À l'ombre du CEO
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Chapitre 6 Michael

Je roule sur ma moto et je fonce à toute allure dans la nuit sur les petites routes qui s'enfoncent dans les Everglades.

Je ne suis pas du tout prêt à revenir chez moi.

Cette maison me fait vomir.

Ma maison est très grande et aussi très luxueuse. Elle se situe dans un des secteurs les plus huppés de la ville d'Orlando et j'ai même pour voisins des personnes très éminentes, comme Damien Lockwood justement... ou encore cet acteur si populaire... Jasper Wild...

Elle se situe aussi au bord d'un lac, comme la plupart des maisons de vieux richards à Orlando...

Quand je me l'étais procurée, j'avais envisagé chaque détail en fonction de Charlotte.

Oui... Charlotte!

Mon amour de jeunesse...

La première fois que j'ai vu cette fille, c'était à l'âge de sept ans, dans une soirée caritative qui avait lieu chez mon père... Ma mère et lui étaient encore en couples... et je me souviens que tout de suite, j'avais été séduit par ses petits yeux noirs un peu en amande aux longs cils très épais, ses cheveux aux petites tresses africaines et sa peau si lisse et veloutée. L'an dernier, quand il y avait eu cette série de scandales sur les membres du Milliardaire Beach club, un journaliste avait écrit que j'avais un fétiche sur les femmes noires...

Ce ne sont pas les femmes noires, mon fétiche.

Je suis dans le mode de vie.

Je ne fais jamais de discrimination de sexe, de race ou de kinks!

Je respecte les désirs et préférences de chacun. Je respecte aussi toujours mes partenaires de jeu. Je suis un vrai gentleman. Toutes les partenaires que j'ai eues dans le passé vous le diront.

Non... mon fétiche, c'était plutôt Charlotte Monroe.

Pour cette femme, je me suis battu contre un baron de la drogue, sous couverture, quand j'étais flic à L.A. parce que j'avais entendu mon père en parler étant jeune... et que j'avais découvert que ce caïd de la drogue avait tué ses parents... Alors je les ai vengés.

Pour cette femme, je suis ensuite allé étudier à Harvard pour obtenir mon MBA... Parce que je l'avais entendu dire à une de ses amies qu'elle n'épouserait jamais un homme qui ne soit en mesure de la gâter et de la combler de bonheur!

Le petit salaire d'un flic comme moi ne pouvait donc pas la satisfaire. Je désirais aussi être digne de cette femme... être en mesure de lui offrir une vie de rêve!

Alors...

...pour cette femme, j'ai construit un empire.

Et ce n'est que lorsque je fus au sommet de ma réussite, ayant gagné enfin mon premier milliard de dollars... que tout s'est écroulé devant moi.

Le masque est tombé et son vrai visage est apparu.

Tout n'était que mensonge et fumisterie chez cette femme!

J'aurais dû m'en douter, puisque le clan Monroe gravitait autour du clan de mon détestable père depuis plusieurs générations... et que toutes les femmes qui gravitent autour de lui ne sont que de sales menteuses manipulatrices tout comme lui!

Toutes, exception faite de ma mère, bien sûre, qui était une sainte femme très vertueuse.

Cependant, mon père ne voyait aucunement ses qualités et sa vertu.

En fait, il ne l'avait épousée que parce qu'il convoitait la fortune de sa famille. Et quand il l'a eu sucée jusqu'à la moelle, il a jeté ma mère pour une autre.

Ma mère en a eu le cœur brisé... et je crois bien qu'elle est morte par la faute de ce fichu divorce! Oui parce que si nous n'avions pas vécus dans de telles conditions après son divorce... Elle ne serait pas morte à cause de cette saloperie de bactérie qu'elle avait chopée et qui résistait à tous les antibiotiques...

Mon père n'a même pas eu la courtoisie de lui payée des funérailles dignes de ce nom. J'ai dû les payer de ma poche avec l'argent que je gagnais en bossant dans un dépanneur tous les week-ends.

Avec un père comme le mien, il ne faut pas s'étonner qu'aussitôt que j'ai eu seize ans, j'aie demandé mon émancipation pour couper tout lien avec ce salopard! Je ne voulais plus rien à voir affaire à lui et encore moins avec mon demi-frère ou ma belle-mère, qui sont à mes yeux des parasites tout comme lui!

Je préférais me retrouver sans le sou et à la rue plutôt qu'avec cette bande de vipères!

Mais j'ai toujours cru que Charlotte était différente des autres... un peu plus comme ma mère et un peu moins comme toutes ces actrices de Hollywood tellement insipides qui gravitent autour de mon père!

