé plus de temps avec son fils qu'avec ses clients. Elle était attachée à ce petit être qu'il pourrait tout abandonner.
Au fur et à mesure que son enfant grandissait, elle commençait avoir envie qu'on prenne soit d'elle, de passer du temps avec son marie, des attentions et autres. Mais ce dernier était toujours occupé, soit avec des réunions interminables, soit en voyage d'affaire, les étés et les hivers pareilles. Alors elle commençait à soupçonner son mari des écarts de conduite, elle devenait jalouse et commençait à percevoir que Léo ne l'aimait pas, après tout s'est-elle qui se donnée à lui, il ne fallait pas qu'elle suive son amie Ornella qui l'a poussé d'accepter de sortir avec ce bourge du 78 !
Elle interrompt ses pensées car elle se sentait faible après cette torture, son corps avait encore l'odeur masculine de Léo, ses parties intimes dégoulinées de spermes, pas de force pour prendre un bain. D'un coup un ange passa, changea sa colère par la culpabilité, à vrai dire elle est amoureuse de Léo, qu'elle a tout fait pour que le chose marche mais ce dernier temps elle ne supporte plus, elle a peur d'être déçu tout n'était plus comme avant, l'amour, la passion était changé par des absences, l'arrivé de l'enfant, le travail ... elle ne retrouve plus sa place. Elle a quand même essayé d'en parler à maintes reprises, mais il n'a pas réagi comme un saut. Maintenant elle a abandonné, elle n'avait pas de force pour lutter, d'un côté sa belle-famille ne l'aime pas car on la considère comme une croqueuse des Diamants, de l'autre côté Léo ne montrait pas ses sentiments. Perdu sur se lit, elle se laissa tomber dans l'abime de Morphée dormit profondément et se réveilla que le lendemain matin.
Ce matin-là après la douche, elle essaya de mettre de l'ordre sur sa tête, descendit et vit l'enveloppe sur la table du salon sans un nom, elle pensa directement au comportement de son mari d'hier et un frisson lui passa sur le corps. Elle s'assit et ouvrert la lettre « tu veux qu'on en finisse, alors je te laisse faire ce que tu veux. En cas de problème ou besoin contacte Raymond, et pour mon planning, je ne déroge pas ! bonne chance pour ta nouvelle vie »
- C'est tout ! dit –elle bouleversée,
Elle prit la photo de la lettre et l'envoya à Ornella, composa son numéro :
- Tu as lu ça ?
- Oui et alors, tu as eu ce que tu voulais !
- Non, je voulais qu'on se quitte en bon terme, pas comme ça !
- C'est toujours comme ça, tu voulais de partir, part ! tu es libre maintenant, ma belle !
- Ne te moque pas de moi, tu ne sais pas ce qui se passé ici hier
- Mais tu veux que je te dise de rester ? je me suis tuée à te conseiller. Tu n'as pas voulu, tu ne veux plus faire l'amour avec lui tu fais si film sur lui et tu veux t'en aller voilà l'opportunité, vas !
- Il m'a violé hier,
- Waouh ! le fils à papa se montrer un homme !
- Arrête de dire ça, je me sens humiliée, abusée cria –t –elle en pleurant
- Désolée ma cocotte, je ne savais pas c'était du sérieux, Ornella se reprend avec une douce voix, tu me connais, j'aime quand c'est féroce et sauvage, mais je ne suis pas d'accord avec le viol, personne ne doit être forcée à faire l'amour. Je condamne ça ! s'il a agi ainsi ce qu'il n'a plus la tête, votre problème c'est la communication, tout le monde est au défensif qui va écouter l'autre ? Je sincèrement désolée si j'étais à Paris j'allais venir de prendre dans mes bras, mais je suis là pour toi... elle hésita, puis ajouta je comprends maintenant le sens de tes paroles. Je rentre vers la mi-décembre on pourra se parler. D'ici la prends soin de toi et ne cherche pas de problème avec lui, accepte son planning et refait sa vie, mon loulou. Je t'aime, j'ai un spectacle dans 2 heures. Mais n'hésite pas à m'appeler, je suis là pour toi, bisous dit – elle avant de raccroché
Boum ! boum ! Sola sursauta de se pensait avec bruit des feux d'artifices, oui c'était le 14 juillet, elle était dans ses pensées 5 ans en arrière qu'elle a oublié son moment préférer de l'année, elle avança vers la terrasse et contempla de loin les bords de Loire qui scintillaient tel un grand dragon en mouvement, elle pouvait apercevoir nettement la tour d'Oudon.
La brise lui souleva sa petite blouse blanche, elle eut froid à son ventre et passa une main
- Gabriella murmura –t –elle, elle prend un châle sur le fauteuil et se couvrir ses épaules.
Fixa l'horizon, elle caressa son ventre et murmura « une dernière fois » avec quelle conséquence !