Un jeu dangereux
img img Un jeu dangereux img Chapitre 4 Chapitre 4
4
Chapitre 7 Chapitre 7 img
Chapitre 8 Chapitre 8 img
Chapitre 9 Chapitre 9 img
Chapitre 10 Chapitre 10 img
Chapitre 11 Chapitre 11 img
Chapitre 12 Chapitre 12 img
Chapitre 13 Chapitre 13 img
Chapitre 14 Chapitre 14 img
Chapitre 15 Chapitre 16 img
Chapitre 16 Chapitre 17 img
Chapitre 17 Chapitre 18 img
Chapitre 18 Chapitre 18 img
Chapitre 19 Chapitre 19 img
Chapitre 20 Chapitre 20 img
Chapitre 21 Chapitre 21 img
img
  /  1
img

Chapitre 4 Chapitre 4

En vivant loin de lui, j'ai appris à voir hyacinte sous son vrai jour, et avait choisi de rester à l'écart de ses sales activités.

Chaque fois, j'avais délibérément évité de rencontrer Maryline . Car, depuis mon départ pour la France , beaucoup de choses avaient changé pour moi

- Tu pourrais passer un peu de temps avec elle avant vos fiançailles. Angela est à l'église toute la journée, et ce soir, elle assistera à une réunion organisée par la paroisse. De mon côté, je vais sortir vous seriez tranquilles, toi et Maryline ...

- Il n'y aura pas de fiançailles. Parce que je n'épouserai pas Maryline .

- Alors que vous êtes promis l'un à l'autre depuis l'enfance ?

- C'est toi qui as fait cette promesse, pas moi. Tu as choisi ma future épouse, de la même façon que tu as décidé, sans me demander mon avis, que je reprendrais les affaires familiales. Je suis venu te dire que je compte rester en France : c'est là-bas qu'est ma vie, pas ici.

- Tu ne peux pas faire ça à Max , ni à Maryline .

- Comme si tu te souciais de leur sort !

- Je ne te laisserai pas me faire ça. Tu n'entacheras pas de honte le nom des dasylva.

- Je parlerai à Max et lui expliquerai que je refuse d'épouser une fiancée que je n'ai pas choisie. Et je ne me laisserai pas imposer une carrière ni une place dans le monde.

- Par ta faute, la réputation de Maryline serait détruite.

- Je ne discuterai pas de ça avec toi. Je viens de te dire que j'informerai max de ma décision et ensuite, s'il m'y autorise, je parlerai moi-même à Maryline .

- Tu ne retourneras pas en France , tu travailleras avec moi. Après tout ce que j'ai fait pour toi...

- Tais-toi ! Ne me dis pas que tu as tout fait pour moi, alors que je ne t'ai jamais rien demandé.

- Peut-être, mais tu en as profité. Tu as grandi dans la maison la plus confortable d'assinie je t'ai offert les meilleures études. Mes affaires attendent que tu les reprennes : je ne te laisserai pas leur tourner le dos.

- Ce n'est pas à toi de décider de ma vie. Je n'ai pas besoin de ta permission pour quoi que ce soit.

A vingt-quatre ans, j'aurais pu arrêter le poing qui allait me frapper, mais je n'en fit rien. Le coup me projeta contre le mur, et Je sens du sang tiède couler sur mon visage. Mais cela n'arrêterait pas mon père , je le savais pour en avoir fait trop souvent l'expérience.

Lorsque ma tête heurta le mur une deuxième fois, mon père me frappa violemment au ventre et, au moment où je me pliais en deux, le poing de mon père s'enfonça dans mes côtes. Mais cela ne fair que me conforter dans ma décision de partir. Pour toujours.

- Les hommes intelligents se battent en se servant de leur cerveau, Toi, tu utilises la peur... Mais ça ne marche pas avec moi. Si tu me frappes encore une fois, je me défendrai

- Tu l'épouseras.

- Je vis à Paris ! Je sors avec des femmes superbes, sophistiquées,

pas avec une paysanne que tu as choisie pour moi !

- Je dois aller à un rendez-vous, Nous en reparlerons à mon retour.

Je ne répond pas. Le souffle court, meurtri et le visage en sang, je regarde mon père prendre ses clés de voiture puis, quand celui-ci fut sorti en claquant la porte, je me dirige vers l'escalier pour regagner mon ancienne chambre.

Là, j'ôte ma chemise, puis je vais examiner les dégâts dans la salle de bains.

J'ai de gros bleus à l'épaule. Le bas de mon œil saignait, il était presque déchiré . Je dois probablement la recoudre, mais je m'en occuperait plus tard.

Dans l'immédiat, j'appliquerais un pansement et ficherait le camp.