AH! C'est avec grande amertume que je dois admettre m'être trompé à son sujet, moi qui est tellement doué habituellement pour juger les gens. Mais l'amour peut vous rendre aveugle, n'est-ce pas!

Maintenant me voilà dans cette maison que j'avais fait construire selon les préférences de cette femme... et avec tout le luxe possible. Cela, dans le but de conquérir son cœur un jour!

Tout ça alors que Charlotte, elle, est en prison à payer pour ses crimes.

Enfin, elle est plutôt en attente de son procès parce que son mari extrêmement riche, qui se trouve aussi à être mon demi-frère... lui a payé les meilleurs avocats.

Il est très possible qu'elle s'en sorte à l'issue du procès.

Parce que Charlotte (je l'ai aussi découvert à mes dépens...) est très douée pour embobiner les gens... les manipuler.

Chaque fois que je me couche le soir... je revois son visage si plein de surprise, quand je lui ai passé les menottes.

Elle n'arrivait pas du tout à croire que, moi, un homme qui la vénérait telle une déesse, et qui me battait constamment pour son amour, même avec mon propre frère... que je me tenais devant la demeure du couple marié depuis peu, pour lui passer les menottes!

Kellogg a parfaitement raison de le dire.

Je n'enfreins jamais les règles.

Je suis un de ces flics totalement incorruptibles, comme il ne s'en fait plus...

Je penche ma moto dangereusement dans une courbe plus serrée et je file comme le vent dans la nuit au clair de lune. Plus je prends de la vitesse, plus les virages sont délicats. Le moindre petit obstacle me procure un challenge et me donne le frisson.

Le vent frais qui me fouette le visage et vient aussi me rafraîchir, me régénérer... me vivifier!

J'en oublie Charlotte et tout le reste.

J'en oublie ma famille à laquelle j'ai tourné le dos...

J'en oublie tous ces scandales qui me collent à la peau sans arrêt...

J'en oublie tous ces gens qui me jalousent dans le monde des affaires et qui voudraient bien me faire tomber.

Quand la lune se couche qu'une lumière bleue baigne alors les palmiers et les grands arbres le long de la route, je finis par m'arrêter au milieu de nulle part et je descends de ma moto dans le soleil levant pour en admirer le lever.

Je crois bien que je suis revenu vers la côte sans le réaliser tout en conduisant, parce qu'une pancarte le long de la route m'indique la direction pour Cap Canaveral, qui est à 45 minutes d'Orlando...

À demi assis sur ma moto, et face au lever du soleil... c'est une nouvelle journée qui débute pour moi.

J'ai encore roulé toute la nuit... Mais vaut mieux ça que de rentrer dans mon manoir sur Kensington Drive, qui m'est devenu un lieu tellement inhospitalier que je ne m'y sens même plus chez moi.

Je respire à pleins poumons cet air frais qui est légèrement salin. Hmmm... mouais! Je suis sûr que si je marche tout droit devant moi et que je traverse cette végétation luxuriante, je vais tomber sur une plage...

Je prends ma moto et je la fais rouler pour aller la cacher dans les broussailles. Je me fraie ensuite un chemin dans la végétation et j'atterris alors dans une plage de sable blond d'une rare pureté. Je suis sans voix quand j'observe la côte déchiquetée, un peu plus loin sur la droite, d'une falaise en surplomb.

Une maison serait magnifique sur cette falaise...

Je retire ma veste en cuir et je la jette près de moi en compagnie de mes bottes en cuir noir de motocycliste ainsi que de mes bas pour planter mes pieds dans le sable doux et boire ce soleil qui se lève... en absorber toute l'énergie...

Eh puis merde!

Je décide d'aller me tremper un peu les pieds dans l'eau.

La mer est un endroit très propre contrairement à la croyance populaire... bien plus propre que les rivières et les lacs d'eau douce.

Je laisse les vagues lécher mes orteils, et mouiller le bas de mon blue-jean. Cet endroit me plaît beaucoup. J'y ressens une grande sérénité. Je remarque aussi que cette plage n'est pas très fréquentée... mais il est vrai que nous sommes encore de très bonne heure...

Quand je remonte enfin sur ma moto, je me sens comme si cet endroit avait complètement rechargé mes batteries et je suis d'attaque pour une nouvelle journée de travail.

Oups! Je dois enfiler un costard avant de me rendre au bureau...

Sauf que je n'ai pas du tout envie de passer chez moi pour me changer!

J'crois que je demander à mon assistante de...

Shit!

J'n'ai plus d'assistante, c'est vrai!

            
            

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