Un Milliardaire Pas Comme Les Autres
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Chapitre 4 Chapitre 4

Je suis en train de faire la vaisselle dans la cuisine lorsque Ornella m'apporte les assiettes.

- Merci,

Elle me sourit et s'adosse à la paillasse.

- Alors ça dit quoi?

Je tourne la tête vers elle, c'est le moment d'une petite discussion entre " femmes ". Je déteste assez ces moments là mais bon je dois y faire face pas le choix.

- De quoi parles-tu ?

- Bah je te parle de toi, de ta vie amoureuse, de ton travail.

Elle me dit ça en souriant.

- Ornella, je souffle. Il n'y a pas de vie amoureuse, ne t'inquiètes pas lorsque je serai prête pour une vie amoureuse je te le ferai savoir. Je continue de laver les assiettes.

- Dalia, je sais que ta rupture avec Ugo n'a pas été facile mais ça remonte à il y a maintenant trois ans. On a vu aucun homme autour de toi depuis toutes ses années, fit Ornella avec tendresse.

Je sais très bien qu'elle ne pense pas à mal mais ce n'est pas le moment pour moi de penser à l'amour. Comment elle l'a si bien dit ma rupture avec mon ex n'a point été facile à supporter.

J'en ai souffert et je suis encore en train de me remettre de cet affreux souvenir.

- Ornella ne t'inquiète pas, j'ai encore toute la vie devant moi, je n'ai que vingt-quatre ans. Je rince une assiette. Je ne suis pas un cas désespérée.

- Si tu es un cas désespéré, on s'inquiète pour toi et on veut ton bonheur, fit-elle en essuyant une assiette.

- Je n'ai pas besoin de courir vers le mariage, il viendra à moi lorsque ce sera le bon moment.

Elle se met à rire.

- Alors et niveau travail ? Me questionna la blonde à la coupe courte carré.

- Je compte chercher du travail dans quelques jours. J'ai bientôt fini mon travail sur l'immeuble des Laranz.

- Ah ok d'accord mais tu sais que tu devrais ne pas travailler autant ?

- Mais je tiens à travailler, j'ai besoin de travailler, lui dis-je en coupant l'eau.

- Tu as surtout besoin de profiter de la vie, intervient la voix masculine de mon grand-frère.

- Renzo, que fais-tu là ? Je croyais que tu étais au salon avec maman et Nina.

- Bah je me demandais ce que vous mijotez toutes les deux rien de plus, dit-il en nous regardant.

Ornella pose la dernière assiette.

- Bah la vaisselle comme tu viens de le voir, lui répondis-je en m'essuyant les mains.

- Tu devrais travailler beaucoup moins, je peux très bien donner un peu plus d'argent à maman pour les dépenses mensuelles.

- Renzo, je n'ai pas besoin de ça j'aime travailler et contribuer aux dépenses mensuelles. Cela ne me dérange pas le moins du monde, dis-je à mon grand-frère.

- Chéri laisse ta sœur elle est têtue comme une tête de mule on n'y peut rien, tranche Ornella.

Nous quittons la cuisine avec de quoi boire, nous retournons au salon rejoindre maman et sa petite fille.

En effet, je ne suis pas enfant unique. J'ai un grand-frère du nom de Renzo Moretti et une belle sœur Ornella Moretti et ma petite nièce adorée Nina Moretti âgé de cinq ans.

Ma petite famille est adorable, dommage que notre père ne soit plus là.

Dans ma famille, ils ne veulent pas que je travaille autant et que je pense à faire des économies pour pouvoir prendre mon propre appartement, profiter de la vie etc... Mais moi j'aime contribuer aux dépenses, je ne veux pas être un poids pour eux. Je veux être indépendante et travailler comme tout le monde, en même temps Renzo à aussi une famille à sa charge.

Je gagne assez bien la vie avec ce que je fais, si je voulais partir du nid je l'aurai fait depuis longtemps mais ce n'est pas ce dont j'ai envie maintenant. Depuis le décès de papa plus rien n'est comme avant, je profite donc de notre mère.

