Un pacte avec le diable
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Chapitre 3 Chapitre 3

- Uniquement par ce que Taylor t'a ramené.

- Tu sais très bien que c'est faux. Je serais revenue, comme toujours. Je n'oublie pas les termes de notre accord, dis-je en allant moi même jusqu'au bar pour me servir un verre que j'avale d'une traite.

- Où étais tu ?

- Dans un bar, comme ton chien de garde a déjà du te le dire. J'ai enchaîné les verres en espérant que je finirais par en oublier mon prénom mais même ça, ça n'a pas suffit.

- Tu étais avec un homme n'est ce pas ? Dit-il d'une voix plus forte.

Et voilà, on y est. Ce mec m'utilise depuis des années, il m'a brisé sans espoir de me voir me relever et pourtant, il pense que je pourrais aller voir un homme. Après ce qu'il me fait subir, après ce que son bras droit me fait subir. Comment peut il penser que je pourrais laisser un homme me toucher.

- Regardes moi au lieu de me tourner le dos. Tu penses vraiment que j'ai envie d'aller m'envoyer en l'aire avec un mec ? Regardes ce que tu as fais de moi et oses me dire qu'un homme pourrait vouloir d'une loque telle que moi.

Il se tourne et vois légèrement surprit que je n'ai pas pris la peine de camoufler les marques qu'il a laissé un peu plus tôt.

- C'est nouveau ça, demande t-il en pointant du doigt mon œil violacé.

- Je crois que tu sais mieux que quiconque ce que c'est.

- Je parle du fait que tu ne l'ais pas caché. On aurait pu te voir. Tu imagines un peu si des journalistes t'avaient prises en photo ? Tu penses un peu à autre chose qu'à ta petite personne.

Je soupire alors que comme toujours, il a l'art et la manière de retourner la situation. Il a juste besoin d'une bonne excuse pour me cogner un peu plus. Une bonne excuse pour se défouler légitimement.

- Personne ne m'a vue. Personne ne me voit jamais.

- Et je suppose que tu aimerais qu'il en soit autrement. Que tu aimerais qu'un homme vienne t'arracher à moi pour te « sauver ».

- Ce que j'aimerais, personne ne pourra me l'apporter, je le sais très bien. Alors vas y. Fais ce que tu as à faire. Tu n'attends que ça de toute façon.

Et la gifle claque ma joue avec une telle force que ma lèvre se fend. Le sang perle déjà, ce goût métallique que je ne connais que trop bien se diffuse sur ma langue. Il projette son verre sur le sol. Les éclats volent dans tout les sens, s'éparpillant sur le sol. Je les suis du regard. Je dois lutter contre mon corps, contre cet instinct de survie qui me hurle de me pencher pour en ramasser un seul morceau et lui planter dans la gorge.

- J'en viens à croire que tu aimes ça, dit-il en détachant sa ceinture sur laquelle il tire. Qu'il n'y a que ça qui te fait vibrer, ajoute t-il en empoignant mon tee-shirt et en me forçant à le regarder.

- Bien sûr, dis-je en crachant presque mes mots. J'ai toujours rêvé d'être unie à un homme qui me cognerait dès qu'il en a envie. D'être avec un homme qui pourrait jouir alors qu'il ne fait que me violer. D'être avec un homme qui bien que jaloux et possessif, n'hésite pas à m'offrir à son chien de garde comme récompense quand il a bien travaillé.

Une nouvelle gifle fuse et cette fois, elle est si forte que j'en tombe sur le sol. Un morceau de verre taillade ma main sans que ça ne me fasse vraiment mal et avant que je ne puisse relever la tête, sa ceinture s'abat sur mon dos, déchirant mon tee-shirt à chacun de ces coups, qui fusent muée par une rage folle. Il crie, hurle des mots que je ne saisis même pas et qui de toute façon n'ont aucune importance. Quand il en aura assez, il finira par lâcher sa ceinture et alors qu'importe mon état, il me prendra à même le sol sans se soucier du nombre de morceaux de verres qui lacéreront ma peau.

Il aimerait une réaction de ma part. Que je pousse des cris de douleurs, que je me mette à pleurer en l'implorant d'arrêter alors qu'au fond de moi, une part de mon être prie pour qu'il aille trop loin, pour que cette fois je ne sois pas en mesure de me relever, pour qu'enfin mon calvaire prenne fin.

Les coups pleuvent. Il décharge toute sa haine, toute sa rage sur moi, même si au fond, je sais que je ne représente qu'un symbole. Qu'au final, il ne voit en moi, que la seule chose qu'il ne pourra jamais réellement posséder. Je n'ai plus peur, j'ai accepté ce sort et pour autant, je ne lui ferais pas le plaisir de répondre à ces attentes.

Le cuir continue de marquer ma peau et comme je le pensais, il finit par s'arrêter. Il passe alors la ceinture autours de mon cou et la serre suffisamment fort pour que ma respiration en soit impactée. J'entends le son de sa fermeture éclaire qui s'ouvre ainsi que le froissement du tissus qui retombe sur le sol. Il s'agenouille derrière moi et retire mon jean sans même que je ne l'en empêche.

Une de ces mains agrippe sauvagement mes cheveux alors qu'il continue de maintenir sa ceinture serrée. Et en une seconde, il décale mon sous vêtement et s'enfonce violemment en moi. Comme à chaque fois, c'est à ce moment précis que mon esprit se dissocie de mon corps et que je ferme les yeux en attendant que ça passe.

