Elle lance l'appel vidéo, Marion est dans le salon, je réponds rapidement et au lieux de voir son visage c'est celui de ma fille qu'elle m'a présenté. En la voyant, Mon cœur s'est gonflé d'amour comme d'habitude. Ce sentiment d'homme amoureux qui me comble de bonheur.
Moi (souriant) : la princesse de papa ? Elle est belle.
10 minutes à raconter je ne sais quoi avec ma fille et sa mère coupa l'appel. Mieux vaut ça que rien, elle m'a débloqué après 11 long mois, ce n'est pas rien.
[bruit de porte]
Marion : bébé ?
Moi (levant les yeux) : hum ?
Marion (la neige dans la gorge) : tu viens manger ?
Moi : j'arrive !
L'avantage d'être traité comme un petit prince, repas servi en temps et en heure, cadeau par ci et là, je ne sais même pas si j'ai déjà déposé ma propre assiette dans la cuisine. [me caressant le ventre], la vie de pacha [rire].
Dites ce que vous voulez, je ne vais pas me gêner de profiter de l'argent de Marion. C'est elle qui a voulu me montrer qu'elle a les moyens, de l'argent à gaspiller, toujours monter sur ses grands cheveux, bah je me gère sans embêter quelqu'un.
Mes parents ne manquent de rien au Gabon, mon enfant encore moins. Gigolo ? Ok ! [haussant les épaules] chacun sa façon de voir les choses. En tous cas KOFFI, profite de l'argent de sa vielle [giflant sa fesse].
Marion (rouge) : un peu de tenue !
Moi (me mordant la lèvre) : enlève cette robe que je t'admire.
Marion (se déhanchant devant moi) : pervers !
Moi (me touchant le membre) : ce n'est pas (grave !
Elle fait semblant, à l'instant où je vous parle elle est assise sur moi entrain de crier de plaisir. Seulement pour ça, Dieu m'a gâté dans tous les domaines.
Marion (bougeant son matosse sur moi) : oooh ouiiiiiii ! Ouiiiii ! Ouiiiiii !
Moi (mordant légèrement son sein) : fais toi plaisir !
Marion (prenant mon visage entre les mains) : b*de moi !
Moi (l'imposant mon rythme) : comme tu veux bébé !
Bref ses voisins ont du mal avec nous, on paie près de 2000€ pour cet appartement, je ne vais pas me gêner de me la faire comme bon me semble et où l'envi me prendra. Même sur le balcon, je me fais plaisir en plus de marché à po*l [haussant les épaules].
Marion n'était plus dans le lit à mon réveil, mon petit-déjeuner m'attendait sur la table avec un mot à l'appui. Je jette un coup d'œil dessus avant de me rendre dans la salle de bain me préparer pour la salle de sport. Ce corps de rêve est à entretenir s'il vous plaît !
J'y passe 3h avant de rentrer à l'appartement faire à manger et me poser devant l'ordinateur. Je me renseigne sur des articles qui vont descendre au pays. Qui va rester à dormir ? Lorsque le temps de la chance se présente à vous, il ne faut pas s'amuser, à tout moment elle peut s'en aller.
Ma sœur s'occupe de mon commerce et mon père de mes travaux. J'ai carte blanche sur tout et Marion est au courant de mes dépenses, certaines en tous cas. Pour elle, j'envoie des articles à ma petite sœur pour s'occuper des parents et autres maintenant les travaux de ma maison c'est entre hommes.
Je ne compte pas terminé ma vie en France, me femme et mon enfant m'attende. Aussi Marion peu me faire du sale à tout moment, ces blanches sont rancunière pire lorsqu'elles sont amoureuses.
[ping sms]
Virginie : bonjour j'aimerais qu'on discute.
Moi (la boule au ventre) : bonjour virginie. Tu vas bien ?
Virginie : cela ne te concerne plus. Lorsque tu vas être libre fais-moi signe.
Moi : je le suis !
Virginie : je dois chercher un petit boulot, il me faut une nounou pour la petite.
Moi : ok, vas-y.
Virginie : quel budget m'est destiné pour cela ?
Moi : 100 mil.
Virginie : ok. Dans ce cas elle ira à la crèche, je ne veux pas laisser mon enfant avec n'importe qui.
Moi (bousculant la tête) : ok ! Maman passera te déposer les sous ce week-end.
Virginie : ok.
Moi : l'enfant se porte bien ?
Elle lit mon message sans me donner de réponse. Je termine mes recherches, valide le panier Zara et appelle mes parents. A cette heure ils sont à la maison, c'est un jour férié en plus.
Comme d'habitude, c'est ma sœur qui répond.
Moi : maman n'est pas là ?
Ma sœur (tournant le portable vers ma mère) : la voici !
Moi (en langue) : bonjour maman, tu es malade ?
Maman (froide) : pas du tout.
Moi (arquant le sourcil) : tu me boudes ?
Maman (en langue) : je suis un peu fatiguée, le marché n'a pas donné aujourd'hui.
Je demande à ma sœur de lui passer le portable, certainement son mari a encore fait quelque chose de mauvais. Si Ernest demande, c'est sur lui le bruit non non [bousculant la tête].
