Moi (me rattrapant) : je suis ému et en même temps choqué, je ne m'attendais à ça ma puce !
Marion (s'énervant) : tu me fiches la paix !
Elle éteint les bougies posées sur la table et s'en va.
Moi (transpirant) : Merde ! Merde !
[me passant la main sur le visage]
A son âge on est pas sensé être ménopausée ? C'est quoi cette histoire de bébé ? La question n'est également pas à posée de peur d'aggraver encore ma situation [soupirant]
Ma fille a à peine 1 an, je n'ai pas finis de profiter de son enfant qu'un autre s'ajoute ? Et pas avec la même mère ? Pffffff !
Tout d'un coup j'ai chaud et soif. J'avale le contenu de mon verre d'eau et vais rejoindre Marion qui est très tendue. Je dois rectifier le tire rapidement.
Moi (m'allongeant derrière elle) : ma puce ?
Marion : ...
Moi (passant ma main autour de sa taille) : je suis désolée, j'ai été maladroit.
Marion (se retournant en me fixant) : et stupide !
Moi (soutenant son regard) : et stupide doublé d'un connard. Je ne savais comment réagir sur le coup, c'est la première fois... j'étais sous le choc.
Marion (soupirant) : ...
Moi (posant ma main sur son ventre) : merci pour ce magnifique cadeau [caressant son ventre] merci de me rendre papa ma puce.
Elle se détend sous mes caresses. Le réveil est brutal, je n'avais nullement prévu cette situation[soupire]. Si je montre mon mécontentement, je perdrai tout, je dis bien tout. Mais pourquoi les médecins passent le temps à nous mentir ? Une femme de 45 ans n'est-elle pas sensé avoir atteint la ménopause ? Merde !
Lui demander d'avorté n'est pas une option, j'assumerai simplement. Le problème se situe au niveau de mes parents, ma mère je veux dire. Marion sait que j'ai de la famille mais des présentations officielles n'ont jamais eu lieu. Avec cette nouvelle je serai obligé de le faire. Peut-être pas aussi, je verrai au moment venu.
.
Marion passe devant moi en voyant sa mère sortir de la salle. Je prends une bouffé d'air avant de la suivre, c'est à ce moment précis que son père sort également. Ils sont venus passer quelques jours avec leur fille et petit-fils.
Marion prends longuement les siens dans les bras avant de se souvenir de ma présence. Sa mère lui dit une phrase en portugais.
Marion (me regardant) : papa, maman, je vous présente Ernest.
Son père me fixe longuement avant de me serrer la main, un peu trop serré je dirai. Voilà un qui va me faire chier. Je fais la bise à Mrs Durant et récupère sa valise. Le tout dans le coffre de la voiture, on prend la route.
Ses parents ne parlent qu'en portugais, pour ne pas m'exclure Marion dis quelques mots en français.
M.Durant (verre en main) : enfin nous rencontrons le fameux Ernest.
Je souris.
M.Durant (me fixant) : l'homme qui rend notre fille heureuse.
Marion pose sa main sur la mienne.
Mrs Durant (souriante) : vous êtes plus charmant en réalité !
Moi (croisant son regard) : merci...
J'espère avoir le temps et la patience pour ne pas Peter les plombs. Marion est au début de son deuxième trimestre, ils sont venus pour l'assisté, pas m'emmerder.
[ping sms]
Virginie : coucou !
Moi (souriant) : coucou mon amour.
Marion (me fixant) : qu'est-ce qui te rend aussi heureux ?
Moi (tournant mon écran vers elle) : une blague sur Facebook !
Le portable nous appartient maintenant on dirait.
Je sors très tôt et rentre à 20h juste pour dîner et me mettre à bosser juste pour ne pas avoir à me coltiner la tête de son père, figurez-vous qu'il m'a clairement dit ne pas apprécier ma tête de brigand [rire] il est franc ma parole ! Du moment que sa fille meurt sur moi, le reste ne m'intéresse plus.
Moi (lui donnant un long baiser) : bonsoir mes beautés [caressant son ventre].
Marion (prenant ma main) : bienvenue chéri.
Je fais la bise à sa mère, tend la main à son père et monte dans notre chambre. J'y passe des minutes et redescend pour dîner avec eux.
[vibreur dans ma poche]
[vibreur dans ma poche]
+++ MBINA virginie+++
J'ai encore quelques minutes de libre avant d'être envahi par Damarys et ses caprices. A mon retour elle dormait, c'est son oncle qui l'a récupéré à l'école à 17h.
Si elle dort c'est qu'elle a énormément joué. Depuis qu'elle marche qui respire dans cette maison ? [rire] tous les objets susceptibles d'être cassés sont en hauteur, c'est la télécommande de ma télévision qui souffre entre sa salive et les coups au sol [secouant la tête]
J'appelle Ernest. Il met du temps à répondre, il est certainement occupé avec sa blanche. Le temps qu'il rappel je prépare le biberon de la petite après l'avoir réveillé et réchauffe mon plat qui revient de la cafétéria, j'avais une envie de banane viande.
[sonnerie de téléphone]
Moi (décrochant en activant le haut parleur) : bonsoir !
Ernest (la voix grave) : c'est quoi cette voix ? Tu es fâchée ?
Au son de sa voix sa fille se met à s'agiter sur le lit.
Moi (la déshabillant) : du tout.
Ernest bascule en vidéo.
Ernest : j'étais vraiment occupé désolé.
Je place le téléphone devant sa fille. Ils se racontent les histoires pendant ce temps je prépare son bain.
Lorsqu'il essayait de me reconquérir le bon monsieur disait « me faire monter après » beaucoup de mois ce sont écoulés, je relance l'affaire.
