Un Milliardaire Pas Comme Les Autres
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Chapitre 6 Chapitre 6

Ce matin je quitte la maison pour me rendre à mon lieu de travail, après le départ de maman pour le centre commercial. Je me suis habillée d'un jean gris avec un t-shirt blanc. Mes cheveux ont été réunis en un chignon bas orné de quelques pinces pour ne pas avoir de problème avec mes cheveux. Je descends du bus et marche le long du trottoir avant de traverser la route. Je passe devant un magasin de fruits, je m'arrête sur place pour y acheter quelques pommes ainsi qu'une bouteille d'eau.

Je poursuis ma route jusqu'à l'immeuble que je suis en train de peindre, lorsque j'arrive sur place j'ai la surprise de voir une voiture de luxe garée à côté du trottoir. Je fais mine de ne pas faire la curieuse et continue ma route jusqu'à l'entrée du bâtiment, au moment où j'allais ouvrir la porte et une voix m'interpelle. Je me retourne pour faire face au malpoli de la dernière fois.

Mais que fait-il là ?

Il se dirige vers moi pendant que je le regarde avec interrogation.

- Bonjour mademoiselle comment allez-vous? J'aimerais vous parler.

- Et bien moi je n'ai rien à vous dire je pense que tout a été dit lors de notre dernière entrevue dans votre bureau, lui répondis-je en ouvrant la porte pour de bon.

- Écouter je n'ai pas fait le déplacement pour rien, j'aimerais que vous m'écoutiez.

J'entre dans l'immeuble en faisant mine de ne pas l'écouter, je commence à monter les marches d'escalier.

- Je vous ai dit que je n'avais rien à vous dire, je suis désolée si vous avez fait le déplacement de votre villa de luxe jusqu'ici mais sachez que je n'ai pas le temps de vous écouter.

- Je pense que vous devriez arrêter de monter les marches et m'écouter un instant au-moins.

Je continue de monter marches sans le regarder.

- Je suis désolé mais si vous voulez me parler vous devez le faire maintenant, lui répondis-je en continuant de monter les marches d'escaliers.

- Très bien alors je voudrais que vous travaillez pour moi, annonce-t-il.

Je m'arrête en réalisant ce qui vient de dire, je crois que j'ai quand même malentendu parce que moi travaille pour lui. Alors ça non je peux pas !

Je me retour et le regarde il porte une chemise blanche avec un costume noir sur mesure.

- Est-ce que vous allez bien ? Parce que je pense que vous vous êtes trompé lorsque vous avez dit que vous voulez que je travaille pour vous.

- Non je ne me suis pas trompé, je suis venu ici pour vous proposer le poste de professeur d'art pour mon fils Giovanni.

J'émets un rire nerveux, il est malade où quoi ? Il est hors de question que j'accepte de travailler pour lui.

- Non, je suis désolée mais je ne peux pas, lui répondis-je avant de reprendre la marche.

- Mais pourquoi ? Je suis ici pour vous proposer le un poste qui vous sera beaucoup mieux rémunéré que celui que vous avez en ce moment.

- Ce n'est pas pour l'argent mais je peux pas accepter c'est tout.

- Je sais très bien que vous ne voulez pas travailler pour moi mais si je suis ici c'est en particulier parce que mon fils. Il vous à choisir en tant que professeur, je ne peux rien y faire. J'ai embauché un autre professeur mais il semblerait que Giovanni ne soit pas intéressé par ce dernier. Je suis ici parce-que vous êtes alors ma seule option.

Je ne vais pas accepter malgré ce qu'il vient de dire.

- Cela me désole mais je ne peux pas accepter votre demande, je vous prierai alors de bien vouloir me laisser. Je dois travailler, lui répondis-je en ouvrant la porte qui donne sur le toit.

Je l'entends soupirer puis redescendre c'est parfait je vais enfin pouvoir travailler. Je me change vite fait avant d'ouvrir mes pots de peinture et de me remettre au travail sur la nacelle. J'ai l'impression que la journée va être longue, il n'aura qu'à trouver une autre solution car je ne vais pas accepter de travailler pour lui.

Point de vue de Massimo

Après avoir déposé Giovanni à l'école ce matin, j'ai décidé d'aller rendre une petite visite à Mademoiselle Moretti. Il fallait à tout prix que je règle ce problème aujourd'hui. A bord de ma voiture, je demande au chauffeur de m'amener pas loin du chantier que je supervise. Une fois sur les lieux j'attends une dizaine de minutes avant que cette dernière ne pointe le bout de son nez.

Elle est vêtue simplement comme la première fois que je l'ai rencontrée mais cette fois-ci elle ne porte pas de salopette. Une fois qu'elle dépasse la voiture je descends de cette dernière et me dirige vers elle. Lorsque j'appelle elle s'arrête pour me regarder elle à l'air surprise de me voir ici.

Moi même je suis surpris d'être ici mais si la raison n'était pas si importante que ça je ne serais pas là. Après une lutte intérieure j'ai ravalé ma fierté pour lui exposer le problème auquel je faisais face. Cette dernière n'a fait preuve d'aucune compassion si ce n'est de décliner mon offre le plus fermement possible. Je ne voulais pas m'avouer vaincu malgré le fait d'avoir persisté, elle est restée sur ses marques. Je n'ai finalement pas eu d'autre choix que de laisser tomber, j'ai alors fait marche arrière et je suis retourné à ma voiture pour me rendre à mon bureau.

Je ne dois pas négliger mon travail déjà que j'avais une tonne de rendez-vous pour aujourd'hui. Une chose est sûre je tiens toujours mes promesses et j'ai promis à Giovanni de cette jeune femme serait sa professeur. Je compte bien tenir parole.

