La fin de la mission
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Chapitre 5 Chapitre 05

4-

~~~ Diane ~~~

Il est 19h 25 quand j'arrive à la station-service pour récupérer le fameux Ange Gabriel. Il est assis dans un coin en train de boire un pop orange. Enfin, la boisson des gens qui n'ont pas de quoi se payer de l'Orangina, quoi ! Il est entouré de rois autres mecs, qui semble aussi fauché que lui. J'arrive à leur hauteur et klaxonne. Dès qu'il remarque ma voiture, le fameux Ange Gabriel se lève, dit au revoir à ses amis et arrive vers la voiture en riant des conneries que ses mis lui sortent.

Il grimpe dans la voiture en me disant :

- Je ne sais pas où tu m'emmènes mais sache que je suis l'enfant de quelqu'un. Si tu me joue un sale tour, mes frangins du PK6 te le feront pater.

Je le regarde et le toise et lui dis :

- Garde tes menaces pour impressionner les petites des mapanes. Si je permets ce soir à tes fesses de salir le cuir des sièges de ma voiture, c'est parce que j'ai besoin de toi en vie. Donc, papa, ferme ta gueule. Tu ne me fais pas peur.

Il finit effectivement par se taire. Je lui dis alors :

- Je vais m'arrêter quelque part. Tu pourras descendre et passe à l'arrière. J'ai fait quelques petites emplettes pour toi. C'est quoi ta pointure ?

Il garde le silence. Je lui demande alors :

- Tu as perdu ta langue ?

Il me regarde et me dit :

- Tu m'as demandé de la fermer, alors, je la ferme !

Je hausse les épaules et lui dis :

- Oui, c'est ça. Tu es plus intéressant quand tu la fermes. De toute façon, je ne m'attends pas à ce que tu parles. Je veux juste que tu fasses de la figuration ce soir à un diner de St Valentin.

Il hausse les épaules et décide de m'ignorer. Bientôt, je me gare en toute sécurité et lui demande de passer à l'arrière pour aller essayer les vêtements que j'ai acheté pour lui. J'ai pris cinq chemises de tailles différentes. J'ai fait de même avec les pantalons et les sous-vêtements. J'ai pris cinq paires de mocassins de pointures différentes. Il ose me dire :

- Je chausse du 43 ! Et j'ai horreur d'avoir la bite serrée dans un boxer.

- Dis plutôt que tu ne connais pas la valeur d'un boxer. On s'en fout de la longueur de ta bite du moment qu'elle rentre dans un pantalon.

- Elle a même pensé à prendre une montre ! Rappelle-moi pourquoi tu m'invites diner ?

-Je veux rendre mon ex jaloux en te présentant à lui. Tu n'as qu'à jouer le rôle du parfait petit ami. Au fait, tu n'as (rien à lui dire.il te suffira juste de me tenir la main et de me sourire. C'est tout ! Personne n'a besoin de savoir d'où tu sors.

- Seigneur ! On m'a loué pour la soirée ! Je suis une chose qu'on emprunte pour la soirée et qu'on pourra jeter par la suite. J'accepte le deal uniquement parce que je vais porter un Polo Ralph Lauren. Sinon, je t'aurais dit d'aller te faire voir ailleurs.

- Tais-toi ! Garde ton français pou tes amis du Mapane. Je t'ai dit qu'on n'a pas besoin d'entende le son de ta voix. Et pas la peine d'écarquiller les yeux quand je te présenterai.

Elle me regarde comme si j'étais une folle ; il n'ose pas poster plus de question. Par le rétroviseur intérieur, je le regarde se changer. Il me dit alors :

- J'aurai le droit de garder les vêtements après ce diner ?

- Oui ! Maintenant, ferme-la ! C'est pas vrai !

Il se tait pendant tout le reste du chemin. Ce n'est qu'au moment où nous arrivons en bordure de route près du restaurant « Les saveurs d'Iyona », que monsieur me demande :

- Au fait, c'est quoi ton prénom ?

Je le toise et lui réponds :

- Diane.

- Diane comme la déesse romaine de la chasse. Tu t'y connais en mythologie ?

Je le regarde et lui demande :

- Quand je te demande de la fermer, quelle partie de ma phrase as-tu du mal à comprendre ? Tu veux peut-être que je parle chinois ?

Il me regarde comme si j'étais une imbécile et me répond :

- Aucune langue ne s'appelle le chinois. Les Chinois parle Mandarin.