Tout en m'aspergeant le visage d'eau froide, je pense à Maryline . Le choc allait être très rude pour elle, en effet. Alors, avant de partir pour de bon, peut-être je devrais aller m'expliquer avec elle et son père .

Après avoir repris ma chemise ensanglantée pour la presser sur ma blessure d'une main, j'en sort une autre de ma valise. Je n'avais même pas défait mes bagages : l'affrontement avait eu lieu une heure à peine après mon retour.

Quand j'entend frapper à la porte,je ne réagis pas, sachant que , la gouvernante, irait ouvrir. L'instant d'après, je me rappelle qu'elle était sortie pour la journée.

On frappa de nouveau, un peu plus fort.

Laissant tomber ma chemise propre dans le fauteuil, je redescend au rez-de-chaussée et me dirige rapidement vers la porte.

- Maryline ...

Les paroles lancées quelques instants plus tôt à son sujet n'étaient justifiées en rien. Je les avais prononcées dans le seul but d'échapper à la tyrannie exercée par mon père. Mais maintenant qu'elle se trouvait devant moi...

Nous nous contemplions en silence, comme si nous n'avions pas besoin de mots pour goûter nos retrouvailles.

Les yeux de Maryline n'avaient pas changé, mais son regard était plus mûr. Je contemple sa bouche, encore plus pulpeuse qu'autrefois, plus sensuelle.

Ses cheveux étaient plus longs, plus épais.

Quant à son corps... Je ne peux m'empêcher de laisser mon regard descendre sur son buste épanoui, ses courbes ravissantes.

L'adolescente maigrichonne d'autrefois s'était muée en une femme superbe. A qui j'allais briser le cœur....

C'est elle qui brisa le silence

- Je croyais que tu arrivais mercredi...

- J'ai décidé de partir plus tôt.

- Qu'est-ce qui t'est arrivé ?

- Un changement de planning. J'ai...

- Je parlais de ton visage.

- Oh... Juste une vieille cicatrice qui s'est rouverte.

- Les bleus sont tout récents

- Mon paternel...

- junior est venu me dire qu'il voulait me voir. Que c'était important.

- Je crois deviner pourquoi...

Elle me regarde en haussant les sourcils.

- Il voulait nous laisser seuls

- Ah...

- Tu sais que c'est un manipulateur-né...

Maryline préféra ne rien dire. Tout le monde pensait la même chose, mais

personne n'aurait osé le dire à voix haute.

- Entre, Maryline

Après une seconde d'hésitation, elle s'avança.

- Il faut que nous parlions

Toujours en silence, elle me suis dans la cuisine,

- Il faut que je m'occupe de cette plaie, Assieds-toi.

Elle resta debout.

- Je ne sais pas où Angela range la trousse de secours..., Ah, la voilà...

Quand, après avoir sorti une petite trousse blanche, j'essaye de couper un pansement d'une main en pressant, de l'autre, ma chemise sur son œil, Maryline sourit.

- Ça ne suffira pas. Il faut te recoudre.

- J'irai voir un médecin demain. A paris .

- Laisse-moi faire, dit-elle en prenant les ciseaux.

Elle coupa le pansement en bandes fines qu'elle posa sur le banc.

- Ça a l'air d'aller, pour toi

Maryline sourit.

- Je ne voudrais pas tacher ta robe

- Oh ! c'est un vieux truc. Ne

t'inquiète pas !

Je reste immobile tandis qu'elle essayait de refermer la plaie.

- Pourquoi vous êtes-vous battus ?

- Nous ne nous sommes pas battus : il s'est défoulé sur moi et j'ai préféré ne pas riposter. Mais c'était la dernière fois.

- Je déteste la façon dont il te traite !. Et dont il

traite tout le monde. La mère d'Andréa est malade, Elle ne peut plus travailler, et maintenant, ton père veut que sa fille la remplace au bar. Tu veux bien en parler avec lui de ma part ?

- Maryline , avant de parler d'elle avec mon père , je voudrais d'abord parler avec toi.

- Je comprends, mais je préférerais d'abord discuter de ça. Andrea ne veut pas travailler au bar.

- D'accord, je parlerai à mon père . Mais d'abord, je dois parler avec toi. J'avais justement l'intention d'aller voir Max...

- Fabrice ..., je sais que c'est difficile, mais...

en effet, je n'étais pas pressé d'entamer cette discussion. Je ne savais comment m'y prendre pour lui faire le moins de mal possible, et sans détruire la confiance qu'elle avait en max.

En outre, c'était difficile pour d'autres raisons.

Si mon père était un sale manipulateur, je n'étais pas du genre à changer d'avis juste parce que Maryline était une fille superbe.

            
            

COPYRIGHT(©) 2022