Elle prenait sa main et caressait, de haut en bas, de bas en haut, en un lent et ensorcelant va-et-vient mon sexe Jusqu'à ce que je ne puisse plus le supporter, et je la prend dans mes bras, avant de l'installer à califourchon sur moi. Mais au moment où l'extrémité de mon sexe caressait son bas ventre, Maryline le reprenait dans sa main pour le guider en elle
- Pas ici
- Si, ici
- Non... Dans mon lit.
Tout en la tenant serrée contre moi, je me leve et me débarrassa de mon
pantalon, puis je m'avance vers l'escalier tandis qu'elle enroulait ses jambes autour de ma taille.
- Les préservatifs sont dans ma valise.
- Je t'ai dit que nous n'en avions pas besoin.
Je pousse la porte d'un coup de pied et me dirige vers le lit où j'étend Maryline
- Je prends la pilule.
- C'est pour te protéger.
- Je n'ai jamais eu besoin de me protéger de toi.
Innocente.En même temps, ses paroles exacerbèrent mon désir. D'ordinaire, rien ne m'aurait empêché d'utiliser un préservatif. Mais avec Maryline ... Je brûlais de la pénétrer sans aucune barrière, de glisser nu dans sa chair nue.
- Maintenant, tu vas me faire l'amour
- Tu te sens nerveuse ?
- Je ne me sens jamais nerveuse avec toi.
Soudain, je redresse la tête, avant de me pencher vers son sein pour le suçoter, mais en évitant soigneusement le mamelon qui réclamait ses caresses. N'en pouvant plus, Maryline poussa une petite plainte et, lorsque j'aspire la pointe gonflée entre mes lèvres, elle se mit à gémir sans retenue.
Après avoir rendu hommage au sein jumeau avec la même ardeur, Je me me redresse et resta agenouillé à la regarder
Sa bouche était gonflée, ses seins humides, ses mamelons dressés et gonflés...
- Fabrice ...
- Ça sera peut-être douloureux...
- Tant mieux.
Je ris et me penche pour l'embrasser. A vrai dire, Je me sentais partagé : j'aurais voulu
embrasser chaque centimètre de ce corps délectable, goûter à son nectar de femme avec ma langue, pas seulement avec mes doigts ; je voulait la sentir jouir dans ma bouche... Mais par ailleurs, j'étais impatient de la pénétrer autant qu'elle était impatiente que je la prenne.
Plus tard... Je goûterait toute l'étendue de son corps plus tard. Une petite voix eut beau me susurrer que le temps nous était compté, j'étais certain que nous referions l'amour. Que ce n'était pas la fin de notre histoire.
- Fabrice...
- C'est le moment !
- Oui... Viens...
- Je veux dire que c'est le moment où tu peux obtenir tout ce que tu veux d'un homme. Pas après...
- Je m'en souviendrai...
Je m'enfonça en elle et elle eu un cri aigüe .
Doucement, je glisse un bras sous les reins.
Maryline ne savait pas ce qu'elle désirait, ni même ce qu'elle voulait dire,
mais quand je commençais à aller et venir en elle, toute pensée, toute souffrance disparurent. Parce qu'à chaque coup de reins je la possédais tout entière.
- Je ne te ferai pas de mal
- Fabrice , je...
- Laisse-toi aller...
Puis je donne un coup de reins vigoureux qui la fait basculer dans l'extase.
Eblouie, elle pousse un cri
- C'est toujours comme ça ?
- Non.
. -Ah bon ?
- Tu veux la vérité ? D'habitude, j'ai une sorte de crispation, ici.
Je lui prends la main et la pose sur mon plexus solaire.
- Pourquoi ?
- Je n'en sais rien. Tu n'as jamais ressenti ça ?
- Non.
- Dis-moi, tu as vraiment envie de travailler dans un cabinet ?
- Oui
- Comment réagirait ton père ?
- Tu veux dire : comment il réagira. Je ne sais pas... Tout le monde pensera sans doute que je m'en vais pour échapper à la honte d'avoir été plaquée par toi.