Moi (en langue) : il y a virginie qui va passer récupérer les sous de l'enfant.
Lorsqu'elle entend parler de sa petite fille, son visage se détend un peu.
Maman (attentive) : l'enfant est malade ?
Moi (en langue) : non, sa mère doit commencer le travail elle ira à l'école la journée.
Maman (froissant le visage) : à l'âge là on va à l'école ? Je ne peu pas gardé ma petite fille ?
Si je m'engage sur ce chemin avec elle, on va mal se séparer aujourd'hui.
Moi : ce n'est pas possible, un bébé demande trop d'attention et à ton âge il te faut du repos maman.
J'ai réussi à l'embrouiller comme j'ai pu, elle va remettre les sous. Quand virginie demande les choses de son enfant il faut faire pour ne pas avoir les problèmes. C'est l'occasion pour moi de la reconquérir, j'ai intérêt à ne pas faire le con. Vraiment pas.
+++MBINA virginie+++
Comme maman dit « l'enfant ce n'est pas une maladie » rester assise tous les jours commence par m'étouffer, Damarys n'est plus un nouveau-né je peux maintenant me chercher moi aussi. Attendre l'argent de son père tous les mois, me gêne.
En plus ce sont ses parents qui apportent les affaires, le regard parle. Sa mère me lorgne souvent, peut-être je me fais des idées [haussant les épaules] mais son regard en dit long.
Mon oncle a ouvert un cybercafé, me voyant à la maison il m'a proposé d'aller le gérer j'ai aussitôt accepté. C'est une opportunité pardon. Le soir venu, j'ai contacté son père, qu'il trouve la solution. Quand on va en France c'est qu'on a les moyens, il va trouver la solution de son enfant.
100 mil, 30 mil la garderie, 20 mil je garde et le reste c'est pour mes besoins. Il se dit qu'il a une maboule en face de lui d'accord, ce pourquoi il a voyagé, je vais le découvrir. Petit à petit il va reprendre confiance et m'avouer, je connais Ernest.
Mémé (me regardant) : maintenant s'il est parti pour une femme, tu vas faire comment ?
Moi : ...
Mémé (me regardant) : arrêter la relation ? Il faut nous dire.
Moi : oui.
Même (riant) : ah ok d'accord ! On vous conseille ? Est-ce que on vous conseille virginie ?
Moi : ...
Mémé (tapant les mains) : c'est vous qui connaissez la vie, d'accord !
Elle bascule en langue.
Mémé : ce que vous cherchez là, vous ne voulez pas trouver ! Vous ne voulez pas trouver !
Moi :
Mémé : maman la honte va être pour qui ? Pour toi oh, devant tes pères ici, la honte. Ils vont dire quoi ? « On t'avait prévenu » toi même oh virginie ! Toi même !
Elle a quoi la vielle là ? Donc je n'ai plus le droit d'enlever mon corps parce que ses enfants vont parler ?
Mémé (tapant dans ses mains) : la bouche de mes enfants sur toi ! Tu verras !
Pardon. Le matin j'ai apprêté ma fille et nous sommes allés chez ses grands-parents récupérer les sous de son école. Mémé m'a proposé de la garder, si c'est pour avoir la bouche de ses enfants adorés sur le corps, je ne veux pas.
La mère d'Ernest n'était pas à la maison à mon arrivée, juste son père et sa sœur. Ils ont pris leur enfant et se sont concentrés sur elle, comme d'habitude ils ont appelé le père qui était à la salle de sport, c'est ce que j'ai entendu.
Je ne suis pas bête, je vois bien de la gêne dans leurs yeux surtout lorsque je parle du voyage de leur fils. Surtout sa mère, c'est une femme elle n'arrive pas à cacher sa gêne. Si je me suis subitement rapproché d'eux c'est pour savoir et j'aurais mes réponses d'ici peu de temps.
On passe l'après-midi avec eux puis on rentre. Je m'occupe de Damarys, le bain le bibi est au lit. Elle ne se réveille qu'à 3h pour prendre le deuxième biberon qui la fait dormir jusqu'à 9h. Bientôt la fin de la grâce matinée maman.
Comme convenu j'ai payé l'école et le reste je me suis rendu au marché pour nous prendre quelques affaires à se mettre pour Nos nouvelles activités.
Fidèle au moutouki, j'ai trouvé un bon coin où m'asseoir pour fouiller mes articles.
-virginie !
Je me retourne.
Alice (souriante) : eeeh ma belle-sœur oh !
Moi (répondant à son sourire) : bonjour ma belle.
On se fait la bise.
C'est la cousine d'Ernest, vous voyez dans nos familles il y a toujours deux cousins qui s'aiment trop là, toujours collés, c'est le cas pour eux...
Alice (regardant key) : c'est la photocopie de son père !
Moi (souriante) : n'est-ce pas ?
Alice (l'air déçue) : donc KOFFI a vraiment abandonné le beau bébé là pour suivre la blanche !
Moi (pincement au cœur) : ah ! Les choses des hommes...
Alice (bousculant la tête) : vraiment virginie tu as un cœur oh ! Moi je n'allais pas supporter !
Moi (rire jaune) : de faire comment ? C'est la vie !