Chapitre 1
~~~ Diane ~~~
A Libreville, dans une suite de la Résidence Nomad', un 13 février.
Chapitre 1
~~~ Diane ~~~
A Libreville, dans une suite de la Résidence Nomad', un 13 février.
- Est-ce que tu me sens doudou ? Hum ! Oh C'est bon ! Est-ce que tu me sens ?
- Oui, ooh, C'est bon. Tu es mon champion, mon Goliath, mon Samson, dis-je en hurlant.
- Oh bébé, je jouis. Oh, bébé ! OOOOOOOOOH !
Ça a duré deux minutes au chrono. Entre le moment où il est entré en moi et le moment où il en est ressorti. Deux minutes. Deux minutes de simulation. Il a pris son pied en versant sa semence en moi. Il me pose un baiser baveux sur les lèvres et saute du lit. Il est satisfait et le montre en bombant le torse. Il me dit :
- Bébé, laisse-moi te dire que ton corps est un véritable médicament. Quand je pense à ma bêtasse de femme qui ne sais même pas comment faire lever ma bite. Toi, tu mérites une Ferrari.
Je sors de la torpeur dans laquelle je me suis retrouvée plongée et lui dis :
- Je veux ma Ferrari demain. Tu es capable, non ?
Il continue de se gargariser, se prenant pour un prince. Il me répond :
- Je suis capable, toi aussi. Pointe-toi à 10h chez Gesparc. Prépare-toi à dépenser cent mille francs en forfait car tu vas appeler le monde entier pour raconter que Peter Makaya Mabik est capable.
Il s'en va vers la salle de bain, laissant ostensiblement balancer son sexe comme si c'était une œuvre d'art. Je reste là à me dire que vraiment, certaines femmes doivent pleurer toutes les nuits dans leurs lits après avoir dû satisfaire une chenille comme celle de monsieur le PDG, Peter Makaya Mabik. Le type pense avoir un anaconda comme sexe alors que c'est tout le contraire. Mais bon...
Dès que j'entends l'eau couler dans la salle de bain, je saute furtivement du lit et vais vers le fauteuil où il a abandonné son attaché-case. Je l'ouvre et fouille. Je trouve une enveloppe sur laquelle il y a écrit : « Campement de maman Anita Gervaise Magaya. » Je glisse mon doigt à l'intérieur et en tire trois liasses de billets de dix mille francs cfa. Je ferme soigneusement tout cela et fous les trois liasses de billets sous mon oreiller. Je quitte la chambre et vais rejoindre mon amant dans la salle de bain. Il chante dans la baignoire. Il continue de se prendre pour un prince. Quand il me voit arriver toute nue, il jubile. Il me dit :
- Approche, bébé ! J'ai besoin d'un souvenir.
J'approche, alors que l'eau mousseuse, encercle son corps. Il fout ses doigts en plein dans mon sexe et reste là à le chatouiller comme si cela pouvait le guérir. Je l'encourage en racontant des bêtises, histoire de l'embrouiller. Après avoir eu sa dose avec moi, il ne se doutera pas un seul instant que j'ai pu lui voler de l'argent. Quand il en a fini avec ce petit jeu, il me dit :
- J'ai payé ton séjour pour 7 nuits. On se voit demain, n'est-ce pas ?
Je souris et lui réponds :
- Je suis ici pour toi, mon champion. Ne me fais pas attendre demain. Et n'oublie pas ma Ferrari.
Il sourit et e dit :
- Je t'ai dit demain à 10h chez CFAO. Pourquoi tu doutes ?
Je le corrige en demandant :
- C'est Gesparc ou CFAO ?
Il me dit :
- Pardon, c'est Gesparc. CFAO c'est pour ma femme. Ne va pas à CFAO.
- D'accord. Demain, 10h, chez Gesparc. Merci, mon champion.
Il sort de la baignoire et réclame un drap de bain. Je le lui tends. Je regarde sa belle tronche, son nez magnifiquement dessiné, son corps grassouillet. Cet homme est potable. En plus de cela, il n'est pas avare. C'est la raison pour laquelle, je le supporte. Bon, il faut aussi dire que je n'ai vraiment pas le choix. Quand ma grande sœur m'a présentée à Peter Makaya Mabik lors d'un dîner officiel en Belgique, j'ai tout de suite répondu aux avances de ce type. Parce que, j'étais ruinée, complètement sur la paille. C'était il y a un an, jour pour jour...
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