Éclipse de la journée

Giovanni et moi avons dîner il y a quelques minutes, j'ai alors entrepris de le mettre au lit. Il n'a pas cessé de me demander si j'avais pu parler à cette Dalia. J'ai dû lui répondre que j'avais été trop occupé pour pouvoir le faire aujourd'hui, je ne pouvais pas lui répondre en lui disant que cette dernière avait refusé mon offre d'emploi. Ça aurait été beaucoup trop compliqué à expliquer et ça lui aurait sûrement causé de la peine.

Je caresse la chevelure de mon petit lion en lui souhaitant une bonne nuit. Une fois que je sors de sa chambre, je me dirige vers la mienne. Je prends une douche et essaie de me mettre au lit en espérant que ma prochaine tentative soit meilleure que la précédente. Je vais devoir convaincre cette jeune femme et cela par tout les moyens.

Point de vue de Dalia

Je rentre à la maison après une longue journée de travail, j'ai dû m'arrêter à un supermarché pour y acheter du fromage vu qu'il n'y en a plus. J'ai tourné un peu dans le magasin pour voir si je n'avais rien oublié, j'ai finalement ajouté du lait à mon sachet de courses. En sortant de la supérette j'ai le malheur d'être interpellé par une voix qui ne m'est pas étrangère.

Je me retourne pour faire face à Ugo mon ex, il ne manquait plus que ça. Le retour d'un fantôme qui ne veut point quitter ma vie. Il a coupé ses cheveux longs, il a laissé pousser sa barbe ce qui le change. Ça doit bien faire deux où trois mois que je ne l'ai pas vu. Je me demande bien ce qu'il fait là, cela fait à présent trois ans que nous ne sommes plus ensemble mais il semble toujours me courir après. J'ai l'impression qu'il ne comprend pas la signification du mot "Rupture".

- Que veux-tu ? Lui demandais-je froidement en le dépassant.

- Bébé je t'en prie laisse-moi t'expliquer, ça fait trois ans que j'essaie de me faire pardonner mais tu ne veux pas m'écouter.

Il me retient par le bras

- Je n'ai plus rien à te dire, je t'ai déjà dit que je voulais plus entendre parler de toi alors je ne comprends pas pourquoi tu reviens sans cesse pour me tourmenter. Lui dis-je en le regardant.

- Dada....

Je me fige à l'écoute de ce surnom je ne peux pas l'oublier, il est le seul à m'appeler comme ça. Il se disait affectif mais aujourd'hui je n'y crois plus. Je me suis ressaisi après une minute de doute.

- Ugo, je t'ai déjà dit que c'était fini pourquoi tu ne veux pas le comprendre ? C'est vrai on a eu une histoire ok mais ça n'a pas marcher alors tires une croix sur cette dernière comme moi je l'ai fait.

- Dalia il m'est impossible de tirer un trait sur notre histoire, nous avons été en couple pendant près de cinq ans, tu ne peux pas me demander de jeter ses cinq années à la poubelle aussi facilement. Je ne sais pas ce qu'elles ont représenté pour toi mais moi je ne peux pas y renoncer.

L'entendre parler ainsi me dégoûte si je n'avais pas découvert ça je l'aurai sûrement crû.

- Ugo j'ai l'impression que tu as la mémoire courte, je retire mon bras de son emprise. Tu m'as trompé je te signale ! D'accord j'ai fait des erreurs, on a fait des erreurs mais tu aurais pu tout simplement me parler. On aurait pû en discuter mais non tu as décidé de me tromper et tu ne l'as pas fait qu'une seule fois, ni deux fois mais pendant près de deux ans Ugo. Tu m'as vraiment déçu à un point pas possible, je te prierai de ne plus jamais venir m'interpeller. Refait ta vie comme moi je l'ai fait, si tu persiste je risque de porter plainte pour harcèlement et je suis très sérieuse à ce sujet.

- Dalia je t'en prie, je t'en supplie tu peux pas me faire ça. C'est vrai que j'ai été faible mais je te promets que je recommencerai plus, rappelle-toi de comment nous étions heureux avant ça.

- Tu aurais dû y penser quand tu me trompais, cela ne m'intéresse plus comme je te l'ai dit j'ai tourné la page alors tu ferais mieux de faire de même. Adieu lui dis-je fermement en tournant les talons.

Ugo me court après en m'appelant mais je décide de ne pas céder, je continue de marcher jusqu'à prendre le taxi pour me rendre chez moi. Je ne peux m'empêcher de laisser quelques larmes échapper à ma vigilance, quelques souvenirs de notre relation me parviennent de nouveau. La peine et la douleur ressenties sont encore présentes.

Une fois à la maison je trouve maman qui a fait le dîner, l'embrasse, pose les courses que j'avais en main. Puis je monte poser mes affaires, me laver les mains et prendre une douche avant de descendre pour dîner avec ma mère. Elle m'a demandé comme à été ma journée, je lui ai raconté que ça s'était assez bien passé en évitant de parler de monsieur le milliardaire et de son offre d'emploi. Je ne tenais pas à subir un interrogatoire de sa part, je n'en avais plus la force.

Je ne pouvais encore moins mentionner le prénom de Ugo, ce dernier lui sort littéralement par les oreilles. Je dois bien l'avouer qu'elle le déteste à mort après ce qu'il m'a fait subir. Une fois le dîner terminé j'ai débarrassé, fait la vaisselle et je suis parti directement me coucher. J'étais tellement fatiguée par les événements de cette longue journée que je ne souhaitais qu'une seule chose dormir.

                         

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