Ernest (me regardant) : oui je suis sur le dossier.
Moi : depuis 2 mois ?
Ernest (soupirant) : ce n'est pas aussi facile virginie ! Ne me mets pas de pression.
Moi (imperturbable) : je n'ai toujours pas reçu les sous de mes papiers.
Ernest : je sais...
Moi : ok.
Le surlendemain j'ai reçu la photo d'un mandat moneygram. Avant 13h je me rend dans une des agences faire mon retrait. Ça fait un moment que je ne reçois plus les sous par le billet de ses parents, il envoie lui même.
Avec le surplus qu'il y a j'achète mon matériel, je suis entrain de monter une petite chambre américaine sur le terrain de ma mère là où je suis entrain de parler il ne manque plus grand chose à faire.
Au moins au cas où monsieur décide de joué au mauvais, j'ai un revenu quelque part. La semaine c'est le même sport avec Damarys, je m'habitue. A 7h j'ouvre la boutique, passe rapidement un coup de ballet dans la salle et branche la cafetière.
Les premiers client arrivent, ceux là ce sont des anciens.
Liliane : virginie tu as dormi où hier soir ?
Moi (mettant ses croisants dans l'emballage) : chez moi ! C'est encore quelle question !?
Liliane (me regardant) : tu es venue en retard et ton visage est enflé !
Moi (souriante) : laisse moi ton bavardage là ! J'étais chez moi.
Liliane (me remettant les sous) : pardon je vais justifier mes fins de mois !
Moi (rire) : avec tes patrons libanais !
Liliane (rire) : ta future belle famille !
+++Marion Durant +++
Hier encore je n'avais que des jours, aujourd'hui je suis à mon 7e mois et c'est extrêmement pénible. A présent Je comprends pourquoi les femmes font des enfants tôt. J'ai le dos complètement cassé, pour couronner le tout, le prince est allé se logé dans ma vessie quelle souffrance ! [soupirant].
Ernest m'ouvre la portière, me laisse m'installer puis la referme. On se rend à petits bateaux terminé la layette du petit. Il peu arrivé à tout moment d'après le médecin. Récemment j'avais des douleurs vraiment fortes, c'était une fausse alerte...
Ernest (caressant ma main) : ça va ?
Moi (la tête en arrière) : je tiens....
Ernest : on peu toujours le faire un autre jour tu sais.
Moi (croisant son regard) : non.
Ernest : ok !
Il me laisse faire des tours dans les rayons comme je veux, à un moment il est saoulé ce qui n'engage pas ma conscience. C'est moi qui porte la vie, son enfant et fils, c'est à moi d'être fatiguée !
Au final je ne prends pas grand chose, je reviendrai prochainement. Ernest règle à la caisse et on s'en va. En fin de compte je fais mes achats en ligne et la semaine d'après je reçois mes articles.
Le boulot pour moi, c'est terminé. Je n'ai pas l'énergie nécessaire pour subir mes subordonnés. Les cas particuliers je les gère à la maison sur mon ordinateur, 3h par jour maximum.
Des picotements j'en avais au réveil, en début d'après-midi la sensation de malaise était présente. J'ai contacté mon médecin qui est venue dans les minutes suivantes.
Madeleine (me regardant) : tu es toute pâle.
Moi (au bout de ma vie) : laisse-moi rire !
Madeleine (après contrôle) : il serai judicieux d'appeler ton mari.
Moi (prise de panique) : le bébé ne va pas bien ?
Madeleine (retirant ses gants) : non le petit va bien au point de vouloir déjà montrer le bout de son nez.
Sur le champ j'appelle Ernest qui me rejoint ensuite nous allons en clinique. En vu du stress, j'ai fais une grosse crise panique qui a déclenché l'accouchement.
Juste 3h après mon arrivée, j'étais admise en salle d'accouchement où je donnais naissance à un magnifique petit garçon nommé Aziel Durant.
+++KOFFI Ernest+++
J'étais en plein contrôle lorsque Marion m'a demandé de rentrer en urgence. En arrivant elle étais entrain d'apprêtée les affaires du bébé et les siennes. Sans poser de questions, je charge les affaires dans le coffre de la voiture. Le temps qu'elle prenne une douche, j'avale vite fait un sandwich.
Moi (caressant son ventre en conduisant) : pourquoi ne pas m'avoir dit cela plus tôt ?
Marion (épuisée) : ce n'était pas nécessaire.
Moi : ok !
La grossesse de virginie je n'étais pas présent, la même chose ne peut pas se répéter avec Marion. J'essaie d'être là pour elle au maximum.
Elle est en salle d'accouchement, je tourne en rond dans le couloir, certainement le stress [soupirant].
Sage femme (derrière moi) : monsieur Durant ?
Ce n'est pas mon nom, par réflexe je me retourne.
Sage femme (souriante) : l'accouchement c'est très bien passé, dans un instant la maman et le petit seront conduit dans leur chambre.
Moi (soupirant d'aise) : merci !
Sage femme (souriante) : je vous en prie et félicitations à vous !
Elle s'en va. Je suis conduit dans la chambre.
Moi (lui donnant un bisou sur le front) : félicitations maman ! Tu es la plus forte.
Marion (me regardant) : merci...
Mon attention se porte sur mon champion, mon cœur se gonfle d'amour en le prenant dans mes bras.
Moi (regardant sa mère) : merci ma puce.
Marion (soutenant mon regard) : maintenant nous sommes à égalité. Elle a 1 enfant, moi également en plus un garçon. Je te laisse 1 semaine pour te décider Ernest.
Mon sang se glace.