Un Milliardaire Pas Comme Les Autres
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Chapitre 5 Chapitre 5

Aujourd'hui nous sommes samedi et Giovanni ne va pas à l'école. C'est parfait parce que je suis obligée de lui trouver un nouveau professeur d'arts.

Il fallait qu'il soit là pour pouvoir le voir par lui-même, nous allons faire un travail d'équipe. Moi je m'occupe de sa carrière et de son niveau et Giovanni l'examine physiquement.

Si il lui convient on l'embauche, si il ne nous convient pas on ne l'embauche pas.

Giovanni prend place à ma gauche, il me regarde dans les yeux. Il est beau dans son ensemble petit bateau.

- Tu es prêt ?

- Sí papa!

- Très bien on peut commencer.

Nous avons aujourd'hui six professeurs qui veulent le poste, nous avons les noms suivants:

«

-Monsieur Rosso

-Madame Belila

-Monsieur Morin

-Madame Violeneta

-Mademoiselle Moretti

-Monsieur Porto »

Nous recevons alors monsieur en premier, nous avons la surprise de découvrir un jeune homme de vingt-six ans selon son dossier.

- Bonjour !

- Bonjour, lui répondit-on ensemble.

- Allez-y prenez place, lui dis-je en ouvrant son dossier.

- Merci, fit-il en étant crispé.

- D'après ce que j'ai lu vous êtes diplômé depuis déjà quatre ans,

- C'est exact!

- Vous avez travaillé dans divers domaines et endroits mais jamais avec des enfants alors pourquoi voulez-vous changer cela en travaillant pour moi?

- Je...je me suis dit que cela m'enrichirait.

- D'accord, je lance un regard à Giovanni qui me regarde après avoir regardé le jeune homme assis en face de nous.

Je vous passe les quatre premiers entretiens qui ont été assez désespérants. Giovanni n'en a apprécié aucun d'entre eux, si les deux prochains ne sont pas mieux ça va être assez compliqué à l'avenir.

Giovanni sort vite de la pièce pour aller aux toilettes, pendant ce temps je souffle aussi avant de recevoir la prochaine personne.

Lorsque j'entends frapper à la porte je lâche un " Entré ".

Après que la porte se soit ouverte et soit refermée, j'entends des pas.

- Je vous pris de prendre place, je le dis en ayant le nez dans son dossier.

- Alors mademoiselle Moretti j'ai...

- Vous? on le dit en ayant vu nos visages.

Elle se lève de son fauteuil en disant :

- Ah non!

J'ai eu l'horreur de découvrir mademoiselle l'artiste juste assise dans le fauteuil en face de moi.

- Comme vous venez de le dire.

Elle prend son sac et c'est à ce moment-là que Giovanni fait son entrée.

Il se dirige vers nous en courant, il me dépasse et enlacer la brune maladroite.

- Vous êtes venue me voir ? Lui demande la petite tête blonde.

- Pas vraiment mon petit ange, elle se met à sa hauteur pour pouvoir l'observer et lui répondre.

- Alors pourquoi êtes-vous ici ?

- Je suis ici pour chercher du travail et toi?

- Je suis ici avec mon papa, il me regarde et regarde la demoiselle. Nous sommes ici pour chercher mon nouveau professeur d'arts, lui expliqua-t-il.

Mais comment mon fils connaît-il cette maladroite ?

À quelle moment se sont-ils rencontrés ?

Elle me regarde et semble étonnée.

- Papa, papa, il vient vers moi.

- Sí mio figlio, il s'assoit sur mes genoux.

- Papa c'est la dame dont je te parlais, la dame du parc qui m'a aidée quand j'ai eu mal aux genoux.

J'écarquille les yeux en réalisant ce que mon fils vient de me dire.

- D'accord,

- Papà, je veux qu'elle soit ma professeur d'arts s'il te plaît, me dit-il.

- Nous allons voir mon fils, on va d'abord poursuivre l'entretien d'accord ?

Il hoche la tête et prend place dans son fauteuil avec un sourire aux lèvres.

- Alors mademoiselle Dalia Moretti, je peux voir que vous avez suivi une formation en art plastique après l'obtention de votre baccalauréat.

- C'est exacte,

Elle a repris place dans le fauteuil, elle reste droite et semble confiante.

Nous poursuivons l'entretien, elle a fait un excellent parcours. Son cursus scolaire, universitaire et même son travail sont impeccable.

Elle semble être une personne qui prend son travail au sérieux mais son caractère n'en reste pas moins un défaut.

- Merci bien, nous vous contacterons dès que possible.

- Très bien, fit-elle en se levant.

- Bonne journée mademoiselle, dit mon fils.

- Bonne journée à toi aussi piccolo Angelo, lui répondit-elle en regardant mon fils.

Nous avons reçu le dernier qui attendait encore dans la salle d'attente.

Nous sommes ensuite allés dans un restaurant pour pouvoir déjeuner ensemble. Mais j'ai rencontré Aldo, il a proposé de rester avec nous.

- Alors, comment se sont passés les entretiens ?

- Assez bien on va dire dans l'ensemble, lui dis-je en regardant Giovanni déguster sa glace.

- Alors il doit avoir quelques profils qui sont intéressants n'est-ce pas ?

- Giovanni n'a pas apprécié tout le monde, il a surtout apprécié une jeune dame.

- Ah bon et qu'a-t-elle de si spécial ?

- Pas grand-chose, elle l'a juste aidée lorsqu'il a eu un petit accident. Le courant semble passer avec elle, mais moi je ne suis pas pour qu'elle travaille pour nous.

- Pourquoi donc?

- Je ne sais pas, je ne l'apprécie juste pas.

- D'accord je ne vais pas insister.

Quelques jours plus tard...

Je suis installé dans mon bureau, je travaille depuis chez-moi. Alors que je travaille, la porte de mon bureau s'ouvre.

Je découvre alors mon petit Giovanni, il vient me voir. Je referme mon ordinateur pour lui donner toute mon attention. Il contourne mon bureau et vient sur mes genoux, il pose sa tête sur mon torse sans rien dire.

- Mio Angelo, que se passe-t-il ?

Je lui caresse sa petite tête d'amour en attendant une réponse.

- Papà, je veux que mademoiselle Dalia vienne s'il te plaît, je n'aime pas mon professeur d'arts, me confie t-il d'une petite voix.

En effet, je n'ai PAS accepté d'embaucher mademoiselle Moretti. Et cela fait quelques jours que mon fils à rencontrer son nouveau professeur d'arts mais il ne l'apprécie pas.

Je ne comprends pas ce qu'il se passe et pourquoi il ne l'apprécie pas. Il a l'air pourtant compétent.

Giovanni ne semble plus aussi heureux que d'habitude, même sa maîtresse m'a convoquée pour me demander ce qu'il se passe.

Il a toujours de bonnes notes mais il n'a plus ce petit éclat dans les yeux.

- Pourquoi veux-tu tant qu'elle soit ta professeure d'arts ?

- Par-ce-qu'elle est gentille papa, c'est une gentille madame, me répondit-il en touchant la chemise.

- D'accord je te promets de faire tout ce que je peux pour qu'elle travaille pour nous d'accord ?

Il se redresse pour me regarder.

- Sérieusement papa?

- Sí mio figlio, je le ferai.

- Papà,

Il me reste encore beaucoup à faire, je ne sais pas comment je vais faire pour qu'elle travaille pour nous.

Je ne suis pas heureux de devoir l'embaucher mais je suis obligée, c'est pour le bonheur de mon fils.

            
            

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