Nous avons passé la soirée au salon à jouer à un jeu de société puis ils sont rentrés chez eux avec la petite qui s'était déjà endormie un peu plus tôt.

Je suis allée me coucher et ma mère à fait de même.

Le lendemain matin, je me suis levée tôt comme d'habitude pour aller bosser. Je dois terminer la peinture murale de l'immeuble.

J'ai fait le petit-déjeuner, le ménage et je suis partie. Maman était encore au lit, je sais qu'on est samedi et qu'elle se lèvera pas tôt vue qu'elle est fatiguée et qu'elle commence le travail à partir de quatorze heures.

Après avoir pris le bus et fait tout le reste du chemin à pied, je suis enfin arrivée au bas de l'immeuble. Je croise aussi l'oncle Filippo, je suis heureuse de le voir.

- Bonjour oncle Filippo, comment vas-tu ?

Je lui fais la bise et me sépare de lui.

- Je vais bien merci et toi?

- Ça va bien merci, lui répondis-je.

- Je suis heureux de voir que ça avance très bien ton travail.

- Moi aussi, j'aurais fini ce dernier dans quelques semaines.

- Perfecto!

Je monte dans l'immeuble pour continuer mon travail, je me change et je me fais un chignon.

Je monte sur la nacelle avec mon outils de travail et c'est parti pour six heures de travail avec une pause de trente minutes.

À la fin de ma journée je vais rendre visite à Zola ma meilleure amie. Je passe chez elle directement, elle vit dans un petit appartement.

- Salut beauté comment vas-tu ?

Elle se pousse pour me laisser entrer.

- Ça va bien merci et toi ?

- Ça va bien merci, tu fais quoi là ?

- Je fais à manger en même temps Mina est là, me dit-elle en allant vers le salon.

Mina est sa petite sœur, elle est âgée de dix-huit ans et vient d'avoir son baccalauréat.

- Coucou bébé comment vas-tu ?

Je vais lui faire un bisou.

- Je vais bien merci ma grande, elle se repose dans le canapé.

- Alors comment vas-tu avec la future maman ?

Elle lance un mauvais regard à sa sœur.

- Quoi tu lui as dit?

- Ouais je le lui ai dit et ? Lance-t-elle depuis la cuisine.

- Manque plus que tu le dise à maman !

- Si tu veux je le fais de ce pas un petit coup de file et c'est fini.

- C'est bon les filles arrêter ! Leur dis-je

Elles se regardent et balance :

- Ok.

Je me tourne vers Mina et je la regarde.

- Alors comment tu te sens? Tu as déjà fait une visite chez le gynéco ?

- Non j'y vais dans deux semaines, j'avoue que j'ai grave peur de maman.

- Je te comprends mais tu vas le garder?

- Bien-sûr je vais garder mon bébé, il n'est coupable de rien.

Je suis heureuse de l'entendre me dire ça, ça prouve qu'elle grandit.

- Et le futur papa ?

- Bah il le sait mais bon il ne m'a pas encore donné de nouvelles, pour l'instant je lui laisse le temps d'assimiler ça.

- Je suis désolée bébé, je la prends dans mes bras. En même temps tu fais le bon choix, laisse lui le temps de s'en remettre un peu.

- Ok merci, me répondit-elle en restant dans mes bras.

- Et les cours ?

- Bah ça va, je m'en sors assez bien pour le moment.

- Ok je serais toujours là pour toi, lui dis-je.

- Je sais merci.

- Et moi je compte pour du beurre ?demande Zola en nous rejoignant.

- Mais bien-sûr que non, lui dis-je.

J'ai passé toute l'après-midi avec elles puis je suis rentrée chez moi vers dix-neuf heures. J'ai fait la cuisine en attendant qu'elle rentre.

Mais bon je ne compte pas abandonner le fait que je dois chercher du travail, je veux un travail fixe en plus de mes autres boulots parallèles.

            
            

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