J'explose et lui dis :

- Quelqu'un t'a dit que je suis encore au lycée ? Je te signale que tu n'es qu'un abruti de pompiste qui crève la dalle ; Alors, si tu as envie de te remplir la panse, ce soir, boucle-la.

Il me répond avec un sourire :

- Les humains n'ont pas de panse. Nous ne sommes pas des vaches. Je trouve l'expression se remplir la panse, complètement stupide.

Je commence à avoir des maux de tête. Autour de nous, heureusement personne ne passe. J'en profite alors pour lui flanquet un coup de sac à main au niveau du crâne. Il amortit le coup avec son coude et me dit :

- C'est bon, je me tais. Pas besoin d'être agressive.

Je lui ordonne de se taire et le tire par le bras pour qu'il avance. Quand nous arrivons devant la porte principale du restaurant, je lui demande de me tenir amoureusement la main. Il s'exécute. Nous arrivons à l'accueil. De suite, je reconnais la connasse qui set de belle-sœur à Emery. Elle doit avoir 15 ou 16 ans. La dernière fois que j'étais de passage à Libreville, elle m'a coursé dans les allés de l'hypermarché Mbolo avec l'intention de me bastonner et de me laisser nue. Heureusement pour moi, un vigile passait par-là et a pu nous séparer. Dès qu'elle me voit, elle quitte son poste derrière le comptoir, et vient se placer devant nous.je peux lire son prénom à badge qu'elle porte sur sa chemise toute blanche. Sarah.

Elle ose me regarder droit dans les yeux et me dire :

- Il n'y a pas de place pour toi ici. Je vais tranquillement te raccompagner à ta voiture.

Je regarde à l'intérieur. Les table sont magnifiquement dressé avec des chandeliers dessus et des rose, blanches et rouges. Il y a beaucoup de couples attablés mais je peux remarquer une table vide, au milieu. Je regarde la fameuse Sarah et lui dit :

- Nous sommes dans un restaurant ou je me trompe ? Je suis venu voir mon fils et diner en charmante compagnie avec mon fiancé ici présent.

- Je viens de te dire qu'il n'y a pas de place pour toi ici. Je te demande de sortir.

Là, je remarque Jerem qui se lève de table et vient vers nous. Il me regarde, regarde Sarah et demande ce que je fais là.

- e viens pour diner en compagnie de mon fiancé. Je ne comprends pas pourquoi cette pimbêche m'empêche d'entrer. Et où se trouve mon fils ?

Là, Jerem me demande :

- Tu es vraiment sérieuse, Diane ? Tu ne préviens personne de ton arrivée et c'est à 20h 30 que tu demandes à voir ton fils ?

Je hausse les épaules et dit à la fameuse Sarah en la toisant :

- C'est compliqué avec vous les myènès. Non seulement, je ne peux pas manger ici alors que c'est un restaurant, mais en plus, vous prenez mon enfant en otage. Est-ce que vous étiez avec moi à la maternité quand j'ai poussé pour mettre Mathis au monde ?

J'entends alors l'imbécile de service que j'ai loué pour la soirée, die en me prenant dans ses bras :

- Je vous présente de excuses pour le comportement de ma fiancée. Elle a tendance à oublier les bonnes manières. C'est la S Valentin et nous souhaitons simplement diner. Je vous garantis qu'il n'y aura pas d'esclandre.

Au moment où je m'apprête à rouspéter, l'imbécile de service pose ses lèvres sur les miennes après m'avoir donné une tape sur les fesses. Jerem dit alors à cette Sarah :

- Puisque monsieur assure qu'il contrôlera les actions de Diane, trouve-leur une table dans le fond.

- Au non ! Je vais faire mieux que ça. Je vais leur faire des emportés. Je reviens.

Elle s'en va. Je reste face à Jerem qui me demande :

- Qu'est-ce qui t'a pris de crever les pneus d'Iyona la dernière fois que tu es passé à Libreville ? Qu'est-ce qui s'est passé dans ta cervelle de moineau ?

Je souris et lui réponds :

- J'avais simplement envie de me défouler.

Il me regarde puis regarde mon faux fiancé. Il lui dit :

- Dîtes-moi, lorsque vous serez mariés, elle continuera à courir après mon frère et à emmerder ma belle-sœur ou vous comptez mettre un terme à sa folie ?

Mon imbécile de service répond :

- Je suis d'avis que mon amour pour elle la convaincra de changer. N'est-ce pas ma puce ? fait-il en m'embrassant sur les lèvres.

                         

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