Sa respiration s'apparente presque à des grognements de bêtes sauvage, ce qu'il est au plus profond de lui. Il parle, j'entends sa voix mais je ne cherche pas à le comprendre. Il ne dira rien de plus que ce qu'il m'a déjà dit depuis des années. Quand il a finit, il se relève et se rhabille et à l'aide de son pied, me pousse pour me faire rouler sur le dos. Je le regarde sans le voir, étrangère à tout ce qu'il vient de se passer. Ces lèvres se soulèvent dans une grimace de dégoût. Il me hait à un tel point qu'une fois son masque tombé, il ne peut plus le cacher.

Pourtant, comme souvent, il finit par se baisser et aussi surprenant que ça soit, il me prend dans ces bras pour me soulever et m'emmener jusqu'à mon lit où il m'allonge. Il soupire en me regardant et en voyant l'étendu des dégâts qu'il a lui même causé et s'éclipse quelques minutes avant de revenir avec un nécessaire de soin. Là encore, je ne bouge pas, je ne gémis pas de douleur alors qu'il soigne mes divers plaies et quand il a finit de s'occuper de ma lèvre et de mon ventre, il me retourne pour appliquer une pommade sur mon dos.

Quand il a terminé, il remonte les draps sur moi et quitte la chambre en éteignant la lumière, pensant sûrement que je vais finir par m'endormir. Les rideaux sont restés ouverts et dans cette ville qui ne dort jamais, la lumière artificielle parvient jusqu'à ma chambre. Je reste à fixer le plafond encore et encore. Dans quelques instants, mon esprit et mon corps ne feront plus qu'un et alors la douleur fera son apparition.

Ainsi s'achève cette journée. Une journée comme les autres dans cet enfer qui est le mien.

POV Dean

Je n'aurais pas du la laisser partir avec ces gros bras. Je le sais, mais que pouvais je faire en plein milieu de ce bar alors qu'elle était complètement consciente de ce qu'elle faisait. Heureusement pour moi, ces mecs ne sont pas les plus doués qui soit. Ils n'ont même pas remarqué les miens les suivre, noter le numéro de leur plaque d'immatriculation avant de monter dans une voiture pour voir où ils la conduisaient.

Je termine mon verre en me levant après avoir réglé ma note et me dirige vers mon véhicule qui vient de se garer devant la porte du bar. Alors que je m'installe sur la banquette arrière, mon portable sonne et je décroche en espérant avoir les informations que je désire.

- On l'a trouvé, déclare la voix de mon bras droit. Tu ne vas pas aimer ça, ajoute t-il dans un soupire.

- Laisses deux hommes sur place et rejoins moi.

- J'arrive, dit-il en raccrochant.

Il me connaît mieux que personne et si il me dit que je ne vais pas aimer ça, c'est qu'il y a plus que des grandes chances que ça soit le cas. Nous roulons jusqu'à une maison un peu à l'écart de la ville que j'ai acquise il y a peu et lorsque je descends, Matt est déjà là à m'attendre devant la porte. Nous entrons et avant qu'il ne commence, je me serre un verre et m'installe dans mon fauteuil.

- Je t'écoute, dis-je après avoir bu une gorgée.

- Ils l'ont conduite à la grande tour, dit-il en soufflant. J'ai gardé mes distances mais ils l'ont fait monter au dernier étage. D'après ce que j'ai pu voir, le portier la connaît. Sans trop m'avancer, je pense qu'elle vit là bas. Enfin, au vue de la manière dont ils l'ont traité, vivre est peut être un bien grand mot.

C'est à mon tour de soupirer. Je ne m'attendais déjà pas à la trouver là mais encore moins à ce qu'elle vive avec cet enflure. Je termine mon verre d'une traite et m'en sert un nouveau.

- Tu sais comment elle s'appelle ?

- Je n'ai pas vraiment eu le temps de chercher des informations, dit-il, mais je crois qu'il s'agit de l'héritière du groupe de téléphonie Mobicom. Il y a longtemps, il y a eu des rumeurs sur la fusion des deux groupes, depuis, l'héritière n'a presque jamais participé à un gala ou encore à une réunion au sommet et je dois dire que d'après la façon dont il la traite, je pense surtout qu'il ne souhaite que son nom, son argent, sa position. Elle n'est sûrement qu'un trophée qu'il n'exhibe que rarement.

Mes doigts se serrent sur mon verre alors qu'un grognement sort de ma gorge. Je le détestais déjà avant mais maintenant, alors que j'ai vu ce qu'il était capable de lui faire, un sentiment de haine s'empare de moi. Matt se tasse légèrement sur lui en reculant d'un pas. Il n'aime pas me voir comme ça et pourtant, bien que j'avais fais une croix sur cette possibilité, les choses viennent de changer.

- On la place sous surveillance jusqu'à ce que je trouve une solution pour l'approcher, dis-je en buvant une nouvelle gorgée.

- Tu veux dire, une solution diplomatique ?

- C'est ça. Même si j'en crève d'envie, je ne peux pas débouler là bas et la kidnapper. Je n'ai que peux échangé avec elle, mais j'ai cru comprendre que si elle ne fuyait pas c'est qu'il a un moyen de pression. Ce qui au vu du personnage ne m'étonne pas vraiment. Je veux que tu enquêtes sur elle. Sur sa famille, sur cette fusion entre ces groupes et je veux des résultats rapidement.

- Je m'y mets tout de suite, dit-il avant de quitter la pièce.

Je me lève et m'avance jusqu'à la baie vitrée. J'essaye de calmer ma respiration et les tremblements de mon corps mais c'est plus facile à dire qu'à faire car au fond de moi, une graine de haine commence à germer en ne demandant qu'à grandir, qu'à s'épanouir avant d'exploser.

            
            

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