Elle rit doucement, puis reprit son sérieux :
- Je ne sais pas ce qu'en pensera mon père, mais de toute façon, je ne crois pas que je tiendrai compte de lui quand je prendrai ma décision... Je n'ai pas envie de rester ici . Le passé est trop lourd, ici...
Elle éprouvait les mêmes sentiments que moi .
- Je crois que mon père est embringué dans des affaires pas très claires, avoua-t-elle. Je l'aime, mais en même temps, je voudrais m'éloigner de lui. La vie qu'il mène ne m'intéresse pas.Mon père ne travaille pas, Il reste assis sur son tabouret de bar presque toute la journée et rentre tard. Il répète tout le temps qu'il doit se rendre à des rendez-vous, des réunions...
- Viens avec moi à Paris
- Partir ? Avec toi ?
- Si tu veux vraiment travailler , pourquoi ne pas poser ta candidature de là-bas ? Au début, je pourrais t'aider. Je suis copropriétaire d'une entreprise: je pourrais t'y faire embaucher avant que tu décroches le job de tes rêves...
Immobile, la tête toujours appuyée sur mo. torse, elle réfléchit à ma proposition.
- J'ai un appartement, Tu pourrais y vivre avec moi pendant quelque temps.
- Vivre avec toi ? Je ne sais pas si ça fonctionnerait...
- Pourquoi pas ?
- ce que nous venons de partager était fabuleux, vraiment... Mais je n'ai pas très envie de te voir rentrer avec une autre femme...
J'éclate de rire, Maryline bondit au bas du lit en réprimant à grand- peine son irritation.
- Je vais prendre une douche, dit-elle sans md regarder. Je dois aller à l'église...
Elle s'interrompt en voyant la tache de sang sur le drap.
- Oh...
- Je vais m'en occuper, ne t'inquiète pas. Personne n'en saura rien. Va prendre ta douche...
Quelques temps après elle sort de la salle bain
et ne regarde faire le lit
- C'est la première fois que tu fais un lit ?
- C'est le premier que je fais ici, oui, Maryline , j'ai un petit appartement, à Paris ...
elle me croyait très riche, alors que je ne l'étais pas. Mais je lui expliquerais tout cela plus tard. Pas maintenant. Parce que, avant d'aborder les affaires de famille, nous devrions d'abord parler de nous . De la possibilité d'un avenir commun loin d'assinie.
- Et tu te trompais, tout à l'heure, quand tu m'imaginais rentrant avec une autre femme, Je ne te ferais jamais une chose pareille. Et je n'apprécierais pas que tu vives avec moi et fréquentes un autre homme...
- Je ne comprends pas...
- Je veux dire que je ne souhaite pas rompre avec toi. Pour l'instant, je ne sais pas si j'ai envie de me marier, ni même de me fiancer, mais oui, tu pourrais vivre chez moi au début, et nous pourrions sortir ensemble, apprendre à nous connaître, loin de nos familles. Nous devons décider de nos vies, sans cette pression, ces attentes...
- Si nous sortons ensemble, tu es sûr que cela ne t'ennuiera pas que je cherche à travailler ?
- Maryline ... Demain, tu auras dix-neuf ans. Tu es donc absolument libre de vivre tes rêves et de travailler dans le domaine qui te plaît ! Mais en attendant, tu peux peut-être m'aider...
Elle obéit .
- Rien ne sent aussi bon qu'un drap ayant séché au soleil, tu ne trouves
pas ?
Je lui fais signe de s'approcher de moi
- Non, Il y a autre chose : toi.
Elle monte sur le lit et rampe vers moi
- Et toi
Quand elle se redresse devant moi, je me penche et m'empare de sa bouche.Je l'embrasse longtemps, lentement, savourant chaque instant de ce merveilleux baiser. Quand je me résous à détacher mes lèvres de celles de Maryline , le ciel se teintait d'orange et de pourpre. Une cloche sonnait dans le lointain, appelant les fidèles.